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dernières paroles

Vois comme elles sont enflées, il est temps de partir.

Auteur: Anne d’Autriche

Info:

[ . ]

 

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révélateur

L'âme vile est enflée d'orgueil dans la prospérité et abattue dans l'adversité.

Auteur: Epicure

Info:

 

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existence

Ces rides, ce n'est rien.
Ces cheveux gris, rien non plus.
Ce ventre qu'ont distendu
Les nourritures du passé,
Ces chevilles douloureuses
Et enflées,
Mon cerveau qui s'embrume,
Ce n'est rien.
Je suis toujours le petit garçon
Qu'embrassait ma mère.

Auteur: Spragg Mark

Info: Une vie inachevée, Mark Strand, Not dying

[ permanence ] [ nostalgie ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

impuissance

Mes rêves sont des visions absolument identiques qui reviennent inlassablement, je fais toujours le même rêve. Je suis sous le porche de notre immeuble, au pied de l'escalier, derrière la porte cochère au verre armé inexpugnable, renforcée d'une armature de fer, et j'essaie d'ouvrir la serrure. Il y a une ambulance dans la rue, les silhouettes des infirmiers, floues à travers la vitre, sont d'une taille surnaturelle, leurs visages enflés sont entourés d'un halo, comme la lune. La clé tourne. Je m'escrime en vain.

Auteur: Szabo Magda

Info: la porte

[ onirisme ]

 

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décrépitude

Tout juste en état de marche, comme moi : membres enflés, arthrite, insomnie, à la fois constipation et incontinence, les hautes et basses marées des enfers du vieillissement. Dans mes veines du matin, le sang s'écoule avec une lenteur de mélasse. Mon corps me fait défaut, mon esprit aussi. Lorsque mon corps fonctionne, on dirait que c'est indépendamment de mes désirs, et mon esprit oublie régulièrement ce que sont ces désirs, sans parler de savoir où j'ai posé mes clefs ou mes lunettes de lecture. On pourrait dire que chaque jour est une aventure.

Auteur: Alameddine Rabih

Info: Les vies de papier

[ dégradation ] [ sénescence ]

 

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christianisme

Tu [Jésus] as commencé par te fabriquer une filiation fabuleuse, en prétendant que tu devais ta naissance à une vierge. En réalité, tu es originaire d'un petit hameau de Judée, fils d'une pauvre campagnarde qui vivait de son travail. Celle-ci, convaincue d'adultère, avec un soldat Panthère, fut chassée par son mari, charpentier de son état. […] tu te rendis en Egypte, y louas tes bras pour un salaire, et là, ayant appris quelques-uns de ces pouvoirs magiques dont se targuent les égyptiens, tu revins dans ton pays, et enflés des merveilleux effets que tu savais produire, tu te proclamas Dieu.

Auteur: Celtus dit Celse

Info: Discours vrai contre les chrétiens

[ historique ] [ tromperie ] [ démystification ]

 

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portrait

A le voir, on dirait un sorcier de village. Le crâne nu, cuivré, bossué comme un antique chaudron, l'oeil petit, oblique et luisant, la face camuse, la narine enflée, il ressemble avec sa barbe courte, rare et dure, à un Socrate sans philosophie et sans la possession de soi-même. Il surprend, il choque le regard. Il a l'air à la fois farouche et câlin, sauvage et familier. Un Socrate instinctif, ou mieux, un faune, un satyre, un être à demi-brute, à demi-dieu, qui effraie comme une force naturelle qui n'est soumise à aucune loi connue. Oh ! oui, c'est un vagabond, un vieux vagabond des routes et des faubourgs.

Auteur: France Anatole

Info: A propos de Paul Verlaine, dans le journal "Le temps", février 1890

[ inquiétant ] [ écrivain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

naissance

Cette île, Ambahy, est de tous les regrets. À mes lèvres, j'ai porté le sel de ses plages et j'ai revu de mes yeux médusés la mère que l'on nous raconte née des lumières se donner à l'océan. Elle a ouvert son ventre et l'ombre en elle s'est engouffrée. Chante comme en une veillée de légendes : "L'ombre a enflé le ventre de la mère et nous a créés noirs et miséreux." Chante encore : " Dans le noir, nous retournerons. Dans le noir, nous retomberons. Dans le noir du ventre. Dans le noir de la tombe. " La mère s'est effacée comme une onde sur les dunes et je me demande encore si je n'ai pas rêvé. Silence. Le vent entrouvert vomit des silences. Cette île est de tous les regrets.

Auteur: Raharimanana Jean-Luc

Info: Nour, 1947

[ Madagascar ] [ obscurité ] [ océanique ]

 

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littérature

Le ciel seul offrait un peu de variété. Même lorsqu'il formait une parfaite unité bleue, pure toile de fond, scène vide, on sentait bien que les nuages patientaient en coulisse au-delà de l'horizon, préparant mille façons de ne pas rater leur entrée: par moutonnement eczémateux, par fils croisés, plaques tenaces, coulées, par zébrures ou par diffusion, se défaisant en fibrilles comme au contact de l'air, se tassant comme des semences en forme d'organes d'où jaillissait la pluie. On les voyait légers, profilés, étincelants, indécis, flous - entrouverts ou déchirés. S'ils survenaient principalement en bandes, certains anachorètes ou francs-tireurs passaient à d'autres altitudes sans se mêler, s'ignorant, tout enflés d'un dédain montgolfier. Parfois, sans prévenir, l'un d'eux se suicidait en soluté crémeux, laissant en souvenir de lui quelque nébulosité pellucide, flottant survêtement d'ange gardien."

Auteur: Echenoz Jean

Info: l'équipée malaise

[ nature ] [ eau ] [ vapeur ]

 

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obèse

Donna Toscana était devenue une femme imposante... Ses chevilles enflées ressemblaient à des goitres. Ses minuscules chaussures semblaient prêtes à éclater sous la pression de ses cent-vingt-cinq kilos. Une douzaine de seins superposés semblaient s'écraser sur sa poitrine. Elle était bâtie comme une pyramide, sans hanches. Ses bras étaient si charnus qu'ils ne tombaient pas à la verticale, mais faisaient un angle avec son corps ; ses doigts enrobés de graisse évoquaient des saucisses. Elle n'avait quasiment pas de cou. Quand elle tournait la tête, les bourrelets de chair se déplaçaient avec la lenteur mélancolique de la cire molle. On voyait son crâne rose à travers ses cheveux blancs clairsemés. Son nez était mince et exquis, mais ses yeux évoquaient deux raisins noirs écrasés. Dès qu'elle parlait, ses fausses dents jacassaient dans l'idiome qui leur était propre.

Auteur: Fante John

Info: Bandini

[ littérature ]

 

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