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rencontre

Nos regards s'enlacent, impossible de se quitter des yeux, et sans prononcer un mot, nous nous disons beaucoup.

Auteur: Pittacus Lore

Info: Numéro quatre

[ dialogue ] [ oeil ]

 
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crépuscule

L'automne et sa pluie ventent au-dessus des terres obscures; grandes et sans issue les solitudes de la mort s'enlacent.

Auteur: Holst Adriaan Roland

Info:

[ saisons ]

 

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poésie

Mélisande : Comme nos ombres sont grandes ce soir !
Pelléas : Elles s'enlacent jusqu'au fond du jardin... Oh ! Qu'elles s'embrassent loin de nous !

Auteur: Maeterlinck Maurice

Info: Pelléas et Mélisande

[ couple ]

 

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songes

Les rêves dorment dans l'épaisseur du sommeil.

Serpents lovés qui se déroulent lentement

Lorsque nous atteignons la profondeur du songe

Et qu'ils perçoivent la chaleur de notre corps.

Alors, ils nous enlacent vers d'autres mondes,

Nous abandonnent nus sur des plages obscures,

Et vont se rendormir aux limbes de la nuit.

Auteur: Brauquier Louis

Info: Je connais des îles lointaines...

[ poème ]

 

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zen gaïa

Les racines de tous les êtres vivants sont liées entre elles. Au plus profond du fondement de l'être elles s'enchevêtrent et s'enlacent. Cette compréhension s'exprime par le terme non-dualité. Si nous examinons les choses en profondeur, nous découvrons que nous n'avons pas d'identité propre, un moi qui n'inclurait pas le soleil et le vent, la terre et l'eau, les créatures et les plantes, les uns les autres.

Auteur: Halifax Joan

Info:

[ appartenance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aube

Incorporelle, la clarté du matin danse. Comment ne pas voir dans la clarté du matin, dans sa danse parfaite qui est métamorphose, une pluralité de formes qui, tissées et détissées, ne prennent pas corps, se transforment inlassablement ? Elles naissent et se défont ; elles s'enlacent et se retirent ; elles se cachent pour réapparaître, comme le fait l'homme quand il est enfant et qu'il joue, ou quand il joue à ces jeux où s'éternise l'enfance : la musique, la poésie.

Auteur: Zambrano Maria

Info: Apophtegmes, p 60

[ naissance ] [ levant ] [ naitre ]

 

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femmes-hommes

[...] je prends mon petit-déjeuner au lit, tout en ressassant le souvenir de l'étrange mécanique des relations unissant un homme et une femme. Je songe à ma relation avec James comme à une longue danse complexe. Parfois la rythmique devient presque tribale, agressive, les talons piétinent, les poings sifflent dans l'air, les bouches grimacent. D'autres fois, chacun s'appuira sur l'autre, affichant un sourire rêveur, le rythme ralentit doucement, les bras s'enlacent et se nouent autour des corps, s'attirent, les coeurs s'harmonisent, les paupières se ferment. La plupart du temps, cependant, les pas s'entrelacent, habiles, avancent, reculent, encerclent, hésitent, marquent une pause.

Auteur: Marsh Willa

Info: Le prix de l'innocence, p. 38-39

[ couple ] [ complexité ]

 

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contemplation nocturne

Si, par une nuit d'hiver, un voyageur, de l'extérieur de la ville de Malbork, se penche sur la pente raide sans craindre le vent ou le vertige, observe en bas l'ombre qui s'accumule, le réseau de formes qui s'enlacent, tissu de lignes qui se croisent sur le tapis de feuilles autour d'une tombe vide éclairée par la lune - Quelle histoire attend son dénouement là en-bas ? Se demande-t-il, inquiet d'en connaitre l'histoire.

(variante)

Si par une nuit d'hiver un voyageur, en s'éloignant de Malbork, penché au bord de la côte escarpée, sans craindre le vertige et le vent, regarde en bas dans l'épaisseur des ombres, dans un réseau de lignes entrelacées, dans un réseau de lignes entrecroisées sur le tapis de feuilles éclairées par la lune autour d'une fosse vide - Quelle histoire attend là-bas sa fin ? demande-t-il, anxieux d'entendre le récit.


Auteur: Calvino Italo

Info: Si, par une nuit d'hiver, un voyageur. P 276

[ traductions comparées ] [ imagination ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

poème

Flic-flac,
Ravis des gamins s'éclaboussent
Dans les flaques
En mouillant leurs frimousses amusées
Sous l'ondée.
Les gouttes de pluie
Tambourinent à la fenêtre,
Chassant l'ennui,
Sans y paraître.
La mer clapotte,
Les bateaux dansent
Sur deux notes,
En cadence,
Au bord de l'anse.
Deux amoureux s'enlacent,
Et s'embrassent
Sous la pluie,
Ils ne sont qu'elle et lui,
Autour d'eux tout s'efface,
Ils ne voient plus le temps qui passe.
Au loin, sur le quai, les marins,
Tout de jaune vêtus,
De la pêche à peine revenus,
Se passent de mains en mains
Leur butin,
Puis iront se mettre à l'abri
Dans l'estaminet plein de bruit.
L'eau ruisselle le long des caniveaux,
Elle rattrapera plus loin la rivière,
Emportant par monts et par vaux,
Les débris de la terre,
Rinçant l'asphalte, en toute hâte.
Le ciel tout empanaché de gris
S'assortit à la mer.
Les mouettes poussant leurs cris
Suivent les vagues éphémères
Et accompagnent le ressac.
Flic-flac
Sous l'averse,
Qui toujours se déverse,
Le jour décline
Bientôt tout sera fondu
Confondu,
Entre la bruine
Et l'obscurité de la brune.

Auteur: Internet

Info: Contributrice Morgane

[ . ]

 

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déclaration d'amour

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer;
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant souvent par un baiser.
Combien de fois jadis j'ai pu dire : "Je t'aime!"
Alors, avec grand soin, nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d'une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand, sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.
Et, comme chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain
Qu'importeront alors les rides du visage,
Si les mêmes rosiers parfument le chemin?
Songe à tous les printemps qui dans nos coeurs s'entassent.
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens;
C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,
Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain!
En ce cher amour qui passe comme un rêve
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève,
Pour le ressavourer plus tard avec lenteur.
J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours.
Je serais riche alors d'une richesse rare,
J'aurais gardé tout l'or de mes jeunes amours,
Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève
Ma mémoire parfois me rendra la douceur;
Car de ce cher amour qui passe comme un rêve
J'aurais tout conservé dans le fond de mon coeur.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et tu me parleras d'amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans...
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs!

Auteur: Gérard Rosemonde

Info: Le dernier rendez-vous

[ poème ]

 

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