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french kiss

Nous ne nous sommes même pas embrassés ni regardés dans les yeux. Nos lèvres se sont juste introduites par effraction dans des labyrinthes intérieurs profondément enchâssés entre nos oreilles, les ont remplis de la musique secrète des mots vicieux, les siens dans de nombreuses langues, les miens dans le goût douteux de ma seule langue, jusqu'à ce que nos langues remuent, et nos consonnes ont tourné et crissé, cliqueté plus fort, hésité, foncé plus vite, les syllabes se sont bientôt mêlées aux grognements, ou les grognements ont trouvé une prise dans des mots nouveaux, ou des mots anciens, ou des mots inventés, jusqu'à ce que nous mélangions nos chaleurs et refusions de les libérer, goûtant trop le sombre langage sur lequel nous venions de trébucher, désirant et sidérant, pas vraiment une communication, plutôt une canalisation de nos désirs balbutiés, les siens pour ce que j'en sais partis vers les Forêts Noires et les loups, les miens réintégrant brutalement une forme familière, ce grand mystère spectral dont je ne pouvais qu'entendre la forme, qui en dépit de nos désirs distincts et cris individuels continuait à nous entrainer dans des tonalités plus étrangères, notre désir commun de continuer à étreindre la brûlure alimentée par le bruit, ses hurlements stridents, les miens - je ne les entendais pas - seulement les siens, probablement en contrepoint des miens, un cri haut perché, puis un murmure chutant de manière imprévue et se changeant presque en jappement, en grognement, je ne sais pas trop, et soudain plus la moindre courbe, juste la fuite en avant, une ligne franchie où tous les sons fracturés déjà prononcés finissent par se condenser en un long mot agonisant, qui excède aisément la centaine de lettres, même le tonnerre, et anticipe l'inévitable relâchement, quand la chaleur devient enfin trop pesante, et menace de brûler, marquer, déchirer, mais suffisamment tentante pour qu'on s'y raccroche encore ne serait-ce qu'une seconde, afin d'étirer le tout, si nous le pouvons, comme si en s'approchant autant de la chaleur, en s'en enveloppant à ce point, allait se révéler... ce qui, lorsque nous nous sommes étreints, tenus, retenus, s'était finalement révélé trop, trop de quelques secondes, et impossible à refuser, et donc faisant tout exploser, frissons et tremblements, et donc tout au fond de sa gorge un millier de lettres s'écrasant en une longue chute non modulée, résonnant profondément dans mon oreille et le long du nerf auditif, un dernier sursaut de rage décrivant en détails durables la forme de choses déjà survenues.

Auteur: Danielewski Mark Z.

Info: La Maison des feuilles

[ pelle roulée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métaphysique

Sexe télépathique
On me demande souvent "Comment faire" du sexe télépathique. Alors voilà. Il faut bien sûr savoir établir une connexion télépathique. Sinon, la partie sexuelle est une perte de temps et d'énergie. Voici un cours de remise à niveau pour certains - pour d'autres, un tout nouveau jeu de balle:
Établir une connexion télépathique:
1. Détendez-vous, asseyez-vous confortablement et fermez les yeux.
2. Déplacez la mise au point vers le haut, au-dessus des oreilles, et sentez les sections temporales du lobe.
3. Concentrez-vous sur la personne que vous souhaitez communiquer.
4. Imaginez une lumière blanche émise par vos lobes temporaux, enveloppant la tête de la personne cible.
5. Soyez ouvert à tout ce que vous vivez. N'essayez pas trop fort - ne forcez pas votre concentration.
6. Sentez comment une multitude d'impressions/de mots/sons semblent se déverser dans votre esprit à travers les lobes temporaux.
7. Notez la sensation d'harmonisation accrue qui s'ouvre dans votre plexus solaire - SENTEZ les communications.
8. Permettez à vos sens restants d'entrer dans l'équation.
9. Renforcez le lien. Il se peut que vous vous sentiez un peu étourdi et/ou que votre estomac fasse des flip flops - c'est normal.
10. Continuez la conversation aussi longtemps que vous pouvez garder votre attention sur cette personne.
11. Lorsque vous avez terminé, imaginez la lumière blanche qui s'échappe de la tête de la personne et tirez-la dans vos lobes temporaux. Il est parfois utile d'imaginer des portes doubles qui se ferment lorsque vous ramenez la lumière blanche.
12. Notez vos impressions.

Voici une compréhension de base du sexe télépathique de mon cours OBE DIY:
1. Vous et votre partenaire fixez une heure et/ou un jour où vous souhaitez avoir des rapports sexuels télépathiques. Discutez du cadre - comme votre endroit préféré pour faire l'amour - la plage, la douche, le bain tourbillon ou dans un lit à baldaquin ou convenez de vous surprendre les uns les autres.
2. Décidez qui sera l'instigateur - qui sera celui qui commencera la séance.
3. Quelques minutes avant l'heure convenue, assurez-vous qu'aucun de vous ne sera dérangé. Pas de téléphone, pas de télé, pas d'email!
4. Calmez votre esprit. Si vous trouvez que vous avez des distractions de la journée, imaginez simplement une plume et balayez les pensées de votre esprit.
5. Le temps de se connecter télépathiquement - imaginez votre partenaire à l'endroit prédéterminé.
6. Si vous êtes l'instigateur, voyez votre partenaire debout, derrière vous. Approchez-vous de lui et arrêtez à quelques centimètres. Si vous n'êtes pas l'instigateur, imaginez que vous êtes là - à attendre.
7. Vous saurez si vous êtes connecté lorsque chacun de vous sera capable de sentir la présence de l'autre et l'énergie impliquée. C'est pourquoi il est important que l'un tourne le dos à l'autre. Lorsque ce "sentiment" est établi avec l'autre personne, vous savez que vous avez un lien solide. Une fois que la personne debout sent l'instigateur derrière elle, elle doit se retourner.
8. Imaginez-vous en train de coucher ensemble. Assurez-vous que vous pouvez absorber et sentir les émotions/sensations associées à la connexion.
9. Permettez-vous d'être dans le moment présent. Vous pourrez sentir sels èvres sur les vôtres, les mains sur le corps de l'autre, les rapports sexuels et plus encore. Il est parfois tentant (au moins au début) de couper la connexion pendant l'acte sexuel parce que les sensations peuvent être si réelles - et ça peut vous faire peur. Allez jusqu'au bout - vous vous en remercierez plus tard!
10. Quand vous avez ressenti un orgasme ou un sentiment accru d'excitation sexuelle, fermez la connexion.

REMARQUE: Si vous êtes sans partenaire, à l'étape 1, pensez aux qualités positives que vous recherchez chez un partenaire sexuel (ou chez la personne que vous aimeriez surprendre) et pensez à ces qualités/personne.
Le tout ci-dessus est très basique. Mais il faut d'abord avoir les bases avant d'avancer. Si vous ne l'obtenez pas la première fois, essayez encore et encore. Pensez-y comme à un fantasme intense que vous pouvez réaliser en temps réel.

Auteur: Internet

Info: Allie, on https://allietheiss.com/telepathic-sex-the-how-of-it-all

[ transmission de pensée ] [ autosuggestion ]

 

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dernières paroles

MA DERNIERE CARTOUCHE... ULTIME COMBAT POUR UNE CAUSE ORPHELINE
Non ! Le LAOS n'était pas une " colonie " comme les autres. Nous ne l'avions pas pris de force: il s'était donné à nous librement à la suite d'une sorte d'attirance réciproque nouée à l'occasion d'événements dramatiques. " A la conquête des coeurs ! " écrivait Auguste PAVIE dont la personnalité attachante avait séduit le vieux Roi Oun KHAM qui avait placé son royaume sous la protection de la France pour échapper à la cruelle tutelle du voisin siamois.
Non ! Les Laotiens ne sont pas un peuple comme les autres. Leur art de vivre, leur façon d'être heureux malgré, ou peut-être à cause, d'une extrême pauvreté ; leur aménité, leur nonchalance (parfois stigmatisée par leur laborieux voisin vietnamiens, la bouleversante douceur de leurs femmes, la gentillesse de leurs enfants en font un peuple à part dans un monde dominé par la loi du profit. A l'exception notable des H'mongs, victimes depuis 1975 d'un véritable génocide, ce ne sont pas de farouches guerriers mais ils savent, sans se plaindre, mourir au combat et ont le courage de se faire tuer en se portant au secours d'un frère d'armes. C'est ainsi que, le 17 juillet 1950 vers 14 h, près de Ban Saka, le chasseur Ba LAN, mortellement frappé à mes côtés, ne prononce qu'un mot, thièp, pour signaler qu'il est blessé ; il s'éteint, 10 heures plus tard, sans avoir une seule fois crié sa souffrance ! Et lorsque, le 7 juillet 1954, je me débats dans la Nam Hin Boun en crue sous les tirs d'une cinquantaine de Viets, le sergent LIENE qui a déjà traversé la rivière fait demi-tour et se jette è l'eau pour me secourir ; il est tué d'une balle dans la tête à quelques brasses de moi ! Et le lendemain (8 juillet), alors que, blessé, j'étais dans l'incapacité de franchir une barre calcaire de plusieurs centaines de mètres de haut pour rejoindre les miens, de braves paysans lao m'ont littéralement porté par-dessus l'obstacle, et cela au péril de leur propre existence !
Non ! Les Laotiens n'étaient pas des amis comme les autres, ceux qui vous oublient lorsque viennent les épreuves et les dangers : quand les Japonais exécutèrent leur " coup de force " du 9 mars 1945 avec une traîtrise peu en rapport avec les principes du " bushido ", il y eut, en de nombreux endroits, et notamment à Thakkek, une véritable chasse à l'homme blanc. Ceux qui étaient pris étaient souvent décapités. Monsieur Henri FRAISSE, Sous-préfet à Mortagne-au-Perche en 1991, se souvient : petit garçon habitant Thakkek avec ses parents, lui et sa famille ont été sauvés par des Laotiens qui, au péril de leur vie, les ont emmenés, cachés et nourris jusqu'à ce que tout danger soit écarté. Et, dans tout le pays, les Laotiens ont agi de même, au secours des Français menacés.
C'est dans ce contexte d'amitié partagée que la France, du temps de sa grandeur, à signé, après Dien Bien Phu dont le choix avait été dicté par le souci de protéger le Laos, trois traités garantissant la liberté et l'indépendance du royaume du Million d'Eléphants et du Parasol Blanc. D'abord le Traité de Genève de 1954 mettant fin à notre guerre d'Indochine. Ensuite, les Accords de Genève de 1962 garantissant la neutralité du Laos. Enfin, le Traité de Paris de 1973 pour le respect et la reconnaissance de l'indépendance, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume du Laos. Or ces accords ont été violés, sans réaction notable des signataires, par la République Démocratique du Viet Nam (devenue depuis République Socialiste du Viet Nam) : dès le retrait précipité des Américains fin 1975, d'importantes forces armées nord-vietnamiennes ont envahi le Laos et permis aux maigres effectifs communistes lao de s'emparer du pouvoir par la force lors du " coup d'état " du 2 décembre 1975. Il faut savoir que les effectifs vietnamiens engagés à cette occasion ont été (officiellement) démobilisés sur place et convertis en ouvriers travaillant dans le cadre d'un projet de développement rural financé par les aide internationales. En réalité, ces aides ne font qu'entretenir une armée d'occupation vietnamienne abritée dans la Zone Spéciale Stratégique de Xay Somboun (au sud-ouest de Xieng Khouang), véritable Base de regroupement de soldats et cache d'armes lourdes (artillerie et blindés). Ces importantes forces vietnamiennes sont toujours prêtes à intervenir sans délai en cas de soulèvement populaire ou de coup d'état contre le gouvernement actuel, mis en place par Hanoï. C'est d'ailleurs dans cette zone qu'ont eu lieu les répressions les plus féroces contre les résistants H'mongs désespérément accrochés au fameux massif du Phou BIA. En outre, il m'a été confirmé par différentes sources (dont certaines sont implantées au sein même du pseudo Gouvernement Laotien), que le Viet Nam avait procédé, depuis plusieurs années, à une massive colonisation de peuplement en installant au Laos, sur les meilleures terres, 3 millions de vietnamiens communistes bénéficiant d'avantages exceptionnels. De surcroît, on constate une mainmise des vietnamiens sur les différents services artisanaux (coiffeur. menuisier, épicier, boucher etc.) au détriment des Laotiens.
Lorsque, fin 1975, les Américains se sont " désengagés " du conflit vietnamien, je n'ai pas compris que le Laos allait perdre son indépendance et qu'une inhumaine dictature communiste allait lui être imposée par la force des armes. Nos gouvernants ont feint de croire qu'il s'agissait d'une affaire intérieure laotienne, ce qui les dispensait d'agir dans le cadre de nos engagements. Et lorsque le père Jean-Marie OLLIVIER, oblat de Marie Immaculée, a voulu dénoncer, pour en avoir été témoin, cette ingérence d'une puissance étrangère dans les affaires intérieures d'un état indépendant, on lui a répondu..., qu'on " ne voulait pas le savoir " ! J'ai, d'ailleurs, écrit à ce sujet un article contenant le récit détaillé du Père OLLIVIER sous le titre " Les lépreux de SOMSANOUK et le Missionnaire qui en savait trop ".
Par suite du mutisme complice des autorités françaises, je n'ai appris l'asservissement du Laos qu'en 1999, en lisant le témoignage terrifiant du Colonel Khamphan THAMMAKHANTI, l'un des rares rescapés de ces goulags qui font partie de la " culture " communiste. Ce récit, intitulé " La vérité sur le camp-prison N°01 ou camp de la mort au point 438-745? M'a été transmis par SAR le Général Tiao SAYAVONG, ancien commandant de la 1ère Région Militaire (Luang Prabang) et demi-frère du roi Sri Savang VATTHANA. Ce Général, que j'avais connu lieutenant à Thakkek en 1954, avait lui-même passé 16 ans en camp de " rééducation ". Quelque temps après avoir témoigné, lui et le Colonel THAMMAKHANTI sont morts des suites des mauvais traitements qu'ils avaient endurés,,,
Avec une grande naïveté, j'ai pensé que nos " média " et nos gouvernants n'étaient pas " au courant ". Il m'appartenait donc de dénoncer le crime. Ce que j'ai fait en m'adressant aux grands journaux, aux mouvements de défense des peuples opprimés, aux politiciens, à Mr CHIRAC puis à son épouse, à certaine vedette de la chanson, à Mr KOUCHINER. à Mr MENARD, à Mr d'ORMESSON, à Mr DEVEDJIAN, au candidat puis au Président SARKOZY et à son épouse. Les réponses sont allées du silence méprisant aux justifications minables ou mensongères. Et j'ai fini par comprendre qu'ils étaient tous " au parfum ", un parfum de cadavres, et que tous participaient à cette conspiration du silence qui protège les crimes communistes.
Et puis, au début de l'année 2010, est arrivé l'inacceptable : 4200 H'mongs enfermés depuis des décennies dans un " camp de regroupement " thaïlandais ont été livrés à leurs bourreaux lao-viets afin d'améliorer encore les bonnes relations (commerciales) nouées depuis déjà longtemps entre la République Démocratique Populaire Lao et le Royaume Thaïlandais. Survenant au moment où l'on " commémorait " la sinistre " rafle du Vel. D'Hiv. " Commise pour des raisons ethniques sur des effectifs comparables, ce crime (connu avant d'être consommé) aurait dû soulever une énorme vague d'indignation. C'était compter sans le pouvoir discrétionnaire des journalistes de tous bords qui ont littéralement escamoté l'événement. A part deux ou trois brefs communiqués, que personne n'a repris mais qui pourront, plus tard, servir d'alibi, et ce sont toutes les " belles consciences brevetées " qui sont restées muettes, enveloppant dans un linceul de silence les 4.200 H'mongs partis pour leur dernier voyage...
Après une période de découragement, j'ai décidé de jouer ma dernière carte ou, plus exactement, de tirer ms dernière cartouche. Dans ma tête. En d'autres termes, je vais me " faire sauter le caisson " pour expier ma part de honte et protester contre la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui frappe nos amis Lao. Ce n'est pas un suicide mais un acte de guerre visant à secourir nos frères d'armes en danger de mort. Quant à vous, les gouvernants sans honneur, vous, les grands " média " sans courage et vous, les " collabos " sans vergogne, je vous crache mon sang et mon mépris à la gueule !
Je demande pardon à tous ceux qui m'aiment pour le chagrin que je vais leur causer. Signé : Le Colonel Robert JAMBON, Retraité des Troupes de Marine

Auteur: Jambon Robert

Info:

[ suicide ]

 

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