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humour

Des étudiant en médecine reçoivent leur premier cours d'anatomie avec un vrai humain.
Ils sont tous réunis autour d'une table d'opération avec le corps recouvert d'un drap blanc. Le professeur leur dit:
- en médecine, il faut avoir 2 qualités importantes. La première est qu'il ne faut pas être dégouté.
Là dessus,le professeur retire le drap, enfonce un doigt dans l'anus du mort et quand il l'a retiré, il suce son doigt.
- Allez faites la même chose que moi
Après quelques hésitations les étudiants font de même et sucent leur doigt aussi.
Quand tout le monde à fini le prof les regarde et leur dit:
- la seconde qualité c'est l'observation, j'ai enfoncé mon majeur et j'ai sucé mon index!.

Auteur: Internet

Info:

[ dégueu ]

 

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langage

La supériorité de la langue belge sur la langue française n'est sans doute plus à démontrer. Je voudrais cependant en citer l'un des exemples les plus frappants en guise de prologue à une anecdote que je m'en vais vous narrer. Chez nos amis français, une porte comporte trois positions principales : fermée, ouverte et entrouverte. Chez nous autres, gens d'en deçà Quiévrain, la même porte en comporte quatre : fermée, ouverte, entrouverte et "contre". "Laisse la porte contre!" est une expression qu'aucun gosier mangeur de grenouilles ne prononcera jamais. Et pourtant elle dit si bien ce que ça veut dire, car cette position existe (la porte touche le chambranle, mais n'y est pas enfoncée). Mais aucun mot de la langue de Molière ne l'exprime.

Auteur: Geluck Philippe

Info: Geluck se lâche

[ précision ]

 

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art pictural

Son incomparable nudité blanche rayonne sur un fond de crépuscule. Ses bras musclés, les bras d'un garde prétorien accoutumé à bander l'arc et à manier l'épée, sont levés selon un angle gracieux et ses poignets liés sont croisés juste au-dessus de sa tête. Son visage est légèrement tourné vers le ciel et ses yeux grands ouverts contemplent avec une profonde sérénité la gloire céleste. Ce n'est pas la souffrance qui erre sur sa poitrine tendue, son ventre rigide, ses hanches légèrement torses, mais une lueur d'un mélancolique plaisir, pareil à la musique. N'étaient les flèches aux traits profondément enfoncés dans son aisselle gauche et son côté droit, il ressemblait plutôt à un athlète romain se reposant, appuyé contre un arbre sombre dans un jardin.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Confessions d'un masque, p. 43. A propos du Saint Sébastien de Guido Reni, peint v. 1615. Mishima aurait eu son premier émoi sexuel à la vue de cette oeuvre.

[ maniérisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

psychiatrie française

Mes expériences de voyage [à Paris] sont pauvres. J’ai parlé à [Pierre] Janet et suis très déçu. Il n’a que des connaissances tout à fait primitives de la dem. pr.* Aux choses plus récentes, vous inclus, il ne comprend rien du tout. Il est enfoncé dans ses schémas, et, soit dit en passant, il n’est qu’une intelligence, mais pas une personnalité, un plat causeur et le type du bourgeois médiocre. […] Tout cela m’a fait une impression indiciblement puérile, et le moins puéril n’est pas la fumée des hauteurs qui embrume toutes les têtes dans une telle clinique. Ces gens ont cinquante ans de retard ! Cela m’a porté sur les nerfs, de sorte que j’ai renoncé à Londres, où il y a encore bien moins à chercher.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans la "Correspondance Jung-Freud, tome 1 : 1906-1909", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, pages 118-119, lettre du 28 juin 1907 *dementia praecox

[ point de vue extérieur ] [ critique ] [ vacherie ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bavarde

Elle parlait, elle parlait, elle parlait, elle parlait. Et elle venait me parler encore. Je suis maîtresse dans ma maison. Et cette grosse servante ne faisait rien d’autre que parler, parler, encore parler. Elle était partout où je me trouvais, elle arrivait et commençait à parler. Elle parlait de tout et de rien, ça lui faisait le même effet. La renvoyer pour ça ? J’aurais dû lui payer ses trois mois. En plus, elle était bien capable de me jeter un mauvais sort. Et jusque dans la salle de bains : et ci et ça et autre chose. Je lui ai enfoncé la serviette dans la bouche pour qu’elle se taise. Elle n’est pas morte de ça, mais de ne plus pouvoir parler : les paroles ont éclaté à l’intérieur.

Auteur: Aub Max

Info: Crimes exemplaires

[ casse-pieds ] [ meurtre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

légiste

Un après-midi - j'ai environ douze ans -, je suis au bord du ruisseau à truites qui coule non loin de notre maison de campagne, près de Baldwin, au Michigan. Tout à coup, des ossements qui affleurent sur le sable de la rive attirent mon attention. Il faut dire qu'à cette époque, j'hésite avant de jeter ma ligne à l'eau, surtout quand les truites mordent ! Et ces os sont tout simplement intrigants. Je m'avance vers la rive, retire quelques os du sable. D'autres sont enfoncés dans la boue noire, tout juste sous la surface du lit du ruisseau. Je suis convaincue d'être tombée sur des bois de cerf, ainsi que sur des côtes et un pelvis. Je décide de ne pas entrer avant d'avoir retrouvé chaque morceau de squelette.

Auteur: Craig Emily

Info: Secrets de cadavre

[ vocation ] [ amorce ]

 

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sécularisme

Si les racines de l'État n'avaient pas été profondément enfoncées dans le passé romain, l'État médiéval se serait dissout dans l'Église et l'Église dans l'État, et l'on ne voit pas comment le concept moderne de la séparation entre la conscience religieuse et l'État aurait pu se développer, ou même aurait pu naître.

Là est le secret de la différence profonde, bien plus profonde encore qu'on ne croit entre États chrétiens et États musulmans. L'Islam apporte non seulement une religion, mais un droit, une politique dont on chercherait vainement l'équivalent dans l'Évangile. [...] Impossible de toucher à quoi que ce soit sans rencontrer, sans risquer d'offenser le dogme. Et comme droit, politique, usages sont rudimentaires, constitués pour une société peu évoluée, c'est une tâche surhumaine d'adapter la société musulmane à la vie moderne.

Auteur: Lot Ferdinand

Info: La fin du monde antique et le début du Moyen Âge

[ monothéismes ] [ laïcité ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain-sur-écrivain

Ainsi Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski avait l’air d’un ouvrier robuste ; en outre, on sentait nettement en lui le dressage militaire. Cependant, sous le coup du destin cruel qui, inexorablement, l’avait frappé, il semblait pétrifié de chagrin ; au demeurant, maladroit, lourdaud et silencieux. Son visage pâle, hâve, terreux, parsemé de taches rouge foncé, ne s’éclairait jamais d’un sourire. Et il n’ouvrait la bouche que pour de brèves phrases à propos d’une chose précise. Un bonnet enfoncé jusqu’aux sourcil accentuait le regard morose, fixe et malveillant. Du reste, le plus souvent, la tête restait penchée en avant et les yeux baissés. Les prisonniers ne l’aimaient guère. Tout en reconnaissant son autorité morale, ils évitaient de lui adresser la parole et le regardaient d’un œil presque haineux. S’en rendant compte, il se tenait à l’écart de tout le monde. Rares étaient les occasions où, la tristesse devenant insupportable, il engageait la conversation avec quelque prisonnier.

Auteur: Martyanov P. K.

Info: "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 97

[ portrait ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nuit à la belle étoile

Nous fîmes halte, cette première nuit, dans un ravin profond, bordé de gros sapins. Quelques troncs abattus nous fournirent des bûches pour le feu et nous pûmes préparer le thé et le dîner.

Puis Ivan choisit avec soin deux troncs d’arbres, dont il équarrit un côté à l’aide de sa hache. Il les disposa parallèlement, les deux faces taillées se regardant, puis les fixa ensemble à l’aide de deux gros coins enfoncés à chaque extrémité, qui les maintenaient séparés l’un de l’autre par une dizaine de centimètres. Dans la large fente ainsi obtenue, il plaça des charbons ardents ; immédiatement le feu se mit à courir sur toute la largeur des troncs.

- Maintenant, le feu va durer jusqu’à demain matin, me dit-il. Les prospecteurs appellent cela une naïda ; été comme hiver, lorsque nous errons dans les bois, nous nous couchons toujours auprès d’une naïda. C’est extrêmement efficace ! Vous allez d’ailleurs pouvoir en juger par vous-même.

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, page 22

[ technique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

prison

- Je ne vais plus pouvoir aller à l'école, gémit-elle, je ne reverrai plus Lolotte, ma meilleure copine...
- Lolotte n'était pas une bonne fréquentation pour toi, ma puce, décréta P'pa. Quand on se met du rouge à lèvres avant d'avoir de vrais nichons, c'est qu'on est destiné à tourner pas comme il faut. Quant à l'école, avec les notes que tu y collectionnais, ce ne sera pas une grosse perte. M'man et moi, on se chargera de t'apprendre ce qui est vraiment utile dans la vie.
Florentin, lui, n'était pas fâché de ne plus avoir à se rendre au collège. Beaubec, le prof de maths, lui en avait fait voir de toutes les formules, aussi se plaisait-il à l'imaginer écrabouillé sous une lourde plaque de béton, une calculette enfoncée dans chacun de ses orifices naturels. Ça avait du bien, la fin du monde, au bout du compte, même si çà ôtait tout espoir de constituer une équipe de foot.

Auteur: Tarvel Brice

Info: Enfin l'Apocalypse

[ lycée ]

 

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