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deuil

La mort d'un parent, écrivait-il, "quoique nous y soyons préparés, et malgré notre âge, remue des choses profondes en nous, déclenchent des réactions qui nous surprennent et peuvent libérer des souvenirs, des sentiments que nous pensions éteints depuis longtemps. C'est comme si, durant cette période indéterminée qu'on appelle le deuil, on était dans un sous-marin, entouré par le silence de l'océan, conscient du poids de la profondeur, tantôt proche, tantôt lointain, assailli par la mémoire."

Auteur: Didion Joan

Info: L'année de la pensée magique

[ introspection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solitaire

Lui qui ne supportait pas les gens, qui préférait marcher sous la pluie que de monter à bord d'un bus bondé, qui pouvait changer de trottoir pour éviter d'être entouré d'écoliers en excursion. Lui qui n'aimait aucune compagnie davantage que la sienne et qui devenait de plus en plus persuadé, à chaque année qui passait, que les autres n'étaient qu'un mal nécessaire, des figurants agaçants dans sa vie, des obstacles qui le dérangeaient, cherchant à l'arrêter (…).

Auteur: Olsson Fredrik T.

Info: Séquence

[ asocial ]

 

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abrutissement

Les antennes de télévision, 

Comme des insectes réceptifs, 

S’accrochent à la peau des captifs 

Les captifs rentrent à la maison. 



Si j’avais envie d’être heureux 

J’apprendrais les danses de salon 

Ou j’achèterais un ballon 

Comme ces autistes merveilleux 



Qui survivent jusqu’à soixante ans 

Entourés de jouets en plastique 

Ils éprouvent des joies authentiques, 

Ils ne sentent plus passer le temps.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Rester vivant, Le sens du combat, La poursuite du bonheur, Renaissance

[ poème ] [ tv ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écologie

Ils auraient pu faire de la terre un jardin entouré de forêts, d'océans et de montagnes pour assurer aux êtres humains nourriture, habitats, vêtements et culture, au lieu de cela, ils en ont fait un dépôt d'ordures quadrillé d'autoroutes, de villes monstrueuses et d'avions, tout cela pour leur désirs de vitesse, de loisirs, d'hyper confort.
Ils veulent même "autogérer" la forêt, disent-ils, mais il y a longtemps que la forêt s'autogère; ils se cachent derrière le mot pour continuer à l'exploiter.

Auteur: Jourdan Michel

Info: Notes de ma grange, des montagnes et des bois

[ dérision ]

 

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colère

Je veux terminer ma vie en être humain : en réanimation, planant sous morphine, entouré de médecins totalement hors de prix, et de machines brutales acharnées à me maintenir en vie. Et ensuite, mon cadavre pourra partir en orbite, de préférence autour du soleil. Je me moque du prix, du moment que je ne termine pas dans ce putain de cycle naturel : carbone, phosphore, azote. "Gaïa, je te répudie". Va sucer la substance de quelqu'un d'autre, espèce de salope avide.

Auteur: Egan Greg

Info: La marche, In "Axiomatique", trad. de l'anglais (Australie) par Sylvie Denis, Francs Lustman, Quarante-Deux, Francis Valéry, éditions Le Bélial, 2022, page 296

[ refus de condition humaine ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

deuil

Quand je l'ai raconté à ma mère, à mon retour (cela faisait un mois que les obsèques avaient eu lieu - on l'avait enterré alors, ce qu'elle était seule à savoir, qu'il souhaitait être incinéré et que ses cendres soient jetées dans la baie de Guanabara), elle n'a rien dit, elle a ouvert une armoire, et elle a passé une semaine entourée de boîtes, assise par terre dans sa chambre, à relire, une par une, toutes les lettres reçues de lui.

Auteur: Carvalho Bernardo

Info: Les ivrognes et les somnambules

[ couple ] [ correspondance épistolaire ]

 

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impuissance

Mes rêves sont des visions absolument identiques qui reviennent inlassablement, je fais toujours le même rêve. Je suis sous le porche de notre immeuble, au pied de l'escalier, derrière la porte cochère au verre armé inexpugnable, renforcée d'une armature de fer, et j'essaie d'ouvrir la serrure. Il y a une ambulance dans la rue, les silhouettes des infirmiers, floues à travers la vitre, sont d'une taille surnaturelle, leurs visages enflés sont entourés d'un halo, comme la lune. La clé tourne. Je m'escrime en vain.

Auteur: Szabo Magda

Info: la porte

[ onirisme ]

 

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embouteillage

Et çui-là, il est pas beau ?!… Deutschland, ça m'étonne pas…

Je vais vous dire autre chose : c'qui congestionne, c'est l'surplace. Un mec qui roule vite, même si y repasse un connard de temps en temps, c'est pas grave…

Ça dégage. T'avance, toi, pédé !… Nederland, ça m'étonne pas… C'est pas un crime de voir ça ?… Et l'autre-là… À quoi qu'y pense… Affole-toi, eh, Viande-à-Pneu !… Peigne-moumoute !

Voyez-vous, monsieur, dès qu'on prend le volant, on est entouré que d'saloperies.

Auteur: Audiard Michel

Info: Un idiot à Paris

[ chauffard hargneux ] [ réplique de film ] [ insulte ] [ défoulement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

automne

L'arbre de Jalanopi avait près de 500 ans. Il culminait à plus de huit cents mètres et atteignait 30 mètres de circonférence à sa base. Jadis entouré de nombreux arbres comme lui, grands et majestueux, il était aujourd'hui le dernier à se dresser là. On l'apercevait de dix kilomètres à la ronde. Son tronc et ses branches étaient d'un violet profond, lisses et luisants sous les rayons du soleil. Ses larges feuilles tombaient depuis un mois et ses fleurs argentées n'étaient plus qu'un lointain souvenir.

Auteur: Resnick Mike Michael Diamond

Info: Purgatoire

[ science-fiction ] [ nature ]

 

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imagination

L'abstrait m'a toujours paru plus impressionnant que le concret. Je me rappelle qu'étant enfant, je ne craignais personne, pas même les bêtes ; mais j'avais peur, et comment ! des pièces obscures... Je me souviens que cette apparente singularité déroutait la psychologie simpliste dont j'étais entouré.
De même, et contrairement aux gens ordinaires, j'ai toujours craint davantage la mort que de mourir. Je méprisais d'ailleurs, et je méprise toujours, la douleur. J'ai toujours attaché plus de valeur à ma conscience qu'aux sensations agréables de ma peau.

Auteur: Pessoa Fernando

Info: L'Education du stoïcien

[ angoisse ] [ cérébral ]

 

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