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animal domestique

Comment peut-on vivre avec un chat empaillé ? C'est le comble du mauvais goût.

Auteur: Valdés Zoé

Info: La sous-développée 1959

[ conserver ]

 

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poème

c'est ta peau le grand soupir des oiseaux
empaillés c'est ton rire qui résonne
au fond des couloirs où toutes les mères
et une seule ont vu s'ouvrir la terre
en même temps que leur ventre.

Auteur: Doré Kim

Info: Le rayonnement des corps noirs

[ femmes-par-femmes ]

 

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absurde

Les têtes de cerfs empaillées sont déjà bien assez affreuses, mais c'est encore pire quand elles portent des lunettes noires et qu'elles ont des confettis dans les bois parce que ça veut dire que ces pauvres bêtes étaient en train de s'éclater dans une party quand on leur a tiré dessus.

Auteur: Generes Ellen de

Info:

[ animal ] [ chasse ]

 

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monade miroir

Un organisme étant inséparable de son environnement, toute personne qui tente de comprendre la répartition d'un organisme doit garder constamment à l'esprit que l'objet étudié n'est ni une peau empaillée, ni un spécimen saumuré, ni un point sur une carte. Ce n'est même pas l'organisme vivant que l'on tient dans sa main, que l'on met en cage dans un laboratoire ou que l'on observe sur le terrain. Il s'agit d'une interaction complexe entre un système physico-chimique autonome et l'environnement. Un corollaire évident est que pour connaître l'organisme, il est nécessaire de connaître son environnement.

Auteur: Bartholomew George Adelbert

Info: "The role of physiology in the distribution of terrestrial vertebrates", recueilli dans C.L. Hubbs (ed.), Zoogeography : Publ. 51 (1958), 83.

[ indissociable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

marginal

Dans ma chambre du sixième étage de la rue d'Eylau, je construis un univers familier. Je suis un vrai petit gothique. En hommage à Edgar Poe, j'ai un corbeau empaillé cloué au mur, et une tête de mort trône sur une étagère. Je découvre A rebours de Huysmans, un livre au titre prémonitoire, qui semble avoir été écrit pour moi. Dans ma chambre de bonne, je fais comme Des Esseintes, je peins les carapaces de mes tortues en or, sur lesquelles je colle de faux diamants. Le problème, c'est que les torturent respirent par la carapace, et meurent au bout de huit jours. J'ai mis un peu de temps à comprendre. Je ne vis pas dans le même monde que les autres.

Auteur: Druillet Philippe

Info: Delirium : Autoportrait

[ self-description ] [ auto-appréciation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

politiquement correct

la bêtise configure la seule formule géométrique

qui ne peut jamais être résolue



anciens navigateurs sur des mares insondables

– empaillés de nuit dans les ateliers de l’élite –

prêchent de la cage télévisuelle



l’un est expert dans le domaine de l’océanographie politique

un autre violoncelliste sur l’estrade de l’économie

un autre gynécologue à la louche tordant l’utérus de l’histoire



chacun vomit des solutions pour sauver la patrie

de notre douce patrie tombée comme proie

au mal provoqué par le postmodernisme



avant le final de la pédagogie nocturne

les anciens navigateurs sur des mares insondables

jouent l’air de l’âne émasculé

Auteur: Stoica Petre

Info: In Le blues roumain, tome 3 de Radu Bata, p. 160

[ spécialistes perroquets ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

maquette

Trois heures, temps universel. Les rues se coupent à angle droit. L’asphalte est muet. Les maisons immobiles. Gisèle dort sous une couette fleurie. Jacky, tout habillé, ronfle sur son divan. Suff est allongé sur le dos dans son lit de fer. Mme Angstroem sue sous son édredon. Maximilian lit une bande dessinée à la lueur d’une lampe de poche. Harry est assis à la table de la cuisine devant une canette de bière. Marguerite mange le dernier praliné. La mère et sa fille enlacées sur le sol ressemblent à des momies. Le collectionneur et sa femme font chambre a part. Les deux orphelines dorment dans le lit de leurs parents. Le troll bande dans son sommeil. Les sept nains ont un dortoir à sept lits. La fumeuse agonise. Tudal écrit une longue lettre. Le terroriste campe au salon, un briquet serré dans la main. Sonia et Carlos astiquent leurs armes de poing. La vieille n’a pas changé ses draps depuis des lustres. La famille empaillée ne bouge pas d’un pouce. Mme Pristil écoute son mari jurer dans le noir. Paul entend son beau-père jurer dans la chambre de sa mère. Le squelette grince des dents sur le sommier à lattes. Le petit garçon dort avec son dinosaure en peluche. Son père porte un protège-moustache en roupillant. Sur le parking, les camionneurs au fond de leurs cabines dorment profondément.

Auteur: Biermann Mika

Info: Mikki et le village miniature

[ écriture ] [ modélisation ] [ simultanéïté ]

 

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inexprimable

POLOZOV. Je veux te raconter quelque chose. En fait, je n'en ai jamais parlé à personne. C'est pourquoi il m'est difficile de parler. Très difficile. Cela vient de se produire. Cela vient même tout juste de se produire. Il y a trois ou quatre minutes. Bien que j'y pense depuis très longtemps, depuis environ seize ans. Mais c'est aujourd'hui que j'en ai eu la révélation. Maintenant. Juste au moment où tu te tenais au milieu du salon et que tu énumérais les objets qui s'y trouvent. Tu ne les énumérais même pas : tu les nommais - un vase de Chine, un requin empaillé, une vitrine avec les verres en cristal, une collection de couteaux, un piano. Tu étais là avec une allure désinvolte, tu parlais sur un ton assez moqueur, à peine certes, comme cela t'arrivait fréquemment, mais... (Silence.) Tu n'imagines pas à quel point ce que tu faisais à cet instant-là était grave. Tu attribuais un nom aux objets. Et toutes ces choses correspondaient à leur nom. Et cela m'a secoué comme le tonnerre. Oui ! Tous les objets correspondent à leur nom. Le vase de Chine était, est et sera un vase de Chine. Le cristal restera à jamais du cristal et il demeurera quand la Lune tombera sur la Terre. Tu te tenais au milieu de ces choses mortes, tel un homme vivant, au sang chaud, et tu étais le seul à ne pas correspondre à son nom. Et il ne s'agit absolument pas des particularités de ton âme ni de ton honnêteté ou de ton immoralité, de ton honneur ou de ta fourberie, pas plus que du bien et du mal qui emplissent ta personne. Simplement, tu n'avais pas de nom. Comme nous tous. L'homme n'a pas de nom. Serguéï Léonidovitch Stange, monsieur le docteur, homo sapiens, un animal pensant, à l'image et à l'imitation de Dieu, tout cela ce ne sont pas des noms. Ce ne sont que des désignations. Mais il n'y a pas de nom.

Auteur: Sorokine Vladimir Georgievic

Info: Le lard bleu

[ vocabulaire ] [ illumination ] [ littérature ]

 

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