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complémentarité des opposés

Le jour a rendez-vous avec sa nuit obscure,
Le nord avec le sud, le soufre avec le sel,
Ton cœur de femme perdue en quête d'absolu,
Avec mon désir d'homme qui cherche son élue.

Nous entrons dans les lignes de nos champs magnétiques,
Je plonge dans ton regard secret et mystérieux,
Les éléments contraires s’attirent et se combinent,
L'alchimie de l'amour opère entre nous deux.

Je brûle ton intérieur des flammes qui m'animent
Alors que tu aspires à réchauffer ton cœur,
Tu glisses entre mes doigts comme l’eau d’une oasis
Précieuse dans le désert pour étancher ma soif.

Nous transmutons le fer des barreaux de nos vies
En une nef d'or aux piliers de lumière,
Faisons de nos radeaux jadis à la dérive
Un bâtiment serein qui glisse sur les eaux.

Auteur: Fossat Simon

Info: Dans "Poèmes de l'asphalte", pages 75-76

[ couple ] [ conjonction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

barbarie

Nous venions de reprendre un village... Nous cherchons un endroit pour faire provision d'eau. Nous entrons dans une cour où s'élève un chadouf. Il y a là un puits en bois, sculpté... Le maître des lieux gît sur le sol, le corps criblé de balles... Un chien semble monter la garde à côté. Le chien nous voit, commence à geindre. Nous avons mis un moment à comprendre qu'en fait il nous appelait. Il nous a conduits vers l'entrée de la chaumière.... Nous l'avons suivi. Sur le sol étaient étendus la femme de l'homme et trois petits enfants...
Le chien s'assoit près d'eux et se met à pleurer. A pleurer vraiment. Comme un être humain... Un grand chien... J'ai pensé pour la première fois : "Pourquoi les hommes n'ont-ils jamais honte devant les animaux ?..."

Auteur: Alexievitch Svetlana

Info: Oeuvres : La guerre n'a pas un visage de femme ; Derniers témoins ; La supplication, p. 146

[ atrocités ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transport ferroviaire

Nous roulons protégés dans l'égale lumière

Au milieu de collines remodelées par l'homme

Et le train vient d'atteindre sa vitesse de croisière

Nous roulons dans le calme, dans un wagon Alsthom,



Dans la géométrie des parcelles de la Terre,

Nous roulons protégés par les cristaux liquides

Par les cloisons parfaites, par le métal, le verre,

Nous roulons lentement et nous rêvons du vide.



A chacun ses ennuis, à chacun ses affaires;

Une respiration dense et demi-sociale

Traverse le wagon; certains voisins se flairent,

Ils semblent écartelés par leur part animale.



Nous roulons protégés au milieu de la Terre

Et nos corps se resserrent dans les coquilles du vide

Au milieu du voyage nos corps sont solidaires,

Je veux me rapprocher de ta partie humide.



Des immeubles et des gens, un camion solitaire:

Nous entrons dans la ville et l'air devient plus vif;

Nous rejoignons enfin le mystère productif

Dans le calme apaisant d'usines célibataires.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Célibataires, https://www.youtube.com/watch?v=435UpN6eFf4

[ tgv ] [ cohabitation sociale ] [ tension latente ] [ urbanisation ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

corps

(...) chacun possède son labyrinthe intime, ce gouffre de terreurs et de désirs qui nous attire et nous désoriente. Nous nous y perdons, parce que nous sommes tous victimes de nos illusions et que nous nous égarons dans les entrelacs ténébreux de notre vie intérieure.
S'il existe des labyrinthes où le héros engage son corps, il en est d'autres, innombrables, où il engage sa pensée. Chaque fois que nous songeons à la vie et à la mort, à l'instant et à l'éternel, à la barbarie et à la civilisation, au visible et à l'invisible, à l'humain et au divin, nous entrons dans des labyrinthes spirituels où chaque idée renvoie à son contraire, où tout se dédouble et se démultiplie, où tout n'est que reflets, allusions, possibilités vertigineuses, réflexions infinies. Dès l'instant où l'on pense, on entre dans un labyrinthe d'où nous ne sortirons jamais, car la pensée n'a d'autre issue que notre propre mort. A ce moment nous connaîtrons ce que nous avons toujours cherché. Aussi longtemps que nous vivons, nous errons dans le labyrinthe de notre corps où nos désirs s'opposent à nos pensées. Le labyrinthe est l'emblème de notre existence terrestre.

Auteur: Schneider Marcel

Info: Le Labyrinthe de l'Arioste : Essai sur l'allégorique, le légendaire et le stupéfiant

[ prison ] [ chair-esprit ] [ résignation ]

 

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art pictural

Lorsque nous entrons aujourd'hui dans la chapelle Sixtine, nous sommes subjugués par la splendeur d'une peinture entièrement nouvelle qui ne s'attarde pas sur le charme des paysages, sur les harmonieuses architectures classiques ni sur la rigoureuse précision de la perspective. Ce que nous voyons en revanche, c'est une sauvage prolifération d'êtres humains aux dimensions les plus disparates. Ses quatre prédécesseurs s'étaient scrupuleusement mis d'accord pour peindre tous des personnages de la même dimension comme s'ils étaient l'oeuvre d'un seul peintre. Michel-Ange couvre à lui seul la voûte de la chapelle de plus de trois cents figures distinctes dans un triomphe délirant de disproportions, comme si des légions d'artistes différents avaient travaillé plafond. Hommes, nabots, géants, lilliputiens, titans, farfadets; les personnages les plus déconcertants sont des hommes très musclés et nus, tous aussi merveilleux les uns que les autres, et il y en a une vingtaine, Que représentent-ils ? ne sont évidemment pas des saints ni des apôtres, ni des Prophètes, ni des philosophes de l'Antiquité, Peut-être représentent-ils simplement ce dont ils ont l'apparence, le sujet préféré de Michel-Ange, son unique obsession esthétique. Ils débordent d'énergie en se tordant dans tous les sens et en bandant leurs muscles : chacun est dans une position différente, mais tous, sans exception, sont assis. C'est la position de la force maximale et de la beauté optimale, comme l'artiste l'a appris en observant le Groupe du Laocoon et le Torse du Belvédère.


Auteur: Mercadini Roberto

Info: Le génie et les ténèbres : Léonard de Vinci et Michel-Ange

 
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Ajouté à la BD par miguel

construction

Je n’ai pas commencé [ce travail] comme philosophe, et je ne désire pas particulièrement écrire à propos de philosophie ou sur la nature des choses. Ce n’est pas mon métier. Une seule question m’intéresse par dessus tout - comment créer de beaux bâtiments. Je ne m’intéresse seulement qu’à la beauté réelle. Je n’ai jamais eu l’envie de concevoir du bâti lisse que les architectes de mon temps ont généralement conçu. Nombre d’entre eux ont abandonné le travail du beau, et par ricochet abandonné ce travail en tant qu’idéal atteignable. Cela est peut être compréhensible. Construire à un degré de beauté qui pouvait être commun aux XIIème ou XVème siècle en Europe et dans des centaines d’autres cultures à presque toutes les ères de l’histoire humaine à l’exception de la notre nous est très ardu. Cela était spécifiquement dur pour nous en cette fin de XXème siècle et continuera de l’être alors que nous entrons dans le vingt-et-unième. Pour différentes raison - pas entièrement claires pour moi il y a trente cinq ans - cette difficulté est telle que les architectes ont presque abandonné. Cela je ne l’ai jamais accepté. Je n’ai jamais accepté le pis-aller, ou l’idée idiote de la "bonne architecture" avec laquelle certains architectes du XXème baratinent le public. Je voulais être capable de réaliser le vrai et pour cela je devais comprendre quel était ce vrai. La raison n’était pas curiosité intellectuelle, mais une raison pratique, je voulais pouvoir le faire moi même.

Auteur: Christopher Alexander

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[ ordre ] [ expérimentation pratique ]

 
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Ajouté à la BD par Patate

monologue

Alors, entrons dans le dialogue avec une question que je me posais depuis très longtemps : comment Dieu parle-t-il, et à qui ? Lorsque je l’ai posée, voici la réponse que j’ai reçue :
Je parle à chacun. Tout le temps. La question n’est pas : à qui je parle, mais : qui écoute ?
Intrigué, j’ai demandé à Dieu d’élaborer à ce sujet. Voici ce que Dieu a dit :
Tout d’abord, remplaçons le mot parler par communiquer. C’est un bien meilleur terme, plus riche, plus précis. Lorsque nous essayons de nous parler (Moi à toi, toi à Moi) nous sommes immédiatement contraints par l’incroyable limite des mots. Voilà pourquoi je ne communique pas seulement en paroles. En réalité, je le fais rarement. Je communique le plus souvent par le sentiment. Le sentiment est le langage de l’âme.
Si tu veux savoir ce qui est vrai pour toi en ce qui concerne une chose précise, observe comment tu te sens par rapport à celle-ci. Les sentiments sont parfois difficiles à découvrir (et souvent même plus difficiles à reconnaître). Mais ta vérité suprême se trouve tapie dans tes sentiments les plus profonds.
Il s’agit d’arriver à ces sentiments. Je te montrerai comment. A nouveau. Si tu le souhaites.
J’ai alors dit à Dieu que je le souhaitais vraiment mais, qu’ à présent, je souhaitais encore davantage recevoir une réponse entière et complète à mes questions. Voici ce que Dieu m’a dit :
Je communique aussi par la pensée. La pensée et les sentiments ne sont pas la même chose, même s’ils se produisent parfois en même temps. En communiquant par la pensée, j’utilise souvent des images. C’est pourquoi les pensées sont plus efficaces que les seules paroles, en tant qu’outils de communication.
En plus des sentiments et des pensées, j’utilise également le véhicule de l’expérience pour communiquer intensément.
Finalement, lorsque les sentiments, les pensées et l’expérience échouent, j’utilise des paroles. En vérité, les paroles sont l’outil de communication le moins efficace. C’est l’outil le plus souvent ouvert à l’interprétation, le plus souvent mal compris.
Pourquoi donc ? A cause de la nature des paroles. Les paroles ne sont que des émissions de sons : des bruits qui représentent les sentiments, les pensées et l’expérience. Ce sont des symboles. Des signes. Des insignes. Elles ne sont pas la vérité. Elles ne sont pas ce qu’elles représentent.

Auteur: Neale Donald Walsch

Info: Conversations avec Dieu

[ mobile ] [ humain ] [ être infini ] [ prière ] [ spiritualité ]

 

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fictions

Lorsque les gens parlent de fantasy - qu'il s'agisse de lecteurs grand public ou de lecteurs de SF - ils parlent presque toujours d'un sous-genre de la littérature fantastique. Ils parlent de Tolkien, et de ses innombrables héritiers. Qu'on l'appelle "épopée", ou "de genre", c'est ce que fantasy a fini par signifier. Ce qui est à la fois trompeur et malheureux.

Tolkien est la bête de somme de la littérature fantastique. Son œuvre est massive et contagieuse - on ne peut l'ignorer, alors n'essayez même pas. Le mieux que vous puissiez faire est d'essayer d'enlever ce furoncle avec précaution. Et il y a beaucoup de choses à détester : sa pompe wagnérienne, son côté "garçon aventurier" qui se glorifie dans la guerre, son amour étroit et réactionnaire pour le statu quo hiérarchique, sa croyance en une moralité absolue qui brouille la complexité morale et politique. Les clichés de Tolkien - les elfes, les nains et les anneaux magiques - se sont répandus comme des virus. Il a écrit que la fonction de la fantaisie était "de consoler", faisant ainsi de l'écrivain de fantaisie un principe de base d'une politique destinée à dorloter le lecteur.

C'est une idée révoltante, et heureusement, beaucoup de fantaisistes l'ont ignorée. Des surréalistes aux pulps - en passant par Mervyn Peake, Mikhael Boulgakov, Stefan Grabiński, Bruno Schulz, Michael Moorcock, M. John Harrison et j'en passe - les meilleurs écrivains ont utilisé l'esthétique fantastique précisément pour défier, aliéner, subvertir et saper les attentes.

Bien sûr, je ne dis pas qu'un fan de Tolkien ne peut faire parei de mes amis - cela réduirait considérablement mon cercle social. Je ne prétends pas non plus qu'il est impossible d'écrire un bon livre de fantasy contenant des elfes et des nains - le superbe Iron Dragon's Daughter de Michael Swanwick dément cette affirmation. Mais puisque le plaisir de la fantasy est censé résider dans sa créativité illimitée, pourquoi ne pas essayer de trouver des thèmes différents, ainsi que des monstres non conventionnels ? Pourquoi ne pas utiliser la fantasy pour remettre en question les mensonges sociaux et esthétiques ?

Heureusement, la tradition alternative de la fantasy n'est jamais morte. Et elle ne cesse de se renforcer. Chris Wooding, Michael Swanwick, Mary Gentle, Paul di Filippo, Jeff VanderMeer, et bien d'autres, produisent tous des œuvres qui s'articulent sur le radicalisme de la fantasy. Alors que la fantasy traditionnelle était rurale et bucolique, celle-ci est souvent urbaine et souvent brutale. Les personnages sont plus que des silhouettes en carton, et ils ne sont pas définis par la race ou le sexe. Les choses sont sordides et délicates, comme dans la vie réelle. La fantaisie n'est pas un aliment réconfortant, mais un défi.

Le critique Gabe Chouinard a déclaré que nous entrons dans une nouvelle période, une renaissance du radicalisme créatif de la fantasy qui n'a pas été vue depuis la nouvelle vague des années 60 et 70, et qu'il a baptisée la prochaine vague. Je ne sais s'il a raison, mais je suis enthousiaste. C'est une littérature radicale. C'est la littérature que nous méritons le plus.

Auteur: Mieville China Tom

Info:

[ styles littéraires ] [ ouverture ] [ vingtième siècle ] [ mondes imaginaires ] [ merveilleux ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rapports humains

J'ai vu des miracles se produire, quand les gens disent la vérité. Pas la “belle” vérité. Pas la vérité qui cherche à plaire ou à réconforter. Mais la vérité sauvage. La vérité féroce. La vérité qui dérange. La vérité tantrique. La foutue vérité. La vérité que tu as peur de dire.

L'horrible vérité sur toi que tu caches pour “protéger” les autres. Pour éviter d'être "trop". Pour éviter d'avoir honte et de te sentir rejeté. Pour éviter d'être vu. La vérité de tes sentiments les plus profonds. La rage que tu as ressassée, dissimulée, maîtrisée. Les terreurs dont tu ne veux pas parler. Les pulsions sexuelles que tu as essayé d'engourdir. Les désirs primaires que tu ne peux supporter de formuler.

Les défenses se décomposent enfin, et ce matériel "dangereux" émerge du plus profond de l'inconscient. Tu ne peux plus le retenir. L'image du "bon garçon" ou de la "gentille fille" s'évapore. Celle du "parfait", de "celui qui a tout compris", de l'évolué : ce sont des images qui brûlent.

Tu trembles, tu transpires, tu es au bord des vomissements. Tu penses que tu pourrais en mourir, mais finalement tu la dis cette putain de vérité, cette vérité dont tu as profondément honte. Pas une vérité abstraite. Pas une vérité “spirituelle”, soigneusement formulée et conçue pour prévenir l'offense. Pas une vérité habilement emballée. Mais une vérité humaine désordonnée, enflammée, bâclée. Une vérité sanglante, passionnée, provocatrice, sensuelle. Une vérité mortelle, indomptée et sans fard. Et fragile, collante, suante, vulnérable. La vérité de ce que tu ressens. La vérité qui permet à l'autre de te voir à l'état brut. La vérité qui fait haleter, qui fait battre ton cœur. C'est la vérité qui te libérera.

J'ai vu des dépressions chroniques et des angoisses permanentes s'effacer du jour au lendemain. J'ai vu s'évaporer des traumatismes profondément enracinés. J'ai vu de la fibromyalgie, des migraines à vie, de la fatigue chronique, des maux de dos insupportables, des tensions corporelles, des troubles de l'estomac, disparaître, ne jamais revenir. Bien sûr, les "effets secondaires" de la vérité ne sont pas toujours aussi dramatiques. Et nous n'entrons pas dans notre vérité avec un résultat en tête. Mais pense aux énormes quantités d'énergie nécessaires pour réprimer notre sauvagerie animale, engourdir notre nature farouche, réprimer notre rage, nos larmes et notre terreur, soutenir une fausse image, et faire semblant d'être "bien".

Pense à toute la tension dans le corps, et aux dommages causés à notre système immunitaire, quand nous vivons dans la peur de “ nous montrer”. Prends le risque de dire ta vérité. La vérité dont tu as peur. La vérité dont tu crois que le monde dépend. Trouve une personne sûre, un ami, un thérapeute, un conseiller, toi-même, et laisse-les entrer. Laisse-les te tenir alors que tu te brises. Laisse-les t'aimer alors que tu pleures, rages, trembles de peur, que tu es en plein gâchis.

Dis ta putain de vérité à quelqu'un, cela pourrait simplement te sauver la vie, te guérir du plus profond de toi et te connecter à l'humanité d'une manière que tu n'avais jamais imaginée.

Auteur: Foster Jeff

Info:

[ calculés ] [ masques ] [ sincérité thérapie ] [ lâcher prise ]

 

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transhumanisme

Les robots "surhumains" seront en mesure de dépasser les capacités de l'humanité d'ici un demi-siècle, avertit un expert en intelligence artificielle, soulignant qu'il est vital d'introduire des garanties afin d'éviter que l'humanité soit "remplacée".

Luca De Ambroggi, responsable de la recherche et de l'analyse des solutions d'IA au sein de l'équipe Transformative Technology d'IHS Markit, fournisseur mondial d'informations basé à Londres, a déclaré à Express.co.uk : "Dans 50 ans, il est raisonnable de penser que les robots seront capables de "soutenir" et de remplacer l'être humain dans plusieurs activités. Déjà, les appareils électromécaniques surpassent les humains en sensibilité et en temps de réaction." Compte tenu des progrès technologiques considérables réalisés au cours de la dernière décennie, M. Ambroggi a déclaré que 50 ans étaient "suffisants" pour combler plusieurs fossés avec l'être humain.

Et d'ajouter : – Même si notre cerveau aura encore des avantages et que les êtres humains resteront plus dynamiques et polyvalents, l'électronique pourra surpasser les humains dans plusieurs fonctions spécifiques. Comme elle le fait déjà aujourd'hui, de la vision industrielle, à la reconnaissance audio et vocale.

- La question à long terme est de savoir si les "personnes remplacées" pourront être requalifiées et continuer à apporter de la valeur ajoutée dans notre société. Il continue : "L'intelligence artificielle est là, et elle est là pour le long terme.

- Nous sommes dans l'ère dite étroite ou faible, de l'IA. Elle est "plus faible" que l'humain ou égale ou supérieure pour quelques tâches et sens limités. Quelle que soit la façon dont elle perturbe la société et son évolution, cela aura des répercussions majeures sur la sécurité des données, le travail et l'éthique.

- Cette ère est celle de l'IA multimodale générique, comparable à une intelligence humaine appliquée dans tous les sens et travaillant puissamment en parallèle. Par exemple, pour ce qui est de l'électronique de détection et du support des semi-conducteurs, pour les capacités de vision, d'écoute, de toucher, ainsi que d'odorat et de goût avec les dernières technologies MEMS.

- Nous devons revenir à l'éthique. Il est communément admis que l'intelligence artificielle et ses dispositifs/robots vont accroître le business et la richesse dans le monde entier. C'est encore une fois aux régulateurs et aux administrateurs de s'assurer que tous les humains en bénéficieront et pas quelques sociétés seulement.

Regardant plus loin, M. Ambroggi considère l'idée que les robots seront un jour considérés comme ayant une conscience, et donc comme des formes de vie indépendantes. Il explique : "Il est tout à fait possible que ce soit aussi une réalité, peut-être pas dans les 50 prochaines années, mais la technologie évolue si rapidement que je peux difficilement en douter."

"Lorsque nous étudions la biologie, un 'être vivant' doit avoir au moins une unité 'cellulaire' vivante. Jusqu'à présent, ce n'est pas le cas, mais il est clair que cela pourra l'être à l'avenir. L'intelligence humaine peut être améliorée avec un implant à puce IA, mais alors nous entrons dans de nouveaux domaines et devrons définir ce qui est et ce qui n'est pas un humanoïde hybride ?"

"Nous devrions aussi mentionner la conscience. Nous pouvons affirmer que la conscience même vient de l'expérience, comme on le voit dans le comportement humain qui est extrêmement différencié suivant les différentes parties du monde. Si c'est le cas, l'IA peut le faire et le fera, car l'expérience est reproductible."

- Le surhomme est la dernière étape, et j'ai peur d'utiliser ce mot "dernier". Mais c'est ce qui conduit la recherche pour l'avenir.

"Peu importe qui ou quoi sera au-dessus des capacités humaines. Avant cela, nous ferions mieux de nous assurer d'avoir en place de bonnes réglementations, méthodologies et processus éthiques afin de nous assurer de tirer profit du côté positif de la technologie."

Auteur: McGrath Ciaran

Info: Sun, 3 février 2019

[ prospective ]

 

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