Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0454s

nuit

Bien que tout soit froid et solitaire dans la nuit sombre et profonde. J'entrevois du paradis via la lumière du tableau de bord.

Auteur: Steinman Jim

Info:

[ voiture ] [ automobile ] [ obscurité ]

 

Commentaires: 0

transparence

J'entrevois l'instant, où nous serons si parfaitement avertis les uns sur les autres que nous saurons que nous ne sommes tous que des niais.

Auteur: Barrès Maurice

Info: Dans "Du sang, de la volupté et de la mort", page 103

[ réseaux sociaux ] [ insignifiance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestre

J'entrevois, dans le phénomène ufologique un système de Contrôle évolutionniste terrestre, opérant sur l'inconscient collectif de notre espèce, comme une forme de vision globaliste au travers des exemples de phénomènes folkloriques ou contemporains sortant de l'ordinaire humain.

Auteur: Vallee Jacques

Info: affirmé dans sa trilogie

[ métaphysique ]

 

Commentaires: 0

instant

Nous sommes quelques-uns à être rassemblés autour de cette table, alors même que par la pensée, qui plane au-dessus du présent, nous sommes ailleurs. C'est seulement le jour où nous serons devenus beaucoup plus subtils que le présent existera pour nous. Pour l'instant, je ne l'entrevois que de loin en loin.

Auteur: Walser Robert

Info: Table d'hôte in Cigogne et porc-épic

 

Commentaires: 0

apatride

Je n'aime ni les frontières ni les barrières : elles me font peur. J'ai toujours l'impression qu'on me demandera de présenter un passeport et qu'il ne sera pas valide. Une peur typique d'immigrée. Dès que j'entrevois un policier, j'ai par avance l'impression d'avoir commis une faute qui me vaudra d'être renvoyée du pays où je séjourne...

Auteur: Benbassa Esther

Info: Nouvelles mythologies françaises. De l'impossibilité de devenir français

[ inquiétude ]

 

Commentaires: 0

Tibet

Il demeure un vaste pays au sommet du monde où se passent des choses étranges. Des moines ont le pouvoir de séparer l'esprit du corps, des shamans et des oracles prennent des décisions gouvernementales et un roi-dieu vit dans un palais ressemblant à un gratte-ciel dans la cité interdite de Lhassa...
J'entrevois que tous ceux qui aiment le Tibet et la liberté accompagneront le Dalaï Lama lorsqu'il retournera au Potala, le monument du génie tibétain.

Auteur: Harrer Heinrich

Info: 7 ans d'aventures au Tibet

[ Asie ] [ montage ]

 

Commentaires: 0

nanomonde

Le monde de la chimie […] donne l’impression du "nicht dazu gewaschen"*, de l’impuissance, de l’insuffisance […]. Il te semble combattre une guerre interminable contre un adversaire obtus et lent mais redoutable et par le nombre et par le poids ; tu perds toutes tes batailles, les unes après les autres, une année après l’autre ; et tu dois te contenter, pour soigner ton orgueil blessé, de ces quelques très rares occasions où tu entrevois une faille dans les rangs ennemis…

Auteur: Levi Primo

Info: Il Sistema Periodico, op. cit., pp. 206-207 *"Pas lavé en plus"

[ inhospitalier ] [ ingrat ] [ recherche ardue ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

art pictural

La pomme est un objet solide, compact, d'une beauté banale et cependant tout en finesse. Les fruits aiment qu'on fasse leur portrait, ils sont là comme à vous demander pardon de se décolorer, ils vous parlent, des champs qu'ils ont quittés, de la pluie qui les a nourris, des aurores qu'ils épiaient. En cernant de touches pulpeuses la peau d'une belle pêche, la mélancolie d'une vieille pomme, j'entrevois dans les reflets qu'elles échangent la même ombre tiède de renoncement, le même amour du soleil, le même souvenir de rosée, une fraîcheur... Avec une pomme, je veux étonner Paris.

Auteur: Cézanne Paul

Info:

[ fruit ] [ nature morte ] [ peinture ]

 

Commentaires: 0

humour

D'abord, l'inspection de la boîte aux lettres. Je suis sur la pointe des pieds. J'éclaire l'intérieur et j'aperçois trois enveloppes. Il reçoit beaucoup de courrier pour quelqu'un qui n'a emménagé que depuis quelques jours. J'entrevois un pli officiel, peut-être d'une préfecture ou d'un ministère. Qu'est-ce que c'est ? Si j'arrive à savoir, je tiens ma revanche. Puisque tout le monde a vu sa tête avant moi, je vais découvrir son métier la première. Ensuite, à mon tour, je pourrai déclarer d'un air ingénu : "Ah bon ? Vous n'étiez pas au courant ?"
J'essaie d'éclairer au mieux mais l'enveloppe du dessus gêne la lecture. En me servant de ma lampe, juste à la bonne taille pour passer dans la fente, je dois pouvoir la repousser. Je glisse ma lumière le plus loin possible. Il manque encore quelques centimètres. Je la tiens du bout des doigts, je fais encore un petit effort. J'y suis presque et soudain : badaboum dans la boîte de Patatras ! La malédiction frappe encore. Ma lampe est tombée sur son courrier, allumée. D'un seul coup, sa boîte aux lettres ressemble à une petite maison de poupée éclairée. Alors là, on va mettre le salon, ici la cuisine, et la poupée Youpi entrera quand elle aura la clé. Non mais je déraille ! J'ai encore fait une ânerie. Il faut que je récupère ma lampe. Alors je passe les doigts - après tout, elle n'est pas si loin. Je dois pouvoir y arriver, j'ai les mains fines. Je force. Cette méchante poupée Youpi pourrait m'aider. Je me sens comme ces pauvres petits singes pris dans les pièges des braconniers avec leurs minuscules mimines qui ne veulent pas lâcher la cacahuète dans la noix de coco. Je touche la lampe, le bout de mon majeur l'effleure. Elle glisse. Retiens-là, poupée Youpi, ou je t'arrache la tête ! Je n'ai pas le choix, j'enfonce encore plus ma main. La paume est presque entièrement rentrée, mais la lampe m'échappe toujours. Il n'y aura pas de seconde chance, alors je pousse de toutes mes forces, quitte à me faire mal. Ça y est, je me suis broyé la main, mais la paume est passée. Maintenant, c'est le poignet qui souffre, le cerclage métallique de la fente me détruit la peau après m'avoir laminé la main. Tout à coup : le cauchemar, l'effroi. J'entends le grésillement de la gâche électrique de la porte de l'immeuble. Quelqu'un a fait le code et s'apprête à entrer. Il va me trouver comme une gourde suspendue à la boîte du voisin. Je sais maintenant ce qu'éprouve un lapin pris dans les phares d'un camion qui fonce.

Auteur: Legardinier Gilles

Info: Demain j'arrête !

[ littérature ] [ piège ]

 

Commentaires: 0