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couple

Je l’ai fait, vivre avec quelqu’un. Eh ben merci pour l’expérience. Je n’ai même pas envie d’en parler : parce que j’ai l’impression que ça rend parano. Avant, je me voyais comme quelqu’un de plutôt sympa et facile à vivre, et au bout de deux ans de vie commune, j’avais l’impression d’être un monstre. Et je ne crois pas que ce soit à cause de celui avec qui je vivais. Ne me redites pas son nom, il faut que je le retrouve toute seule… Bref, ce n’était pas lui. Je crois que c’était la situation qui créait ça : vivre à deux, ça rend fou.

Auteur: Bodier Marceline

Info: Dans "La fille au mitote"

[ empoisonnant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

langage

Métaphore : Pour Jacques Lacan, il s'agit d'un mot pour un autre. Mais le mot substitué n'a pas totalement disparu, il reste présent dans la contamination du sens. C'est ce qu'on aime dans la métaphore. Elle intervient sans crier gare... Lautréamont l'a compris empoisonnant des générations de liseurs, la publicité également. Lacan ajoute : "il y a dans la métaphore un élément dynamique de cette opération de sorcière dont l'instrument est le signifiant et dont le but est une reconstitution après une crise du signifié" (si des x, aller revoir ce que sont signifiant et signifié). "Au commencement du monde étaient l'analogie et la métaphore" disait Baudelaire.

Auteur: Internet

Info:

[ catachrèse ] [ comparaison ]

 

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songe

Rêve. Un homme jeune (du type maigre, aigu, de certains intellectuels agiles et tranchants) me contraint à tirer à l'arc, en pleine ville, sur quelqu'un (dont je ne sais plus du tout qui c'était, ni même si je l'ai su alors, probablement aussi un homme jeune). J'examine avec effroi la pointe de la flèche, assez aiguë pour tuer. Comme, volontairement sans doute, j'ai échoué, il m'impose de réitérer l'épreuve, j'essaie d'échapper à son emprise; il faut tirer dans une sorte de galerie ou de passage souterrain où circule beaucoup de monde. Je lui fais remarquer qu'une des flèches est courbe : essayant de me dérober comme je peux. Lui, précise que si passe, au moment où je tirerai, une troupe de jeunes Israélites à vélo, cela sera sans importance, puisque ce sont, de toute manière, des Romains. Je proteste, indigné par cette vieille théorie censée légitimer l'antisémitisme, je l'insulte, notre conflit devient très violent. Je finis par crier que je ne tirerai pas, ou sur lui. J'essaie de le fuir (le lieu est alors la place Saint-François, à Lausanne). A un moment donné, il me dit, toujours extrêmement agressif et pressant : "Aime-t-elle les timbres?"; sur quoi il va en acheter. Elle, c'est ma fille. Je comprends qu'il veut la tuer en empoisonnant la colle des timbres. Je me récrie. Enfin, je romps avec lui.
Cet homme était, littéralement, le diable. L'atmosphère du rêve était de violence, de méchanceté extrême, de conflit brutal.

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: Autres journées Journal, sept 1981

[ peur ]

 

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