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thérapie

Le fait de tomber amoureuse lui révélait combien elle était bizarre, enfermée dans ses préoccupations quotidiennes. Chaque fois qu'Edward lui demandait : "Comment tu te sens ?", ou bien : "À quoi tu penses ?", elle avait toujours du mal à répondre. Lui avait-il donc fallu tout ce temps pour découvrir qu'il lui manquait une simple aptitude mentale que tout le monde possédait, un mécanisme si ordinaire que personne n'en parlait jamais, un rapport immédiat et sensuel aux êtres et aux autres, ainsi qu'à ses propres besoins, à ses propres désirs ? Toutes ces années durant, elle avait vécu totalement isolée, à la fois en elle-même et d'elle-même, sans jamais vouloir ni oser regarder en arrière.

Auteur: McEwan Ian

Info: Sur la plage de Chesil

[ désinhibant ] [ libérateur ]

 

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robe de mariée

J'avais revêtu ma belle robe blanche aux manches longues et dépourvue de décolleté car nous étions au mois de novembre 1965 et la température extérieure n'avoisinait pas les six degrés. Elle avait un col dentelé et une longue traîne, tu la connais, je te l'ai si souvent montrée. Elle avait plus d'éclat à l'époque, elle était moins poussiéreuse que maintenant, enfermée dans le fond d'un placard telle une relique associée à un souvenir inoubliable. Je ne pourrais pas la remettre, j'ai perdu ma taille de jeune fille, elle ne te servira pas : si tu te maries, tu voudras ta robe, et pourtant, je ne peux pas envisager de la jeter. C'est un objet précieux et sacré.

Auteur: Barachin Laure

Info: Les enfants du mal

[ fétichisme ] [ tradition ] [ pensée-de-femme ] [ cymbeline ] [ habillement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

anecdote

Charles XII, roi de Suède, avait un jour, étant ivre, manqué au respect qu'il devait à la reine sa mère. Elle se retira dans son appartement, pénétrée de douleur, et y resta enfermée tout le lendemain. Comme elle ne paraissait pas, le roi en demanda la cause ; on la lui dit. Il fit remplir un verre, et alla trouver cette princesse : "Madame, lui dit-il, j'ai appris qu'hier, dans le vin, je m'étais oublié à votre égard ; je viens vous en demander pardon, et afin que je ne tombe plus dans l'ivresse, je bois ce verre à votre santé ; ce sera le dernier de ma vie. "Il tint parole, et depuis ce jour il ne but jamais de vin.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Journal de Verdun

[ abstinence ] [ excès ] [ alcool ] [ demander pardon ]

 

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emploi du temps

Chacune des mille et mille semaines de ses soixante-quinze ans [de Sigmund Freud] est enfermée dans le cercle unique d’une activité délimitée, chaque jour est pareil à l’autre. Pendant toute la session universitaire, conférence une fois par semaine ; le mercredi soir, régulièrement, selon la méthode socratique, un symposion intellectuel au milieu des disciples ; le samedi après-midi une partie de cartes ; à part cela, du matin au soir, ou plutôt à minuit, chaque minute, chaque seconde, est employée à l’analyse, au traitement des malades, à l’étude, à la lecture et à la tâche scientifique. Cet inexorable calendrier de travail ne connaît pas de feuilles blanches, cette journée sans fin, au cours d’un demi-siècle, ne compte pas une seule heure de repos d’esprit.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Dans "Freud", page 36

[ laborieux ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

verbalisation

Les idées sont arrivées des millions d'années après les instincts et les sentiments. Elles ne sont pas le problème, elles signalent celui-ci, fournissant des mots pour l'exprimer. Le système qui souffre est l'un des plus anciens du cerveau. Les singes souffrent mais ne peuvent le décrire par des mots. Les humains en sont capables. Mais les primates et les humains souffrent de la même façon. Avec des structures cérébrales très similaires. Le niveau supérieur du cerveau, le néocortex, indique seulement quels sont les sentiments qui sont en hausse. il ne souffre pas lui-même il est conscient de la souffrance et en parle. Il se souvient de la vie, de l'enfance et il y pense, mais la partie qui souffre reste enfermée dans sa tanière, attendant le moment opportun et la thérapie adaptée.

Auteur: Janov Arthur

Info: La guérison primale - Les mots ne suffisent pas. Comment libérer l'incroyable puissance des sentiments

[ hyper-structure ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bouddhisme

A une autre occasion, elle a confié que les principes bouddhiques de contrôle de soi et de paix intérieure avaient été déterminants pour l'aider à supporter le temps passé enfermée. Elle "acceptait" les circonstances dans lesquelles elle vivait et essayait seulement d'influer sur les aspects de la vie qui étaient encore sous contrôle. "J'ai tout simplement cessé de me plaindre que ma famille me manque, expliqua-t-elle en 1996. Je n'avais aucune influence sur la situation alors j'ai appris à contrôler mes pensées".
La maîtrise. Le self-contrôle. Suu Kyi les évoque souvent comme un but de développement personnel. On ne peut pas tout influencer autour de soi. La seule chose qu'on soit certain de contrôler, ce sont ses propres pensées et actions. En soi-même, en un certain sens, on peut toujours être libre. Même dans des conditions strictes, il existe toujours une marge de manoeuvre.

Auteur: Bengtsson Jesper

Info: Aung San Suu Kyi : Un pays, une femme, un destin

[ indépendance ]

 

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anorexie

Ils m'ont dit qu'un mois avait passé. Comment aurais-je pu le savoir, murée je ne connais plus le temps. Ils se sont fâchés en voyant la ligne noire horizontale, en lisant chaque matin le rapport de l'infirmière du soir: "A pleuré. N'a rien mangé. N'a rien dit. A regardé par la fenêtre."
Comment n'ont-ils pas honte ? Moi, j'ai mille fois honte pour eux, je suis meurtrie de honte et de révolte. Ils poussent leur satire burlesque à l'extrême, ils ont des yeux menaçants et se complaisent dans leur chantage dérisoire: " Si tu ne grossis pas d'un kilo, tu ne verras pas ta mère." Ils sont fous, ils croient donc que je veux la voir cette geôlière aux yeux d'épervier qui fait semblant de " remplir son devoir " ? Ils croient vraiment que j'espère la voir entrer dans cette chambre, avec son air de chien battu, comme si c'était elle qui avait été enfermée ?

Auteur: Valère Valérie

Info: Le pavillon des enfants fous

[ thérapie ] [ menaces ]

 

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matérialisme

La vérité est qu’il n’existe pas en réalité un "domaine profane", qui s’opposerait d’une certaine façon au "domaine sacré" ; il existe seulement un "point de vue profane", qui n’est proprement rien d’autre que le point de vue de l’ignorance. C’est pourquoi la "science profane", celle des modernes, peut à juste titre, ainsi que nous l’avons déjà dit ailleurs, être regardée comme un "savoir ignorant" : savoir d’ordre inférieur, qui se tient tout entier au niveau de la plus basse réalité, et savoir ignorant de tout ce qui le dépasse, ignorant de toute fin supérieure à lui-même, comme de tout principe qui pourrait lui assurer une place légitime, si humble soit-elle, parmi les divers ordres de la connaissance intégrale ; enfermée irrémédiablement dans le domaine relatif et borné où elle a voulu se proclamer indépendante, ayant ainsi coupé elle-même toute communication avec la vérité transcendante et avec la connaissance suprême, ce n’est plus qu’une science vaine et illusoire, qui, à vrai dire, ne vient de rien et ne conduit à rien.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne" pages 98-99

[ aveuglement ] [ limites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

À ce stade, toute la planète est enfermée, figurativement, dans une pièce qui représente l'équivalent socioculturel d'Hannibal Lecter. Quelqu'un de raffiné et de grand goût, imprégné d'une grâce et d'un charme indélébiles, qui distrait ses victimes par l'éclat de son intelligence tout en affinant sa lame. Il peut donc dîner, solitaire, en mangeant leur foie, festin invariablement éclairé aux chandelles et accompagné de grande musique et de bon vin. Un rituel répété sans cesse, toujours caché, toujours nié, afin de pouvoir le perpétuer. La pathologie de Lecter est si parfaite que du plus profond du mépris qu'il a pour les inférieurs dont il se nourrit, il s'avance comme leur sage et leur thérapeute, incomparablement doué d'une capacité à expliquer leurs sentiments les plus intimes, professant être leur sauveur. Son succès a besoin d'être compris et exalté par ceux quil déguste. En bref, tant que Lecter est capable de conserver son masque de gentillesse omnipotente, il est impossible de l'arrêter. L'esprit d'Hannibal Lecter est donc au cœur d'une "civilisation" européenne expansionniste qui a englouti la planète.

Auteur: Churchill Ward LeRoy

Info: A Little Matter of Genocide: Holocaust & Denial in the Americas 1492 to the Present

[ nord-sud ] [ analogie ]

 

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heimatlos

Anne, je ne veux pas vivre... Écoute, la vie est belle, mais je ne peux pas la vivre. Je ne peux même pas l'expliquer. Je sais que ça semble idiot... mais si tu savais ce que je ressens. D'être en vie, oui, exister, mais de ne pas pouvoir la vivre. C'est là que le bât blesse. Je suis comme une pierre... enfermée et hors de tout ce qui est réel... Anne, connais-tu un truc pareil, entends-tu ???  J'aimerais, ou je pense que j'aimerais, souffrir de quelque chose, car alors je pourrais être courageux, mais ne pas mourir, et pourtant... et pourtant être derrière un mur, à regarder tout le monde s'intégrer là où je ne peux pas, à m'exprimer derrière un mur gris et brumeux, à vivre mais à ne pas y parvenir, ou y parvenir de travers... à tout faire de travers... crois-moi, (le peux-tu ?)... ce qui ne va pas. Je veux être à ma place. Je me sens comme le juif qui se retrouve dans le mauvais pays. Je n'en suis pas un des rouages. Je ne suis pas partie prenante. Je suis pétrifié.

Auteur: Sexton Anne

Info: Anne Sexton: A Self-Portrait in Letters

[ déconnecté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel