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aube

Je me suis allongé sur le flanc de la colline et j'ai regardé ce feu qui étreignait les étoiles, effaçait tout sauf lui-même. J'ai senti la terre trembler et cette flamme rugir non seulement au-dessus, mais en-dessous, jaillir à la rencontre de nous tous.

Auteur: Bass Rick

Info: La rivière en hiver

[ soleil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

absurde

Deux pensionnaires veulent s'évader d'un asile psychiatrique. Ils se concertent :
- Si le portail est haut, on passe en-dessous. S'il est bas, on passe au-dessus.
L'un d'eux va voir et revient :
- Désolé, on ne peut pas s'évader, il n'y a pas de portail !

Auteur: Internet

Info:

[ humour ]

 

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océan

Il contemplait la mer avec un regard d'adulte. C'est à dire qu'il n'imaginait pas d'insondables profondeurs devant ses yeux mais juste une fine pellicule de quelques dizaines de mètres d'eau qui, si elle venait à manquer en cas de catastrophe ou de sécheresse, laisserait non pas un gouffre béant et mystérieux mais seulement une plaine désertique et accidentée, un peu en-dessous de son point d'observation.

Auteur: Mg

Info: 15 sept 2013

[ éphémère ]

 

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original

Le message qui réveille d'entre les morts est le message qui éveille à la conscience que la créature meurt dans la mesure où elle ne parvient pas à conquérir sa différenciation, parce que le principe d'individuation est le secret même de la création. Un monde collectivisé qui refuse ce principe, un monde où l'individu personnel tremble de se différencier, est un monde maudit, parce qu'il condamne la créature à retomber en-dessous d'elle-même, dans l'abîme indifférencié.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Réponse à Job, Buchet/Chastel, 1977

[ singularité ]

 

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océan

On obtient de la mer ce qu'elle nous offre, non pas ce que nous voulons. Nos filets, nos palangres, nos nasses sont une question. La réponse ne dépend pas de nous, les pêcheurs. Ceux qui vont là-dessous chercher la réponse avec leurs mains se croient plus forts que la mer. Seule la surface nous revient, ce qui est en-dessous lui appartient, c'est sa vie. Nous frappons à sa porte, à fleur d'eau, nous ne devons pas entrer chez elle en maîtres.

Auteur: Luca Erri De

Info: Tu, mio

[ respect ] [ matrice ]

 

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charnel

Ce qui comptait, c'était le baiser et, comme j'avais aimé le premier, j'en ai repris un, plus long, plus doux, et une de tes mains a frôlé ma joue pour remonter jusqu'à mes cheveux. C'était une main toute simple, cinq doigts tout au plus, un seul poignet, mais le passage d'une murène le long de mon oreille n'aurait pas produit plus d'électricité, depuis la nuque jusqu'au nombril, et même plus bas, juste en-dessous, là où les frissons se concentrent et pétrifient le bassin...

Auteur: Ancion Nicolas

Info: Quatrième étage

[ émotion ] [ femmes-hommes ]

 

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âme

Un esprit large, “c'est quelque chose qui est sans limite, qui n'est ni rond ni carré, qui n'est ni grand ni petit, ni vert ni jaune ni rouge ni blanc, ce n'est pas quelque chose qui possède un au-dessus et un en-dessous, c'est quelque chose qui n'est ni long ni court, qui n'est ni colère ni joie, ni vrai ni faux, ni bon ni mal et qui est sans commencement ni fin”. De cette manière, eh bien, ce grand esprit, c'est le vide rempli de dix mille phénomènes, mais c'est un vide qui, tout vide qu'il soit, n'est pas comme un entrepôt. À l'intérieur vivent dix mille esprits et si on ouvrait boutique, on ne pourrait pas qualifier ça d'hérésie ou de schisme.

Auteur: Sang-ryung Park

Info: De morte

[ vacuité ]

 

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enfance

En-dessous du bois, un peu à l'écart du chemin, il y avait un long bassin en granit rempli d'une eau à demi stagnante, devant lequel il pouvait rester des heures, agenouillé ou accroupi, à contempler l'incroyable guerre des étoiles offerte par les bestioles interagissant dans le sombre décor 3D tapissé de feuilles mortes, de mousses et de brindilles. Tout ensemble réservoir où les abeilles venaient boire et crèche des petits vers de moustiques gigotants, avec au fond de l'eau un complexe enchevêtrement végétal, base de repli des têtards, repaires d'autres insectes fascinants comme les dytiques qui nagent entre deux eaux de leurs deux rames frénétique, souvent accompagnés de trapus et vibrionnant notonectes tout sombres. Parfois le miroitement de la lumière sur la surface de l'eau voilait un instant le petit univers amniotique, coupant la continuité du mystère magique offert à son regard d'enfant humain. Devenu géant.

Auteur: Mg

Info: 4 aout 2015

[ contemplation ] [ nature ] [ émerveillement ]

 

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sculpture

Il arriva alors que Soderini, voyant avec satisfaction la statue [le David] debout tandis que Michel-Ange y faisait quelques retouches, lui dit que le nez lui paraissait un peu fort. Michel-Ange observa que Soderini regardait le géant par en-dessous et ne pouvait en saisir la véritable proportion ; il monta sur l'échafaudage qui se trouvait à la hauteur des épaules, prit rapidement un marteau de la main gauche avec un peu de poussière de marbre qui traînait sur les planches, et se mit à façonner doucement avec les ciseaux en laissant tomber des petits tas de poussière, sans rien modifier au nez. Il s'adressa au gonfalonier qui d'en bas suivait le travail et lui dit : "Regardez-le maintenant" - "Je l'aime mieux ainsi, répondit-il, vous lui avez donné la vie". Et Michel-Ange descendit tout en riant de pitié à part soi de ceux qui, pour avoir l'air de s'y connaître, disent n'importe quoi.

Auteur: Vasari Giorgio

Info: les vies des meilleurs peintres sculpteurs et architectes, tome 9, Berger-Levrault, p. 197

[ anecdote ]

 

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couchant

Le coucher du soleil était inhabituel. Étant resté toute la journée derrière d'opaques tentures, je ne m'étais pas rendu compte que l'orage menaçait; une grande partie du ciel avait revêtu la couleur exacte de vieilles armures que l'on voit dans les musées. Simultanément, des taches éclatantes livraient bataille pour un fragment de ciel avec l'onyx imminent de la tempête. En-dessous, au-dessus, la lumière et l'obscurité se mélangeaient d'étranges façons. Les ombres et les rayons entraient en fusion, éclaboussant le paysage d'un croquis irréel de ténèbres et de brillances. Nuées éclatantes et noires se pénétraient les unes les autres dans un no man's land céleste. Les arbres d'automne avaient pris l'aspect de sculptures fabriquées en rêve, troncs et branches couleur de plomb et feuilles rouges fer prises dans un moment infini, dont le temps était surnaturellement aboli. Le lac gris, lentement, se hérissait et retombait dans un sommeil de mort, lapant, imbécile, sa jetée de pierres engourdies. Une vision contradictoire et ambivalente, une vapeur tragicomique recouvrant toute chose. Une contrée de parfait crépuscule.

Auteur: Ligotti Thomas

Info: Chants du Cauchemar et de la Nuit, p.88, L'art perdu du crépuscule

[ littérature ]

 

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