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chimères

Nous ne savons pas nous passer d'illusions. Certaines illusions nous sont propres, elles sont notre oeuvre et témoignent de notre histoire individuelle. D'autres sont communes à un groupe, une communauté, une nation. Les mythes et les idéologies sont des formes d'illusions collectives qui remplissent une fonction commune à toutes les illusions : nous fournir à relativement peu de frais un sentiment de maîtrise en encadrant notre imaginaire dans un récit ou la représentation qui le structure et le stabilise.

Auteur: Hansen-Love Laurence

Info: Cours particulier de philosophie,page 48

[ réconfort ] [ échelles ] [ sociologie ] [ psychologie ] [ archétypes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

proto roumanie

J’avais appris au lycée, de la bouche de notre distingué professeur d’histoire et de géographie, Marcou Weintraub, l’importance que les montagnes encadrant ces gorges du Bicaz occupaient dans la mythologie roumaine. Le massif Ceahlău, surnommé l’Olympe des Moldaves, aurait abrité le trône du dieu dace Zamolxis. Les Daces étaient ces barbares indo-européens de la branche des Thraces d’Asie Mineure, qui, se mélangeant aux conquérants romains, avaient donné le peuple roumain. Et selon la légende, c’était dans cette montagne que Dochia, fille de Décébal, le célèbre roi des Daces, échappant à la captivité de l’empereur Trajan, fut transformée en pierre par le froid. Les longues guerres que Décébal et les Daces avaient menées contre l’empereur Trajan – dont les différents épisodes sont gravés sur une colonne érigée à Rome – incarnent la ténacité du peuple roumain et sa détermination à sauvegarder son identité à travers les siècles. Décébal et Zamolxis n’étaient pas pour rien dans l’intérêt que le jeune garçon féru d’histoire que j’étais portait à cette période si précieuse au cœur des Roumains.

Auteur: Hoenig Dov

Info: Rue du Triomphe

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe

Nietzsche s’est attaqué aux dérives moralisatrices et prescriptives sociales et religieuses et à la dégradation de la pleine vitalité de la pensée en "valeurs" normatives devenues oppressives [...]. Le problème du placement de sa philosophie au sein de notre schéma est dû au fait qu’il a semble-t-il pris pour argent comptant ce dévoiement formaliste et institutionnel aliénant de propositions religieuses, métaphysiques ou philosophiques initialement tournées vers l’émancipation du sujet et l’établissement de sa souveraineté en systèmes encadrants oppressifs. Son concept de "Wille zur Macht", traduit de manière insatisfaisante par "volonté de puissance" implique l’idée d’un devenir exprimé par la préposition agglutinante "zur" qui connote l’idée d’une directionnalité : volonté vers la puissance, c’est-à-dire vers un accroissement de l’être et de son autonomie qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux propositions émancipatrices dont nous avons parlé – à ceci près que ces dernières intègrent organiquement la dimension et la présence de l’autre, indissociables de la complétude du sujet : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Proposition irrecevable par Nietzsche, tant elle n’est devenue que le masque mortifère de l’hypocrisie sociale particulière au XIXème siècle incarnée par l’Eglise et sa "moraline". L’intersubjectivité falsifiée, formelle et oppressive de cadres sociaux normatifs où la relation à l’autre s’assèche en conventions formalistes le conduit ainsi à rester dans l’entre-deux d’une philosophie de la solitude, face à une altérité devenue menaçante car vidée de sa substance vitale.

Auteur: Farago Pierre

Info: Une proposition pour l'autisme, page 56

[ synthèse ] [ limites ] [ contextualisation ] [ critique ] [ surhomme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

normalisation

Infantilisation générale - Un Etat qui vérifie tout à tous les étages
Nous crèverons des spécifications du système. Elles nous éloignent de l'humain. Pour la raison simple que nos politiques, qui sont en fait des gestionnaires (chacun sait que le jeu des idées est bloqué depuis longtemps), se réconfortent en rassurant l'électeur/payeur. Comment ? En justifiant l'utilisation des budgets via un train de certifications qui touchent désormais à l'absurde pour ce qui concerne les reconnaissances des compétences. Je ne parle pas ici de validation des d'acquis. C'est encore pire.
Ce qui donne, pour résultat trop fréquent : une mort du contact, une non reconnaissance de la singularité des gens, certains découragements... et, probablement, un amoindrissement de la qualité des rapports humains. Deux exemples, soigneusement choisis chez des professionnels locaux. Le premier, petit entrepreneur privé, excellent artisan, me dit :
- Non, je voudrai bien mais je ne prends pas d'apprenti, il me faudrait prendre plus de cours que lui si je veux être maître d'apprentissage agréé....
Le second, patron d'une institution (subventionnée) de réhabilitation fort connue de la région.
- Nous avons dû virer les meilleurs encadrants, c'est à dire ceux qui établissaient un véritable contact avec nos patients, parce qu'ils n'avaient pas les bonnes certifications.
Attention les amis ! Nous vivons dans une société qui est en train de se transformer en tableur Excel !
Qui n'est pas, pour moi, l'image d'un monde meilleur.

Auteur: Mg

Info: 7 février 2012

[ société ] [ formatage ] [ déresponsabilisation ]

 

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