refrain circulaire
Quand j’y songe
Mon cœur s’allonge
Comme une éponge
Que l’on plonge
Dans un gouffre
Plein de soufre
Où l’on souffre
Des tourments si grands
Que quand j’y songe
Mon cœur s’allonge
Comme une éponge…
Auteur:
Anonyme
Années: ????? - 20??
Epoque – Courant religieux: Toutes
Sexe: H/F
Profession et précisions: ?
Continent – Pays: Tous
Info:
Comptine populaire. Peut être entonnée avec beaucoup d'intonations différentes, comme exercice de comédie par exemple
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auto apitoiement
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poème
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incantation
Un Mantra* est composé de certaines lettres disposées dans une séquence définie de sons, dont les lettres sont les signes représentatifs. Pour produire l'effet voulu, le mantra doit être entonné de la bonne manière, en fonction du rythme et du son... un mantra est une force puissante, parole de pouvoir.
Auteur:
Woodroffe Sir John
Années: 1865 - 1936
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: avocat, indianiste, spécialiste du tantrisme
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
*mot sanskrit signifiant instrument de pensée, a pour objectif de canaliser le mental discursif.
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tantrisme
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itération
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psalmodier
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thérapie
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verbe sonore
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transe
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gamelan
La mascotte avait entonné un air d'une lointaine origine balinaise, une mélodie qu'il serait inutile de décrire, une musique qui devait fuir tout pentagramme. Combiens d'humains avaient-ils entendu cette chanson ? Combien d'êtres humains, depuis le début des temps, depuis que l'homme est homme, avaient-ils eu le privilège d'entendre cette musique ? Juste Batis et moi ? Tous ceux qui avaient affronté à un moment donné la dernière bataille ?
Auteur:
Sànchez Piñol Albert
Années: 1965 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: anthropologue, écrivain et scénariste
Continent – Pays: Europe - Espagne
Info:
La peau froide
dernières paroles
Ici nous sommes cinq mille
Dans cette petite partie de la ville.
Nous sommes cinq mille.
Je me demande combien nous sommes en tout
Dans les villes et dans le pays entier ?
Rien qu'ici
Il y a dix mille mains qui sèment les graines
Et font tourner les usines
Combien d'humanité
Exposée à la faim, au froid, à la panique, la douleur,
pression morale, terreur et folie
Six d'entre nous ont été perdus
Comme dans un espace étoilé.
Un mort, autre battu comme je n'ai jamais imaginé
qu'un être humain puisse être battu.
Les autres quatre ont que leur terreur finisse
En bondissant dans le néant,
Un autre tapait sa tête contre un mur,
Mais tous avec le regard fixe de la mort.
Quelle horreur crée le visage du fascisme !
Ils effectuent leurs plans avec la précision du couteau.
Rien ne compte pour eux.
Pour eux le sang égale les médailles,
Le massacre est acte d'héroïsme.
Oh Dieu, est-ce le monde que tu as créé,
Pendant tes sept jours d'étonnement et le travail ?
Entre ces quatre murs seulement un nombre existe
qui ne progresse pas,
qui lentement exigera toujours plus la mort.
Mais soudainement ma conscience se réveille
Et je vois que cette marée n'a aucun battement de coeur,
Seulement l'impulsion de machines
Et les militaires montrant des visages de sages-femmes
pleins de douceur.
Laissez le Mexique, Cuba et le monde
Crier contre cette atrocité!
Nous sommes dix mille mains
Qui ne peuvent rien produire.
Combien d'entre nous dans tout le pays ?
Le sang de notre Président, notre compagnon
Frappera avec plus de force que des bombes et des mitrailleuses!
Ainsi notre poing mènera la grève à nouveau!
Comme il est dur de chanter
Quand il faut chanter d'horreur.
Horreur que je vis,
Horreur dont je meurs.
Me voir parmi tant et
tant de moments d'infini
dans lequel silence et cris
sont la fin de ma chanson.
Ce que je vois, je n'ai jamais vu
Ce que j'ai ressenti et ce que je sens
Donneront naissance au moment...
Il ne peut achever car rapidement on le sépare des autres prisonniers. Mais il peut à le transmettre à un prisonnier qui parvient à le dissimuler dans sa chaussure. Plusieurs témoignages rapportent qu'il fut ensuite battu, qu'on lui coupa les doigts à la hache et qu'ensuite ses tortionnaires lui proposèrent ironiquement de jouer de la guitare et de chanter. C'est alors qu'il aurait entonné "Venceremos" l'hymne de campagne de Salvador Allende... dont voici le premier couplet et le refrain.
Desde el hondo crisol de la patria
se levanta el clamor popular,
ya se anuncia la nueva alborada,
todo Chile comienza a cantar.
Venceremos, venceremos,
mil cadenas habrá que romper,
venceremos, venceremos,
la miseria al fascismo sabremos vencer.
Auteur:
Jara Victor
Années: 1932 - 1973
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du sud - Chili
Info:
battu à nouveau il est ensuite abattu à la mitraillette
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exécutions
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