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nature modèle

Les organismes naturels, presque sans exception, présentent, lorsqu'on les observe de près, une fonctionnalité vraiment admirable de toutes leurs parties par rapport au tout, fonctionnalité qui n'est cependant pas le résultat d'un calcul humain, mais d'un processus naturel. De la même manière, nous pouvons observer dans de nombreuses institutions sociales une fonctionnalité frappante par rapport à l’ensemble. Mais à y regarder de plus près, ils ne s'avèrent toujours pas être le résultat d'une intention visant ce but, c'est-à-dire le résultat d'un accord des membres de la société ou d'une législation positive. Eux aussi se présentent à nous plutôt comme des produits " naturels " (dans un certain sens), comme des résultats involontaires du développement historique. Il suffit, par exemple, de penser au phénomène de l'argent, une institution qui sert dans une large mesure au bien-être de la société, et qui pourtant, dans la plupart des pays, n'est en aucun cas le résultat d'un accord visant à sa création. en tant qu'institution sociale ou de législation positive, mais il est le produit involontaire du développement historique. Il suffit de penser au droit, au langage, à l'origine des marchés, à l'origine des communautés et des États, etc. Or, si les phénomènes sociaux et les organismes naturels présentent des analogies quant à leur nature, leur origine et leur fonction, il est clair d'emblée que ce fait ne peut rester sans influence sur la méthode de recherche dans le domaine des sciences sociales en général et de l'économie en particulier...   

Or, si l'État, la société, l'économie, etc., sont conçus comme des organismes ou comme des structures qui leur sont analogues, l'idée de suivre des directions de recherche dans le domaine des phénomènes sociaux similaires à celles suivies dans le domaine de la nature organique s'impose facilement. L'analogie ci-dessus conduit à l'idée de sciences sociales théoriques analogues à celles qui sont le résultat de recherches théoriques dans le domaine du monde physico-organique, à la conception d'une anatomie et d'une physiologie des " organismes sociaux " d'État, de société, d'économie, etc. 


Auteur: Menger Carl

Info: Enquêtes sur les méthodes des sciences sociales

[ émergence organique ]

 

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interaction

La musique influencerait le goût de l'emmental, selon une expérience suisse
L'emmental est sensible à la musique : telle est la conclusion d'une expérience menée pendant plusieurs mois par la Haute école des arts de Berne, dans une cave d'affinage de Berthoud, dans le nord-ouest de la Suisse.
Après six mois et demi d'affinage au son du rock de Led Zeppelin, de la musique de Mozart ou du rap d'A Tribe Called Quest, les organisateurs ont annoncé jeudi 14 mars que les fromages de Beat Wampfler, fromager-affineur de cette commune située dans la vallée de l'emmental, présentaient des goûts différents, en lien avec les mélodies qu'ils avaient "écoutées".
Le top, le fromage affiné au hip-hop
"Nous avons fait deux enquêtes, l'une scientifique, l'autre avec un jury d'experts [culinaires] et les deux sont arrivées à la conclusion qu'il y a des différences de goût et de parfum, selon la musique avec laquelle le fromage a été affiné. Cela nous réjouit beaucoup que cette expérience produise un résultat si positif", s'est félicité Peter Kraut, directeur adjoint du département musique de la Haute école des arts de Berne et porte-parole du jury.
Depuis août dernier, les petites meules de fromage étaient installées dans des boîtes en bois ouvertes avec en dessous une enceinte leur diffusant de la musique en continu. Au programme : La Flûte enchantée de Mozart, de la techno, Stairway to Heaven de Led Zeppelin ou encore un morceau du groupe de hip-hop A Tribe Called Quest.
Un fromage non sonorisé servait de référence, tandis que d'autres étaient bercés par des sons continus de différentes fréquences. "Le groupe de fromages qui a écouté du hip-hop et de la fréquence basse était vraiment sur des notes beaucoup plus douces, beaucoup plus florales", a jugé le chef cuisinier suisse Benjamin Luzuy, qui faisait partie du jury d'experts. Selon le communiqué de presse de la Haute école des arts de Berne, "le fromage soumis au hip-hop se révèle particulièrement fruité tant en termes d'odeur que de goût et se distingue donc clairement des autres échantillons".

Auteur: Internet

Info: franceinfo avec AFP, le 14 mars 2019, à Berthoud, en Suisse

[ végétaux ] [ animaux ]

 
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magouilles

Mimi Marchand, la reine de la presse people, condamnée pour trafic de drogues – elle fut interpellée conduisant un camion doté de 500 kilogrammes de haschisch – s’est fait prendre en photo dans le bureau de M. Macron en juillet 2017. Celle qui n’hésite pas à exposer l’intimité des gens pour les intimider et à utiliser ses sources pour détruire sur commande tel ou tel individu, a été la personne en charge d’introniser M. Macron auprès des Français. Mimi Marchand, ou la marchande de secrets ayant fait les beaux jours de la presse people depuis vingt ans, capable de faire taire une information, fut-elle d’intérêt public, en quelques instants, de montrer et d’exposer des corps nus pour les humilier ou les consacrer.
Pour peu qu’on la paye bien.
Mimi Marchand et ses jours de prison, ses réseaux dans la mafia et la police, ses hommes de main et paparazzi, ses menaces et ses violences, ses enveloppes d’argent liquide qui en ont achevé plus d’un, est une très proche d’Emmanuel et de Brigitte Macron. Et cette même Michèle Marchand a été présentée à Brigitte Macron-Trogneux par son "ami" Xavier Niel, dans son hôtel particulier, afin de faire taire une information, et de transformer Emmanuel Macron, alors illustre inconnu, riche banquier ayant utilisé les réseaux de l’Etat pour faire sa fortune, s’interrogeant sur son avenir, le transformer en un gendre idéal, et susciter une sympathie que rien dans son parcours ne faisait naître. L’opération, à en croire les auteurs de l’ouvrage, a été un succès, puisqu’elle aurait été directement à l’origine des - pas moins de - 29 unes dithyrambiques que Paris Match et quelques autres ont octroyé à Emmanuel Macron et sa femme en quelques mois. (Vingt-neuf unes.)
Mais comment un seul individu, une femme comme Mimi Marchand aurait-elle pu, seule, ou avec l’appui d’un seul milliardaire, provoquer une telle conversion ? Cela semble trop gros. Et cela l’est. Il se trouve en effet que nous commençons à recouper les choses et les non-dits qui habitent ces enquêtes. Le propriétaire de Paris Match, Arnaud Lagardère, dont les auteurs disent que Mimi Marchand est la véritable directrice de la rédaction, a par ailleurs été client d’Emmanuel Macron pendant sa période à Rothschild...

Auteur: Branco Juan

Info: Crépuscule

[ personnage balzacien ] [ pouvoir ] [ France ]

 

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tromperie

Il est une plante qui donne de grandes fleurs blanches, qui se replient la nuit en prenant la forme d'un doigt : la Datura.
Les graines de cette plante, qui nous vient du nouveau monde, contiennent un psychotrope puissant, la scopolamine. Administrée à forte dose c'est la mort.
Avec des doses plus faibles et répétées : des lésions irréversibles dans l'encéphale. Les effets avec des petites doses bien contrôlée sont alors : confusion, perte de mémoire, perte de jugement, obéissance à n'importe quel ordre. En général avec perte de tout souvenir de ce qui a pu être faite sous l'effet de la drogue. Une personne intoxiquée à la scopolamine (moins d'un demi-milligramme suffit) conserve une allure et un comportement apparemment normaux. On peut ainsi délivrer les doses de toutes sortes de manière, par inhalation, diluées dans une boisson. Un reportage en Colombie montre une prostituée d'une vingtaine d'année qui utilise la scopolamine depuis plusieurs années. Elle raconte comment elle entourloupe ses clients : "Je leur donne dans une boisson, ou je leur souffle la poudre sous leur nez pour qu'ils la respirent". Et use aussi de cette une technique plus élaborée. Après s'être bouché les trous de nez avec du coton pour éviter de respirer la drogue, elle en passe sur sa lèvre supérieure. Quand elle embrasse un client, celui-ci absorbe aussitôt cette "poudre du diable" en inspirant et l'effet est immédiat. Elle ajoute qu'elle ne sait combien d'hommes elle a ainsi drogués, dépouillés et rejetés à la rue sans qu'ils se souviennent même de l'avoir rencontrée. D'autres malfrats utilisent cette drogue pour dépouiller des gens, violer des femmes (qui ne s'en souviendront pas). Tout ceci étant confirmé lors de l'interview d'une responsable du centre de toxicologie de l'université de Bogota lors du même reportage. La police colombienne confirme tous ces aspects. Dans la même émission les journalistes interviewent un narcotrafiquant qui leur fournit cette drogue sous l'aspect d'une poudre blanche, de l'extrait des graines de Datura, décoloré par voie chimique. Il ést fait état de plusieurs enquêtes auprès de personnes de divers milieux qui ont été victimes de gens sachant manier cette drogue. Les voleurs peuvent alors tranquillement les emmener dans leur banque et leur demander de vider leur compte. Leurs victimes s'exécutent sans garder aucun souvenir de la façon dont elles se sont fait arnaquer.

Auteur: Mg

Info: 20 octobre 2013

[ astuce ] [ drogue ]

 

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agroalimentaire

Muriel Lienau est donc personnellement responsable du nouveau scandale révélé le 30 janvier 2024 par Radio France et Le Monde. Scandale qui mouille une fois de plus l’État français. Les "eaux de source" de Nestlé et ses "eaux minérales" - Hépar, Contrex, Perrier et Vittel – les forages les plus profonds de Nestlé dans les Vosges et le Gard, sont de plus en plus souillés, et de plus en plus souvent, de pesticides et de bactéries E.coli, que l’industriel traite illégalement.

La DGCCRF constate dès décembre 2020 que Nestlé applique des méthodes de purification non conformes à ses eaux en bouteille par injection de CO2 et de sulfate de fer, par microfiltration, et même par mélange avec l’eau du robinet qui, elle, a droit à davantage de traitements.

Nestlé prend l’initiative d’une réunion avec la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, fin août 2021 à Bercy directement. La multinationale avoue employer des méthodes interdites, pour raison de salubrité. La ministre n’informe pas la justice, ce qui est doublement illégal, au regard du droit français comme du droit européen.

Fort de son tort, Nestlé lui réclame l’assouplissement de la réglementation sur la purification de l’eau. Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, ordonne en octobre 2021 une enquête sur l’étendue des contaminations et des mesures de purification. Le rapport tombe en juillet 2022. Doublement consternant. Non seulement 100 % des usines Nestlé traitent l’eau avec des procédés interdits (charbon actif, ultraviolet, microfiltrage). Mais leurs dirigeants ont tenté à plusieurs reprises de tromper les agents des fraudes et des Agences régionales de santé en substituant de l’eau traitée à l’eau de source souillée, grâce à un appareil dissimulé. L’Agence régionale de Santé du Grand Est saisit alors le procureur qui ouvre une enquête préliminaire en novembre 2022 pour "tromperie" au code de santé publique.

En février 2023, nouvelle réunion secrète entre Nestlé Waters et la première ministre Élisabeth Borne. Une fuite dans la presse indique que "en réponse aux demandes de l’industriel", Élisabeth Borne accorde à Nestlé "la possibilité d’autoriser par modification des arrêtés préfectoraux la pratique de la microfiltration inférieure à 0,8 micron". Le procureur ouvre à son tour une enquête préliminaire le 7 juillet 2023, là encore pour "tromperie". On ne sait pas si l’une ou l’autre ministre sera visée par ces enquêtes.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/l_affaire_de_la_pizza_infanticide_le_crime_e_tait_industriel_.pdf

[ pollution ] [ dérogation ]

 
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enquêtes parapsychologiques

L’affaire Chiara Bariffi
Le 1er décembre 2002, aux abords du lac de Côme en Italie, une jeune femme d’une trentaine d’années est portée disparue. Après trois longues années de recherche le corps reste introuvable et la police décide de classer l'affaire.
C’est alors qu’un journaliste d’un journal local d’Italie, connaissant l’affaire, propose à la police de rencontrer un médium, qui pourrait apporter des informations. Ils prirent contact avec Maria Rosa Busi, une habitante de la région, infirmière de 55 ans renommée pour ses pouvoirs extralucides. Elle rencontra la mère de Chiara Bariffi qui lui donna une photo de sa fille. De suite la médium lui annonça que sa fille était morte. A partir de là la médium se sent irrésistiblement attirée par le lac. Maria Rosa Busi commença alors à faire le tour du lac de Côme pour arriver à un endroit, connu pour sa dangerosité, avec une profondeur de l'eau qui atteint plus de 150 mètres. La médium déclara que Chiara se trouvait à cet emplacement.
La police refusa toute collaboration avec la médium. Mais la famille décida de lui faire confiance et déboursa les moyens nécessaires. Une équipe de plongeurs professionnels entra en scène. Le 11 septembre, après plusieurs jours de recherche, une caméra sous-marine filmait une voiture à 120 mètres de profondeur. La police décida de ré-ouvrir l’enquête et d'agir, des plongeurs remontèrent alors la voiture dans laquelle on trouva le corps de Chiara Bariffi.


L’affaire Susanne Erbe
En Allemagne lors de l'année 2003 une jeune femme de 16 ans est retrouvée violée et assassinée dans un buisson. La police ne parvenant pas à résoudre l’affaire, c’est la mère de la jeune fille qui décide de contacter un détective médium qui prétend parler avec les morts.
Mme Erbe, 45 ans, expliqua auprès de la cour de Mannheim (Allemagne) qu’elle était sceptique mais elle témoigna : "Lors de cette séance, Susanne m’a dit que son meurtrier était un homme d’origine croate d’une vingtaine d’années". Via le médium il fut même possible de déterminer où le trouver, dans un garage de Mannheim.
La police, dubitative, mena néanmoins l'enquête sur cet homme, un employé du garage Mario Glavic, croate de 24 ans travaillant comme carrossier. L’homme avoua son crime. Après une soirée trop arrosée et en mal d’amour, il avait décidé de violer la première femme qui croiserait son chemin. Le sort tomba sur Susanne. Affolée elle s'était mise à crier et pour la faire taire Mario Glavic, prenant la première pierre qui tombait sous sa main, lui asséna un coup mortel à la tête.

Auteur: Internet

Info: Compil de quelques site web

[ paranormal ]

 

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cooptation

Ils sont assis autour d'une table circulaire, une quinzaine d'industriels français, responsables du développement durable dans différentes sociétés. En face d'eux, un chercheur du Collège de France, spécialiste des questions de climat. Nous sommes à l'automne 2010 alors que fait rage la querelle sur l'origine humaine ou non du bouleversement climatique. L'un des industriels pose au professeur une question que je trouve quelque peu désinvolte: "Mais pourquoi faudrait-il vous croire, vous plus que les autres?" Je m'étonne. Pourquoi met-il sur le même pied, comme s'il s'agissait d'une simple bataille d'opinions, les spécialistes du climat et ceux qu'on appelle les climato sceptiques - en dévoyant quelque peu le beau vocable de "sceptique"? Disposerait-il par hasard d'un instrument de mesure supérieur à celui du spécialiste? Comment ce simple apparatchik pourrait-il être en position de balancer les positions des experts selon un calcul par moins? Mais, surtout, comment ose-t-il parler de "croyance" à propos des sciences du climat? Décidément je trouve la question presque choquante, surtout de la part de quelqu'un dont le métier consiste à s'intéresser de près à la question écologique. La controverse a-t-elle tellement dégénéré au point que l'on puisse parler du sort de la planète comme si l'on était sur le plateau d'une joute télévisée en faisant semblant d'égaliser les positions?
Je me demande comment le professeur va répondre : est-ce qu'il va remettre à sa place le fâcheux en lui rappelant qu'il ne s'agit pas de croyance mais de fait? Est-ce qu'il va résumer à nouveau les "données indiscutables" qui ne laissent guère de place au doute? Or, voilà qu'à ma grande surprise, il répond dans un long soupir : "Si l'on n'a pas confiance dans l'institution scientifique, c'est très grave." Et de se mettre à déployer devant son auditoire le grand nombre de chercheurs impliqués dans l'analyse du climat, le système complexe de vérification des données, des articles et des rapports, le principe du jugement par les pairs, l'immense réseau des stations, des bouées dérivantes, des satellites, des ordinateurs qui assurent le flux des informations - puis il se met à expliquer, debout au tableau, les pièges des modèles nécessaires à la rectification des données ainsi que les doutes successifs qu'il a fallu lever sur chacun des points. "Et, dans l'autre camp, ajoute-t-il, qu'est-ce qu'on trouve? Aucun chercheur compétent dans le domaine disposant de l'équipement idoine." Pour répondre à la question posée, le professeur s'est donc servi de la notion d'institution comme du meilleur instrument pour mesurer le poids respectif des positions. Il ne voit pas de cour d'appel plus élevée. Et c'est bien pourquoi il ajoute que "perdre confiance" dans cette ressource serait, pour lui, "très grave".

Auteur: Latour Bruno

Info: Enquêtes sur les modes d'existence

[ sciences ] [ pouvoir ] [ environnement ]

 

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femmes-par-hommes

La sexualité des femmes après 60 ans
Aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies pour que chacune choisisse sa façon de vivre, avant la dernière étape de la grande vieillesse. En ayant par exemple une sexualité épanouie, si tel est son voeu. Pour une femme l'âge et la ménopause, accompagnée par le bouleversement en quelques mois de son équilibre hormonal, définissent clairement un "avant" et un "après". Les atteintes physiques apparaissent, et risquent d'entraver la sexualité. La sécheresse vaginale rend les rapports désagréables ou douloureux ; le relâchement des tissus peut entraîner une "descente des organes" gênant la pénétration ; l'évolution des seins gâche l'image de soi.
Sexualité après la ménopause : des réactions différentes
Certaines femmes vont se résigner : la sexualité devient trop compliquée, et, si elle était déjà difficile auparavant, si elle donnait peu de plaisir, était peu intéressante, la tentation sera grande d'arrêter les frais, et de se consacrer à des activités plus gratifiantes : les petits enfants, le bénévolat, les voyages… Les solutions sont infinies. Il y a tellement de choses que la vie a empêché de faire, on ne s'ennuie pas ! Parfois, la ménopause et ses troubles offrent la bonne excuse tant attendue pour enfin avoir le droit de dire non à une sexualité, qui aura toujours été plutôt subie.
Mais beaucoup de femmes ne réagissent pas ainsi : les traitements existent pour maintenir le corps en forme, lubrifiants et hormones permettent de gommer la plupart des inconvénients du vieillissement. Si la sexualité a été bonne, elle est une part de la vie à laquelle on ne veut pas renoncer, pour l'équilibre et la joie de vivre qu'elle apporte.
Un second souffle après la ménopause
Alors que certaines femmes âgées s'imaginent qu'elles ne sont plus conformes aux modèles sociaux de la séduction et se sentent coupables de leurs désirs érotiques, d'autres se trouvent libérées et découvrent avec surprise, comme un cadeau inespéré, ce corps toujours désirant et toujours sensible et cette imagination toujours débordante de projets et de fantasmes. Détachée de la reproduction (au diable la contraception et tous ses soucis !), la sexualité peut se voir investie comme plaisir.
Avoir tout son temps disponible permet d'envisager que certaines frustrations passées pourront enfin être affrontées, et résolues : les enquêtes apprennent qu'un nombre non négligeable de femmes ont davantage d'orgasmes après la ménopause, et que certaines ne l'ont connu pour la première fois qu'alors ! En plus, les multiples possibilités de rencontre de toutes les associations et activités organisées font que la solitude n'est plus une fatalité : l'aventure amoureuse et érotique est possible, et se révèle souvent d'une grande qualité, puisque rien (ni métier, ni enfant) ne l'entrave.
Même si l'inégalité est très grande devant les atteintes du vieillissement et les maladies, la marge de liberté réelle est souvent bien plus grande qu'on ne l'imaginait avant d'être confrontée au problème. Et rester coquette, vouloir séduire (son compagnon ou un nouveau partenaire), jouir, donnent du goût à la vie et nourrissent les projets et la joie de vivre.

Auteur: Ferroul Yves

Info:

[ gérontologie ] [ sénescence ]

 

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chronologie

Petite histoire de la fellation
Avaler la pilule, boire au goulot, faire un pompier, gober le merlan, prendre en gargue, prendre en poire, prendre la pipe, se laver les dents... Vous en voulez encore ?
Bien qu'elle reste une pratique marginale (s'il faut en croire les enquêtes de trottoir), la fellation inspire les expressions les plus poétiques du monde. On dit aussi : se faire irrumer, souffler dans la peau d'anguille, sucer le manche du gigot, tailler une plume, téléphoner dans le ventre, pomper le dard, se la faire allonger, téter le flageolet, etc. Mais c'est Frédéric Dard le bien-nommé qui invente les plus belles expressions.
Dans San Antonio, on relève donc, parmi les plus savoureuses : acharner le chipolata, allumer un calumet, arracher le copeau, aspirer le glandulaire, avoir la bouche amidonnée au sirop de burette, babiner le bolet, biberonner la bistoune, briquer le chinois à l'encautique des glandes, clapoter le zigomar, décapsuler le lutin fôlatre, dévaler le thermomètre à moustache, étancher le bigorneau, se faire bipolariser la guimauve, geysériser dans la gargante, gloutonner le polduk, lichouiller une tête de zob, mâcher la membrane, pratiquer le fourreau à 37°, sonner de l'olifant, faire sucette, tirer sur le bambou, turluter le salami, zorber le grec.
Et maintenant, un peu d'histoire :
3,18 millions d'années av JC : Lucy, notre ancêtre pratiquait-elle des paléo-fellations ? "Sûrement, affirme le paléontologue Yves Coppens. A l'époque, il n'y avait pas d'interdits."
Egypte antique : les prostituées égyptiennes sont les premières femmes à se mettre du rouge à lèvres, pour signaler leur spécialité. Leur religion encourage cette pratique : c'est en le suçant qu'Isis, déesse de la fécondité, redonne la vie à Osiris, dieu des morts.
1er siècle av JC : Cléopâtre aurait un jour gagné le surnom de Cheilon ("grosses lèvres") en exerçant ses talents buccaux sur une centaine d'hommes de garde.
Babylone : les prostituées phéniciennes aiment enduire de miel les sexes virils avant de les lécher.
1er siècle ap. JC : les Anciens Romains méprisent les fellateurs, qui "phénicianisent" (se laissent pénétrer dans la bouche). On menace les voleurs de les "irrumer". "Les voleurs, si je les surprends, je leur mets dans la bouche", signalent les panneaux devant les jardins potagers. Terrible menace assurément.
Vème siècle : chez les catholiques irlandais, la fellation est punie de quinze ans de prison au même titre que l'homicide.
XIXème siècle : Le Grand Larousse donne pour troisième définition du mot "éjaculation" : "courte prière, récitée avec ferveur".
1850 : le Révérend Père Louvel décrit, dans son Traité de chasteté, la fellation comme "une criminelle profanation de la chair et un abus abominable des organes génitaux qui dénote un penchant irrésistible à la luxure".
1891 : Verlaine écrit dans son recueil de poèmes Hombres : "Pourléchant le périnée/ Et les couilles d'un mode lent/ Au long du chibre contourné/ S'arrête à la base du gland". Ça rime !
1899 : Clemenceau prononce l'épitaphe suivant à la mort du président Félix Faure dans les bras d'une poule de luxe : "Il s'était cru César et il est mort Pompée !"
1910 : l'Anglais Aleister Crowley publie un traité où il présente seize manières de "manger" le pénis : comme une asperge, un morceau de fromage, un épi de maïs...
1966 : France Gall, âgée de 19 ans, chante sans les comprendre (dit-elle) les paroles que Gainsbourg lui a mises en bouche : "Lorsque le sucre d'orge/ Parfumé à l'anis/ Coule dans la gorge d'Annie/ Elle est au paradis".
1972 : sortie du film X Deep Throat (Gorge Profonde) avec Linda Lovelace. L'histoire : une jeune fille s'aperçoit que son clitoris se trouve sur sa glotte.
1986 : Dans le film Le Diable au corps, la jolie Maruschka Detmers pratique la première fellation non-simulée du cinéma "officiel". Cette scène lui vaut 857 interviews.
1999 : En hommage à Magritte, le 172ème San Antonio est publié sous le titre "Ceci est bien une pipe !"
Pour en savoir plus sur la fellation (vous aurez remarqué le trou entre le V et le XIXè siècle) lisez Histoire raisonnée de la fellation de Thierry Legay, éd. Le Cercle.

Auteur: Giard Agnes

Info: 3 juil 2008, mis à jour 21 janv 2015

[ turlutte ] [ historique ]

 

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femmes-hommes

Sexe : les femmes valent bien les hommes
En matière de sexe, le comportement des hommes et des femmes est plus similaire qu'on ne le croit.
La Série Sex and the City s'amuse à casser un certain nombre de clichés sexuels concernant les femmes. Elle montre, notamment, combien les femmes adorent, elles aussi, parler de sexe entre elles ! Autant que les hommes et avec les mêmes mots crus. Autant le dire, les femmes peuvent se révéler aussi obsédées et ardentes que les mecs, malgré tous les stéréotypes qui ont cours. Terry D. Conley, professeur assistant de psychologie à l'université du Michigan, sans doute grande admiratrice de la série, s'est amusée à confronter ces clichés aux dernières études menées en la matière. En voici la liste - instructive - publiée dans la revue Current Directions in Psychological Science.
Les femmes et les hommes n'auraient pas les mêmes critères de sélection concernant leur partenaire. Les premières privilégieraient le statut social tandis que les seconds choisiraient la partenaire la plus sexy.
Faux : Cette différence de choix qui peut apparaître dans certaines enquêtes portant sur le partenaire idéal ne se retrouve pas vraiment dans la vraie vie. Lors d'enquêtes spécifiques, il ressort que les deux sexes privilégient un cocktail équivalent de séduction et de statut social.
Les femmes éprouvent moins de désirs et possèdent moins de partenaires que les hommes.
Faux. Les enquêtes qui montrent cette différence souffrent, en fait, d'un biais statistique. En réalité, si on fait croire aux personnes sondées qu'elles sont soumises à un détecteur de mensonges, elles fournissent des réponses plus ou moins similaires. La différence entre hommes et femmes s'évapore.
Les hommes pensent davantage au sexe que les femmes.
Vrai. Selon une info, non vérifiée, les hommes penseraient au sexe "toutes les sept secondes". Si cette affirmation relève, bien évidemment, d'une blague, elle repose néanmoins sur un fond de vérité. En 2011, des chercheurs ont demandé à des volontaires d'actionner un compteur à chaque fois fois qu'ils pensaient au sexe, à la nourriture ou au sommeil, durant une semaine. Effectivement, les hommes ont légèrement devancé les femmes questions sexe, mais plus encore pour la bouffe et le sommeil. Les auteurs de l'enquête en ont simplement conclu que les hommes sont plus attentifs à leurs besoins que les femmes. Ce qui est cohérent avec l'hypothèse que les femmes se focalisent davantage sur les besoins des autres que sur les leurs.
Les femmes connaissent moins d'orgasmes que les hommes.
Vrai. Une étude portant sur plusieurs milliers de personnes a bien relevé cette différence. Pour trois orgasmes masculins, un seul féminin. Pourtant, ce gouffre a tendance à se réduire lorsque les partenaires entretiennent des relations basées sur un engagement profond et amoureux. Dans un couple romantique, les femmes jouissent à 79 % autant que leur partenaire. La raison avancée par les chercheurs : l'homme ferait davantage de préliminaires à sa partenaire habituelle qu'à une rencontre occasionnelle.
Les hommes ont davantage de partenaires occasionnelles que les femmes.
Vrai. De nombreuses études l'ont montré. Lors d'un test célèbre où des étudiants en psychologie ont demandé à des personnes de rencontre de faire l'amour, aucune femme n'a accepté alors que 70 % des hommes acceptaient l'avance ! Une énorme différence qui semblerait ne pouvoir s'expliquer que biologiquement et non par une cause socio-culturelle. Pourtant, d'autres études plus récentes sont moins claires. Quand on demande à la personne testée si elle serait prête à coucher avec un(e) ami(e) proche doté(e) d'une réputation de grand(e) amoureux(se) et qui pourrait lui fournir une expérience sexuelle positive, alors hommes et femmes montrent quasiment le même intérêt. Selon Conley, si les femmes pratiquent moins le sexe occasionnel, c'est qu'elles doutent des capacités sexuelles de leurs partenaires d'un soir, et parce qu'elles craignent d'être stigmatisées en raison de ce comportement.
Les femmes sont plus difficiles dans leur choix que les hommes.
Vrai. Mais, selon le professeur Conley, c'est simplement qu'elles sont plus sollicitées que les hommes. Une étude récente a examiné le comportement d'individus lors de speed-dating. Dans ce cas, le simple fait de se rapprocher physiquement et d'échanger quelques informations rapproche le comportement des hommes et des femmes. Les premiers deviennent plus difficiles, tandis que les secondes le deviennent moins. Ce qui fait conclure à Conley que le choix est influencé par les normes sociales.

Auteur: Le Point.fr

Info: 19/10/2011

[ égalité ]

 

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