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art pictural

J'ai eu tellement d'influences et de sources d'inspiration en tant qu'illustrateur qu'il est impossible d'en citer une seule. J'ai adoré Aubrey Beardsley quand j'étais étudiant, puis Edmund Dulac et d'autres illustrateurs de l'âge d'or ont eu un grand impact, ainsi que des peintres victoriens comme Richard Dadd et Edward Burne-Jones. Mes héros à long terme sont cependant Albretch Durer, Brueghel, Hieronymous Bosch, Jan Van Eyck, Leonardo, Botticelli, Rembrandt, Turner et Degas. La plupart d'entre eux ont en commun une brillante maîtrise du dessin et une forte qualité linéaire ou graphique. La plupart sont également des graveurs. Celui auquel je reviens sans cesse et qui me fascine le plus est Joseph MW Turner, le plus grand aquarelliste.

Auteur: Lee Alan

Info:

[ peintres ] [ influences ] [ éloges ]

 

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philosophie

Pour ce qui est de nos besoins vitaux essentiels... la science n'a rien à nous dire.  Par essence elle exclut  précisément de fait la question qui préoccupe le plus l'humain en ces temps malheureux, soumis aux bouleversements les plus importants. Les questions sur le sens ou l'absurdité de toute cette existence humaine. Ces questions, universelles et nécessaires pour tous les hommes, ne demandent-elles pas des réflexions universelles et des réponses basées sur une perspicacité rationnelle ? En dernière analyse, elles concernent l'homme en tant qu'être libre et autodéterminé dans son comportement vis-à-vis du monde environnant humain et extrahumain, mais aussi libre en ce qui concerne ses capacités à se façonner rationnellement lui-même et le monde qui l'entoure.

Auteur: Husserl Edmund

Info: La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale.

 

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mariage homosexuel

Autrefois, lorsque les gays étaient flamboyants comme les drag queens, les leather queens ou autre, ça ne faisait qu'amuser les gens. Et la plupart de ceux qui viennent voir la parade gay d'Halloween où on peut voir tous ces excès sont des familles hétéros, et ils trouvent ça drôle. Mais ce que les gens ne trouvent pas si drôle, c'est quand deux avocats d'âge moyen, mariés l'un à l'autre, emménagent à côté de chez eux et de leur femme, et qu'ils ont adopté une fille coréenne qu'ils veulent l'envoyer à l'école avec vos enfants, tout en voulant socialiser avec vous et partager un verre par-dessus la clôture du jardin. Ca fait peur aux gens, surtout aux chrétiens. Donc, je ne pense pas que le mariage gay soit une question conservatrice. Je pense que c'est une question radicale. 

Auteur: White Edmund

Info:

[ activisme gay ] [ conservatisme religieux ]

 

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économie

Quelle théorie pouvons-nous utiliser pour nous sortir rapidement et de manière fiable de la crise imminente ? User de la nouvelle "théorie classique" des fluctuations débutée à Chicago dans les années 1970 - théorie dans laquelle les modèles de "gestion des risques" sont intégrés - est impensable, puisqu'elle est précisément une théorie mise à mal par l'effondrement des prix des actifs. Les pensées de certains se sont tournés vers John Maynard Keynes. Ses vues sur l'incertitude et la spéculation étaient profondes. Pourtant, sa théorie de l'emploi reste problématique et les solutions politiques "keynésiennes" sont discutables au mieux... A la fin de sa vie Keynes a écrit sur les "machins modernistes, ayant mal évolués, vers l'aigre et le stupide". Il a déclaré à son ami Friedrich Hayek qu'il avait l'intention de réexaminer sa théorie dans son prochain livre. Il aurait alors évolué. L'admiration que nous avons tous pour les contributions fabuleuses de Keynes ne doit pas nous empêcher à aller de l'avant.

Auteur: Phelps Edmund

Info: Keynes had no sure cure for slumps in: The Financial Times. Columbia University, November 4, 2008

[ éloge ]

 

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thésaurus

Shakespeare n'était même pas capable d'accomplir une fonction que nous considérons aujourd'hui comme parfaitement normale et ordinaire, à savoir la lecture elle-même. Il ne pouvait pas, comme on dit, "chercher quelque chose". En effet, l'expression même - lorsqu'elle est utilisée dans le sens de "chercher quelque chose dans un dictionnaire, une encyclopédie ou un autre ouvrage de référence" - n'existait tout simplement pas. En fait, elle n'apparaît dans la langue anglaise qu'en 1692, lorsqu'un historien d'Oxford nommé Anthony Wood l'utilise. Etant donné que cette expression n'a pas existé avant la fin du XVIIe siècle, il s'ensuit que ce concept n'existait pas non plus à l'époque de Shakespeare - époque où les écrivains écrivaient furieusement et où les penseurs réfléchissaient comme ils l'avaient rarement fait auparavant. Malgré toute l'activité intellectuelle de ce temps-là, il n'existait pas de guide de la langue, de vade-mecum linguistique, de livre unique que Shakespeare ou Martin Frobisher, Francis Drake, Walter Raleigh, Francis Bacon, Edmund Spenser, Christopher Marlowe, Thomas Nash, John Donne, Ben Jonson, Izaak Walton ou n'importe lequel de leurs autres contemporains érudits auraient pu consulter.

Auteur: Winchester Simon

Info: The Professor & the Madman: A Tale of Murder, Insanity & the Making of the Oxford English Dictionary

[ historique ] [ émergence ] [ dicos ] [ métalangage ] [ émergence lexicologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autodestruction

On connaît l'exemple du chien fidèle se laissant mourir après son maître ; on a vu un canard se maintenir sous l'eau assez longtemps pour se noyer après la mort de son partenaire, des rats-taupes nus atteints d’une maladie contagieuse aller mourir seuls, loin de leur colonie, et des baleines se jeter par dizaines sur les plages, comme le 14 novembre dernier sur la pointe de Farewell ("adieu", en anglais), en Nouvelle Zélande, en un simulacre de suicide collectif désespérant  – les autorités locales se sont résolues à euthanasier les survivantes deux jours plus tard, rappelle Slate.

Mais peut-on aller au-delà de comparaisons anthropomorphiques plus ou moins douteuses, se demande aujourd'hui Slate, et affirmer qu'une bête est capable de se suicider ? Un animal peut-il avoir conscience de son existence et conceptualiser la relation de cause à effet qui mènera de son acte à sa disparition, éventuellement à l'abrègement de ses souffrances ?

La question a passionné les scientifiques et la presse anglaise à l'époque victorienne, rappelait en 2010 Edmund Ramsden, chercheur au département d'histoire de l'université d'Exeter. A partir de l'année 1845, on vit ainsi fleurir les drames animaliers dans les feuilles d'outre-Manche, tel "le cas d’un chien de race terre-neuve qui s’était, à plusieurs reprises, jeté à l’eau, restant immobile et 'gardant obstinément la tête sous l’eau pendant quelques minutes'", rappelle Slate (c'est alors que l'affaire du canard amoureux mentionné ci-dessus avait été évoquée).

Bravement, donc, Slate rassemble des éléments de preuve modernes. Le site souligne que certains animaux, dauphins, primates, pies et éléphants, en reconnaissant leur image dans un miroir pourraient démontrer une certaine conscience de leur individualité. Certains savent "faire semblant", en jouant : serait-ce le signe d'une capacité à se projeter au-delà de ce monde matériel ?

Poussant vers des espèces dont les états d'âme indiffèrent la plupart d'entre nous, Slate relève que certaines algues unicellulaires peuvent, face à un stress pourtant surmontable, activer un processus de mort programmée. "Des chercheurs ont récemment découvert que le 'suicide' de certaines cellules favorisait la croissance des cellules survivantes." Ces algues meurent donc "pour le bien de la communauté", en martyrs.

Enfin, Slate note l'existence d'un parasite qui provoque chez les rongeurs une certaine attirance pour leur pire ennemi, le chat, et se demande si ledit parasite, Toxoplasma gondii, pourrait également infecter l'humain et le pousser ainsi à passer à l'acte, en conscience altérée, mais en conscience tout de même.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.lemonde.fr - RÈGNE ANIMAL - L'homme est-il seul à pouvoir se suicider ? 24 nov 2011

[ homme-animal ] [ compendium ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste