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brutalité

Tu sais quoi ? Tout ce que l'Église nous a enseigné, c'est que des mensonges. Ça ne s'est pas passé comme ils le disent avec Marie, celle de Lujàn ou Caacupé. La reine d'entre les reines n'est pas la mère du Christ. Ce n'est pas la Vierge Marie. La reine d'entre les reines, ici et n'importe où ailleurs, est et sera toujours la Violence. Parce que ça c'est une mère... la mère de tous les maux. Celle qui nous galvanise. Ce n'est pas pour rien si violence rime avec essence. Parce qu'elle est en nous, comme une force primaire. Oui, elle est en nous, tapie au plus profond. Chez tous. Chez certains, elle sommeille, et il vaut mieux ne pas réveiller l'eau qui dort. Chez d'autres, comme moi, elle est à fleur de peau. Et l'endroit où l'on vit n'y est pas étranger. Comment faire pour s'éloigner de toute cette merde? J'ai l'impression qu'en foutant le camp, on réussit simplement à échanger une merde contre une autre, d'une couleur différente.

Auteur: Oyola Leonardo

Info: Golgotha

[ pulsion ]

 

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judaïsme

Les juifs, par contre, influencés par le genre d'affaire et le passé de leur nation, s'attendent à tout sauf à être crus: examiner à cet égard leurs savants; ils font tous grand cas de la logique, c'est-à-dire de l'art de forcer l'approbation par des raisons; ils savent qu'ils vaincront fatalement avec elle, même quand ils se heurteront à des répugnances ethniques ou sociales et quand on ne voudra les croire qu'à contrecoeur. Rien n'est en effet plus démocratique que la logique : elle n'a pas égard aux personnes et met les nez crochus dans le même sac que les droits. (L'Europe, soit dit en passant, ne doit pas aux Juifs mince reconnaissance en ce qui concerne la logique et l'habitude de la propreté intellectuelle; surtout les Allemands, déraisonnable race, auxquels il faut toujours commencer par "laver la tête". Partout où les Juifs ont acquis de l'influence ils ont enseigné à distinguer plus finement, à conclure plus rigoureusement, à écrire plus clairement et plus proprement: ils ont toujours eu pour tâche de mettre les peuples "à la raison").

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le gai savoir, 1882, p.298

[ éloge ] [ rationalisme ] [ égalité ]

 

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potentialité

Mais revenons à la véritable conception de la causalité, telle qu’elle est enseignée par le Vêdânta : il faut que l’effet préexiste dans la cause, quoique "non-développé", car aucune production ne peut être autre chose qu’un développement de possibilités impliquées dans la nature même de l’agent producteur; il faut aussi que la cause existe actuellement au moment même de la production de l’effet, sans quoi elle ne pourrait évidemment le produire ; et enfin cette production n’affecte en rien la cause, dont la nature ne se trouve altérée ou changée par là en quoi que ce soit, ce qui passe dans l’effet n’étant point une partie de sa nature, mais seulement la manifestation extérieure de quelque chose qui, en soi, demeure rigoureusement tel qu’il était. La relation de causalité est donc essentiellement irréversible, et elle est une relation de simultanéité, non de succession ; et l’on peut d’autant moins, en particulier, la regarder comme une relation de succession temporelle, qu’elle s’étend aussi à des modes d’existence qui ne sont pas soumis au temps, et auxquels la considération d’une telle succession ne saurait aucunement être applicable.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta", pages 123-124

[ loi des correspondances ] [ supra-humain ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

folie collective

Ce qui s'est passé à Nyamata, dans les églises, dans les marais et les collines, ce sont des agissements surnaturels de gens bien naturels. (...) Le directeur de l'école et l'inspecteur scolaire de mon secteur ont participé aux tueries à coups de gourdins cloutés. Deux collègues professeurs, avec qui on s'échangeait des bières et des appréciations sur les élèves auparavant, ont mis la main à la pâte, si je puis dire. Un prêtre, le bourgmestre, le sous-préfet, un docteur, ont tué de leurs mains.

Ces intellectuels n'avaient pas vécu au temps des rois Batutsis. Ils n'étaient volés ou brimés de rien, ils n'étaient les obligés de personne. Ils portaient des pantalons de cotonnade plissés, ils se reposaient comme il faut, ils se transportaient en véhicule ou à vélomoteur. Leurs épouses portaient des bijoux et connaissaient les habitudes citadines, leurs enfants fréquentaient des écoles blanches.

Ces gens bien lettrés étaient calmes, et ils ont retroussé leurs manches pour tenir fermement une machette. Alors, pour celui qui, comme moi, a enseigné les Humanités sa vie durant, ces criminels-là sont un terrible mystère.

Auteur: Munyankore Jean-Baptiste

Info: CIté in "Dans le nu de la vie" de Jean Hatzfeld

[ sanglante ratonnade ] [ tuerie ] [ génocide ] [ racisme sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

reconnaissance

Le savoir et la connaissance ne sauraient faire bon ménage a dit un sage.
Je sais, chère Solrun, qu'il t'était, tout comme à bien d'autres, de plus en plus difficile d'affronter une des douloureuses épreuves de la vie. Cette épreuve-là ne pouvait s'accorder avec ton innocence naturelle et ta foi dans le bien. Solrun, tu n'étais pas forte, dans le sens où tu n'es pas parvenue à résister aux tentations qui, l'espace de quelques instants, donnent l'illusion d'une existence plus supportable. Mais tu étais plus forte que la plupart des gens quand il s'agissait d'atteindre le plus louable des objectifs, celui de faire don de ta personne afin de rendre les autres heureux et de leur insuffler ton énergie. Un jour est venu où tu ne pouvais plus donner, pas parce que tu n'avais plus rien à offrir mais parce que parce que ta générosité était mal interprétée et abusée.
Et, bien que la connaissance des hommes que t'a enseignée la vie ait fini par avoir raison de toi, le lieu dans lequel tu as élu domicile au fond de mon coeur est illuminé par la joie et la gratitude que tu m'aies permis de te connaitre. Tu continueras d'occuper cet espace pour toujours dans mon coeur. Je pourrai revenir puiser force et énergie dans les souvenirs que j'ai avec toi.

Auteur: Thorarinsson Arni

Info: Le temps de la sorcière, p 316

[ éloge ] [ deuil ] [ funèbre ] [ suicide ]

 

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chimie minérale

Ceux d'entre nous qui connaissaient la situation de la chimie inorganique dans les universités il y a vingt ou trente ans se souviendront qu'à cette époque, elle était largement considérée comme une partie ennuyeuse et inintéressante du cursus de premier cycle. En général, elle était enseignée presque entièrement au cours des premières années du cursus et principalement comme une collection de faits sans lien les uns avec les autres. Dans l'ensemble, les étudiants ont conclu qu'à l'exception de certaines relations dépendant du tableau périodique, la chimie inorganique ne disposait pas d'un système comparable à celui de la chimie organique, ni de la rigueur et de la logique qui caractérisent la chimie physique. On pensait généralement que les possibilités de recherche en chimie inorganique étaient rares et que, de toute façon, les problèmes étaient ennuyeux et peu stimulants ; par conséquent, relativement peu de personnes se sont spécialisées dans ce domaine... Tant que la chimie inorganique sera considérée comme consistant simplement, dans les années passées, en préparations et analyses d'éléments et de composés, son manque d'attrait est tout à fait normal. Ce stade est désormais dépassé et, pour les besoins de notre discussion, nous définirons aujourd'hui la chimie inorganique comme l'étude intégrée de la formation, de la composition, de la structure et des réactions des éléments et des composés chimiques, à l'exception de la plupart de ceux du carbone.

Auteur: Nyholm Ronald Sydney

Info: Conférence inaugurale prononcée à l'University College de Londres (1er mars 1956). Dans The Renaissance of Inorganic Chemistry (1956), 4-5.

[ abiotique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution sémantique

A l’époque du Nouveau Testament, c’est-à-dire aux environs du 1e siècle, le mot dogma présente, dans la langue grecque de la révélation, deux sens principaux : le sens juridique de décret (Luc, II, 1) qui a tendance à s’effacer, et le sens d’opinion, le plus fréquent [...]. [...]

La première attestation de dogma au sens de décret conciliaire, mais sans spécification doctrinale explicite, se rencontre dans les Actes des Apôtres (XVI, 4) pour désigner les décisions du Concile de Jérusalem [...]. [...] Chez Clément d’Alexandrie et chez Origène, le terme désigne l’ensemble de l’enseignement chrétien. Au IVe siècle et surtout au Ve, le sens se spécialise et commence à s’appliquer aux "seules vérités qui sont l’objet de la foi, et qui sont nettement distinguées des lois ou obligations enseignées par la révélation chrétienne". [...] Il faut cependant conclure que "c’est au XVIIIe siècle seulement que les documents ecclésiastiques emploient le mot dans son sens moderne strict ; encore parlent-ils des dogmes ou de tel dogme, non du dogme, comme on le fait depuis le XIXe siècle" [Yves Congar, La foi et la théologie, page 55]. Ainsi, et bien qu’on ne puisse mettre en doute l’importance et l’aprêté des discussions terminologiques au cours des premiers siècles, on doit constater que l’accentuation du caractère limitatif et contraignant des définitions précisément dites "dogmatiques" est chose fort tardive dans l’histoire du christianisme occidental.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 106-107

[ historique ] [ signification ] [ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

yogisme

Le Nada Yoga est une pratique de concentration connue de l'hindouisme aussi bien que du Bouddhisme qui consiste à fixer l'attention sur un son que l'on peut entendre à l'intérieur des oreilles et de la tête.
Ce qui caractérise ce son est qu'il augmente d'intensité en fonction du degré de concentration du méditant.
Dans le Shurangama Sutra, essentiel dans la tradition du Bouddhisme mahāyāna chinois, Avalokiteśvara déclare qu'il a atteint l'illumination grâce à la concentration sur le subtil son intérieur. Le Bouddha félicite alors Avalokiteshvara et déclare que ce moyen est la suprême voie de l'Éveil.
Ce son est également connu en Inde et a été utilisé largement par le mouvement des Radha Soami (en).
Il y est fait référence dans le traité sur le yoga intitulé Hatha Yoga Pradipika :
"Cette sonorité qui est le Son primordial d'où découle toute la Création est perçue comme une vibration sonore à l'intérieur du Sushumnâ. Pour l'écouter, il faut adopter une mudra spéciale. Les phases de l'écoute du son sont liées aux étapes de la remontée de la Kundalinî."
En Occident, Edouard Salim Michael a consacré plusieurs chapitres de son premier ouvrage La voie de la vigilance intérieure au Nada Yoga. Ce support de concentration est également enseigné par le vénérable Ajahn Sumedho de la tradition des moines de la forêt du Bouddhisme theravāda qui y fait référence notamment dans son ouvrage The Sound of Silence.

Auteur: Internet

Info: Wikipedia

[ acouphène ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

dualisme

Partant de thèmes tels que "fides quaerens intellectum" (la foi en quête d’intellection), les médiévaux avaient, pour ainsi dire, maîtrisé puis transmis les termes théoriques d’un conflit latent, jusqu’au moment où, l’absolutisme théologique (aussi bien côté catholique qu’au versant protestant) étant sur le point de se défaire, le conflit allait se muer en un duel entre religion et science. L’échéance du conflit fut l’après-Révolution française, ce XIXe siècle à la fois agité par les conséquences politiques de l’idéal des Lumières, et confronté, sur le fond du système de pensée européen, à l’héritage fiduciaire traditionnel – système rendu incertain par l’irruption de nouvelles conceptions de l’Univers à partir du XVIe siècle (mettant en péril l’idée théologienne du Cosmos) et l’esquisse d’un mythe de rechange (la rationalité industrialiste). Pourtant, les montages romano-chrétiens de la culture échafaudée depuis la Révolution grégorienne (XIe siècle et la suite, le Moyen Age classique), en particulier la fonction État en constant renforcement, semblaient devoir demeurer indemnes.

L’annonce d’un séisme fut en 1841 l’écrit retentissant de Ludwig Feuerbach : L’Essence du christianisme (Das Wesen des Christentums). [...] ce livre érudit et précis dans ses aspects théoriques, traversé par un vent de colère rappelant le style de Luther en ses débuts, est le procès ouvert de la notion de dogme, déjà restreinte avant Feuerbach au champ de la théologie, mais étudiée ici pour faire saisir l’aliénation dans la foi en Dieu à travers les doctrines spéculatives enseignées aux fidèles (Trinité, Incarnation, etc.). C’est bien en cet ouvrage que l’on trouve les grands thèmes d’une anti-dogmatique, bientôt vulgarisée en vademecum d’un athéisme-pour-tous, dont tirent profit aujourd’hui encore les propagandes de la casse.

Auteur: Legendre Pierre

Info: Dans "Leçons X, Dogma : Instituer l'animal humain", Librairie Arthème Fayard, 2017, pages 21-22

[ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sagesse

Loin de vous cette triste philosophie qui vous prêche le matérialisme et l’athéisme comme des doctrines nouvelles destinées à régénérer le monde : elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèrent point. N’écoutez pas ces esprits superficiels qui se donnent comme de profonds penseurs parce qu’après Voltaire ils ont découvert des difficultés dans le christianisme : vous, mesurez vos progrès en philosophie par ceux de la tendre vénération que vous ressentirez pour la religion de l’Évangile. Soyez aussi très persuadés qu’en France la démocratie traversera toujours la liberté, qu’elle mène tout droit au désordre, et par le désordre à la dictature. Ne demandez donc qu’une liberté modérée, et attachez-vous-y de toutes les puissances de votre âme. Ne fléchissez pas le genou devant la fortune, mais accoutumez-vous à vous incliner devant la loi. Entretenez en vous le noble sentiment du respect. Sachez admirer : ayez le culte des grands hommes et des grandes choses. Repoussez cette littérature énervante, tour à tour grossière et raffinée, qui se complaît dans la peinture des misères de la nature humaine, qui caresse toutes nos faiblesses, qui fait la cour aux sens et à l’imagination, au lieu de parler à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle, ce goût fatal de la vie commode, incompatible avec toute ambition généreuse. Quelque carrière que vous embrassiez, proposez-vous un but élevé, et mettez à son service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre cœur, voilà toute la philosophie, celle que nous avons retenue de toutes nos études, que nous avons enseignée à vos devanciers, et que nous vous laissons comme notre dernier mot, notre suprême leçon.

Auteur: Cousin Victor

Info: Du vrai, du beau et du bien, 1869

[ conseils ] [ élévation spirituelle ] [ influences inspirantes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson