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... Les bibliothèques ne furent jamais des entrepôts de livres, mais elles ont été et seront toujours des centres du savoir. Leur position au coeur du monde du savoir en fait des lieux idéalement adaptés pour servir d'intermédiaires entre les modes de communication imprimés et numériques.

Auteur: Darnton Robert

Info: Apologie du livre : Demain, aujourd'hui, hier

[ culture ] [ centraliser ]

 

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enquêteur

Les amateurs de romans policiers ont une idée déformée de ce que font les détectives privés dans la vraie vie. Pour la majeure partie, leur travail, c’est de la routine : distribution d’assignations pour les actions au civil, localisation de débiteurs ne payant jamais la pension alimentaire, enquête sur des vols dans des entrepôts, espionnage d’époux infidèles, expertise en cas de sinistre, vérification de références professionnelles de candidats. De temps en temps, il leur arrive de rechercher des personnes disparues pour lesquelles la police a perdu tout espoir, ou d’aider des avocats à réunir des preuves dans des affaires civiles ou criminelles.

Auteur: Bruce DeSilva

Info: Jusqu'à l'os

[ limier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

description

La ville [Naples] est rocheuse. Vue des hauteurs, où les signaux sonores ne parviennent pas, de Castell San Martino, elle dépérit dans le couchant, fusionnant avec la pierre. Seul un bout de rive serpente alors, derrière, les bâtiments s’empilent les uns sur les autres. A côté de villas, sur des fonds sillonnés d’escaliers, des cités-casernes, de six ou sept étages font figure de gratte-ciel. Dans le fond rocheux lui-même où l’on atteint la rive on a creusé des cavernes. Comme sur les tableaux d’ermites du trecento une porte apparaît ici et là dans les rochers. Est-elle ouverte, le regard pénètre alors dans de grandes caves, à la fois chambres et entrepôts. Plus loin des marches mènent à la mer, à des bistrots de pêcheurs installés dans des grottes naturelles. Une lumière trouble et un filet de musique montent de là-bas le soir.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Naples" in Images de pensée, page 11

[ ville ] [ italie ] [ décor ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

description

Elle a examiné le décor. On était en train de traverser des accumulations ridicules de saloperies illuminées, toute une mélasse pénible et clinquante de stations-service en nougat, motels à donjons et poivrières, pelouses en métal bariolé, mâts d’éclairage style palmiers, galeries marchandes extra-burlesques. De nos jours, on pénètre dans les villes par le derrière, le trou du cul. Elle regardait tout ça en silence, tout ce dépotoir considérable de rocades paysagées, frontons stuqués, mâchicoulis, discothèques au bord de la ruine, recommandations infantiles, vasques à fleurs, caméras de surveillance, entrepôts couleur pistache, consignes de prudence atterantes, plaidoyers pour le monde sans caries, le tout secoué, cerné, jonché de casses de voitures et de publicités au néon rose célébrant les bienfaits de l’univers à l’aube du XXIe siècle, la vertu des vacances veules, la beauté des souris d’ordinateurs, l’érotisme de la bière sans alcool, Degriff’Sanitaires, Mondial Jean, Hangar Center, let les enchantements de la fin de tout, le pouvoir d’achat personnalisable, les huit assurances-voyage indispensables et les nouvelles consoles de jeux.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" pages 678-679

[ urbain ] [ périphérie ] [ zone industrielle ] [ zone commerciale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

industrialisation

Le même principe s'applique bien sûr aux machines, comme l'illustre cette anecdote concernant ce génie de la rentabilité dans la construction automobile, Henry Ford. Un jour, Ford envoya quelques-uns des ses employés dans des entrepôts de vieilles voitures, avec pour mission d'étudier l'état des pièces restantes dans les Ford T qui avaient été envoyées à la casse. Les employés revinrent avec la nouvelle, à première vue décevante, que toutes les pièces montraient des signes d'usure. Seuls dérogeaient à la règle les chevilles ouvrières, qui étaient comme neuves. A la grande surprise de ses employés, au lieu de se féliciter de la qualité de ses chevilles ouvrières, Ford déclara que celles-ci étaient trop bien usinées, et que désormais il faudrait veiller à les faire de moins bonne qualité. Les conclusions de Ford peuvent aller à l'encontre de notre idéal du travail bien fait, mais, elles étaient tout à fait dans la logique de la rentabilité économique : il perdait effectivement de l'argent à faire des chevilles ouvrières plus durable que les voitures dans lesquelles on les posait.

Auteur: Diamond Jared Mason

Info: Pourquoi l'amour est un plaisir : L'évolution de la sexualité humaine

[ obsolescence ] [ programmée ]

 

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nuée ardente

Ceux qui ont passé la nuit dans les entrepôts du port et sur le rivage aperçoivent alors un mur incandescent rouler vers eux à une vitesse terrifiante.

Tout ce qui se trouve sur son passage est aussitôt englouti dans un bruit monstrueux. La terre vibre, comme sous le martèlement d’un immense troupeau de chevaux. Les habitants qui sont restés dans la ville se précipitent vers la mer, certains que dans l’eau ils seront à l’abri. (…)

Au port, les réfugiés voient le mur rougeoyant passer par-dessus les maisons, les engloutir, submerger la plage, avaler les hangars à bateaux, les entrepôts des commerçants. Quand la nuée atteint la mer, de gigantesques explosions projettent les ponces qui tapissent la surface avec une gerbe d’écume. Le feu se mélange à l’eau dans un bouillonnement intense et un bruit indescriptible, mais il n’y a plus personne pour l’entendre. D’épaisses colonnes de fumée grise, mélange de vapeur d’eau et de cendre, montent à l’assaut du ciel bleu, forment des nuages sombres où crépite la foudre.

Puis le silence retombe sur Herculanum, un silence étrange, profond, celui de la mort.

Auteur: Bordes Gilbert

Info: La dernière nuit de Pompéi

[ éruption ] [ volcanique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

malbouffe

Et les saucisses… On ne prêtait jamais attention aux produits qui entraient dans leur composition. Pourtant, pour les fabriquer, on utilisait toutes celles que l’Europe avait refusées et réexpédiées en Amérique : la chair blanchâtre et moisie était traitée avec du borax et de la glycérine, puis jetée dans les trémies et proposées sur le marché national. On y ajoutait également les rognures qui avaient traîné par terre dans la sciure et la saleté, qui avaient été piétinées par les ouvriers, souillées par leurs crachats infectés de milliards de bacilles de Koch. Sans parler des monceaux de viande, stockés en d’énormes tas dans des entrepôts dont les toits fuyaient et qui grouillaient de rats. […] Les patrons luttaient contre ce fléau avec du pain empoisonné. Tout partait dans les trémies : rats morts, pain et viande. […] Quand les ouvriers chargeaient à pleine pelle la viande dans les wagonnets, ils ne prenaient pas la peine d’éliminer les cadavres des rongeurs, même s’ils les voyaient. Pourquoi l’auraient-ils fait quand, dans la fabrication des saucisses, entraient certains ingrédients en comparaison desquels un rat empoisonné était un morceau de choix ? Ainsi, comme les hommes n’avaient aucun endroit où se laver les mains avant le déjeuner, ils avaient pris l’habitude de le faire dans l’eau destinée à la saucisse.

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ charcuterie ] [ répugnante ] [ repoussante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mécanisation

Un bipode auto-équilibrant à base d'adaptateurs à 28 pôles ; une installation de réduction électrochimique, intégrée à des entrepôts séparés d'extraits énergétiques spéciaux mis dans des batteries de stockage, pour activation ultérieure de milliers de pompes hydrauliques et pneumatiques, avec moteurs accouplés ; 62 000 milles de capillaires ; des millions de signaux de signalisation, systèmes ferroviaires et transporteurs, des concasseurs et les grues (dont les bras sont de magnifiques systèmes à 23 articulations avec procédés d'autosurveillance et de lubrification), avec un système téléphonique universellement réparti (ne nécessitant aucun service pendant 70 ans si bien géré). Le tout mécanisme extraordinairement complexe, guidé avec une précision totale depuis une tourelle où sont installés des télémètres auto-enregistreurs télescopiques et microscopiques, un spectroscope et cetera, admission et l'échappement d'air conditionné avec alimentation principale pour le carburant. Dans les quelques pouces cubes qui abritent le mécanisme de la tourelle, il y a aussi place pour deux diaphragmes d'enregistrement directionnels à ondes sonores, un système de classement et de référence instantané, et un laboratoire d'analyse conçu de façon experte et suffisamment vaste non seulement pour contenir les enregistrements minutieux de chaque dernier événement continu ayant jusqu'à 70 ans d'expérience ou plus, mais pour étendre, par calcul et fabrication abstraite, cette expérience avec une précision relative dans tous les coins de l'univers observé. Il existe également un département de prévision et de traçage tactique pour la réduction des possibilités et des probabilités à venir à des bons niveaux généraux pour des choix futurs spécifiques adéquats.

Auteur: Buckminster Fuller R.

Info: Nine Chains to the Moon Chapter 4 (p. 18) Doubleday & Company, Inc. Garden City, New York, USA. 1971

[ futurisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chemin de fer

La draisine s'ébranle, les phares s'allument, arrachant aux ténèbres des signaux, des pare-neige, des traverses empilées en croix, des sapins nus et solitaires. Des aiguillages s'enfuient. La draisine vibre aux jointures des rails, prend de la vitesse, fonce dans l'obscurité avec un grondement sonore. Les rares voyageurs se taisent, regardant par les fenêtres, embuant les vitres de leur souffle. Ils filent à présent au milieu d'un hurlement sinistre et de grands cahots. La forêt court sous leurs yeux, pareille à un mur compact et noir. Quelquefois un projecteur éclaire des entrepôts tout en longueur ou des percées dans la forêt. Alors ressortent sur les vitres des gouttes obliques, sinueuses.

Parce qu'il va bientôt revoir sa mère, qu'il fait chaud dans la draisine, que cela sent légèrement l'essence et les valises, que la pluie s'arrête - des lambeaux étoilés et violets commencent à se montrer dans le ciel -, Vassili est parfaitement heureux. Il s'est étalé tout à son aise sur son siège, les jambes largement écartées. Il aime le vieux Stépane, il aime le chauffeur, les passagers, la vitesse avec laquelle ils filent, et l'air pur du pays natal qui s'engouffre par une fente...

La draisine file toujours, envoie parfois un coup d'avertisseur nasillard. A l'avant, pointe la lueur d'incendie allumée par l'éclairage du combinat du bois. Stépane remue, tend le cou, regarde en avant, par-dessus l'épaule du chauffeur. Lui aussi, il a les idées roses. Ils vont bientôt arriver, la maison des Pankov en sera toute révolutionnée, les voisins vont défiler, après on causera, on distribuera les cadeaux...

Auteur: Kazakov Iouri

Info: La belle vie

[ nocturne ] [ bien-être ] [ voyage de retour ] [ train ]

 

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prolétariat

Plus les salaires sont bas, plus les conditions sont abusives. Les travailleurs des secteurs de l’alimentation et de l’hôtellerie, de l’agriculture, de la construction, des services domestiques, des centres d’appels, de l’industrie du vêtement, des entrepôts, de la vente au détail, des services de pelouse, des prisons, de la santé et d’aide à la personne sont les plus touchés. Walmart, par exemple, qui emploie près de 1 % de la main-d’œuvre américaine (1,4 million de travailleurs), interdit les conversations de couloir qu’il qualifie de "vol de temps". Le géant de l’industrie alimentaire Tyson empêche ses travailleurs de prendre des pauses toilette, ce qui les oblige à uriner sur eux-mêmes ; en conséquence, certains travailleurs doivent porter des couches. Les travailleurs plus âgés et intérimaires qu’Amazon emploie souvent sont soumis à des cadences exténuantes de 12 heures d’affilé au cours desquelles les moindres faits et gestes de l’employé sont scrutés électroniquement en vue de maintenir la productivité horaire. Certains travailleurs d’Amazon marchent des kilomètres sur un sol en béton et doivent souvent s’agenouiller pour faire leur travail. Ils souffrent souvent de blessures handicapantes suite à cela. Les employés blessés signent des décharges (indiquant que les blessures constatées ne sont pas liées au travail) avant de se faire licencier. Deux tiers des travailleurs des secteurs à bas salaires sont victimes de vols de salaires, perdant un montant estimé à 50 milliards de dollars par an. De 4 à 14 millions de travailleurs américains, sous la menace de réductions salariales, de fermetures d’usines ou de licenciements, ont subi des pressions de la part de leurs employeurs pour soutenir des candidats et des causes politiques favorables aux entreprises.

Auteur: Hedges Christopher Lynn

Info:

[ oppression ] [ néolibéralisme ] [ profit ] [ rationalisation ]

 
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