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racines

Il ne faut pas oublier d’où l’on vient. Ou plutôt, il faut savoir d’où l’on vient pour pouvoir l’oublier. Je n’appartenais pas à une terre, mais à une histoire, dont je devais connaître le début pour en écrire la fin.

Auteur: Bamberger Vanessa

Info: Alto Braco

[ envol ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ennui

Car il n’est rien qui puisse me satisfaire ;

La nouveauté, sur terre, est si tôt défraîchie ;

Je me sens aspiré sans cesse vers le haut, plus détaché,

Proche de plus en plus de la splendeur solaire. 

Auteur: Mishima Yukio

Info: Poème Icare in Le soleil et l’acier, 1968, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard, coll. Du monde entier, 1973, éditions Gallimard, coll. Folio, 1993

[ envol ] [ poème ] [ soleil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

introspection

C'est en vain que je cherche à faire plier, à entailler ces barreaux à l'implacable rigidité - ils ne ploieront pas, ils ne cèderont pas car c'est en moi que ces barreaux sont scellés et ce n'est que quand je me briserai que se briseront les barreaux.

Auteur: Fröding Gustav

Info: Un Ghazal

[ prison ] [ libération ] [ envol ]

 
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dernières paroles

Au moment où le condamné a la tête dans la guillotine, il devrait y avoir un silence avant que le couteau tombe. Un garde républicain sortirait des rangs et remettrait au bourreau une enveloppe et celui-ci dirait au condamné : "C'est ta grâce !" Et il ferait tomber le couteau.
Ainsi le condamné mourrait dans la joie.

Auteur: Renard Jules

Info:

[ envol ]

 

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évolution

Dieu, c'est la gravitation. N'est-ce pas elle qui remet tout en ordre, en équilibre. La vie - telle que nous la percevons - est comme l'effort de la matière pour aller "plus loin". Dans cette hiérarchie l'homme est à notre connaissance celui qui est le plus avancé dans cet affranchissement de la pesanteur. Progression qui débuta avec d'autres organismes ; d'abord dans l'eau, puis l'air, puis l'espace interstellaire si tout va bien, puis...

Auteur: MG

Info:

[ attraction ] [ envol ]

 

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vieillir

J'établirai dans quelques lignes comment Maldoror fut bon pendant ses premières années, où il vécut heureux ; c'est fait. Il s'aperçut ensuite qu'il était né méchant : fatalité extraordinaire ! Il cacha son caractère tant qu'il put, pendant un grand nombre d'années ; mais, à la fin, à cause de cette concentration qui ne lui était pas naturelle, chaque jour le sang lui montait à la tête ; jusqu'à ce que, ne pouvant plus supporter une pareille vie, il se jeta résolument dans la carrière du mal... atmosphère douce !

Auteur: Lautréamont Isidore Ducasse

Info: oeuvres complètes

[ sincérité ] [ envol ] [ plaisir ]

 

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rêve

Le monde était immobile et sublime, s'ouvrait docilement aux regards, comme les pages d'un livre feuilleté par une main impatiente. Avec un très léger effort de volonté, Bach s'éleva au-dessus des rives et les observa d'en haut - de si haut que les horizons s'arrondirent, se courbant vers le bas, et que la Volga se transforma en un long serpent avançant sur la terre par petites ondulations. Il redescendit - et son regard s'approcha tout près de la surface neigeuse, examinant la construction de chacun des cristaux, remarquant leur variété et leur géométrie irréprochable. 

Auteur: Iakhina Gouzel

Info: Les enfants de la Volga

[ envol ] [ songe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolutions aériennes

Les oiseaux volent. Soit ils rament dans l’air, battant vivement des ailes, et parviennent à franchir les souffles. Soit ils flottent. Ils se posent sur les ondes de l’air. Ils s’élèvent et ils planent en utilisant les courants ascendants des vents. Soit ils plongent, ils fondent, piquent, percent l’air, détroussent les petits mammifères et les enserrent. Soit majestueusement, pour ainsi dire immobiles, dans le vide, au-dessus des crêtes de la montagne, ils se soutiennent en se jetant amont contre le vent qui leur fait face. Le rêve lui-même vole. Dans le rêve l’oiseau, l’homme, le fauve glane, çà et là, des images dans le souvenir du jour qu’il a perdu.

Auteur: Quignard Pascal

Info: L'homme aux trois lettres

[ analogie ] [ envol ] [ eau-air ] [ densités ] [ onirisme ]

 

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libération

Chen-sieou disait : " La méthode de Houei-nêng est prompte et directe. Pourquoi vous attarder ici ? " Un jour, il prit à part son disciple Tche-teng et lui dit : " Toi qui es intelligent et dont les connaissances sont multiples, va donc au Ts'ao-k'i, rends hommage au maître et écoute son enseignement, sans lui dire que c'est moi qui t'envoie. Souviens-toi bien de ce que tu auras entendu afin de pouvoir me le rapporter. Ainsi, je verrai qui de lui ou de moi détient la meilleure compréhension. "
Tche-teng se réjouit de cette mission. Quinze jours plus tard, il était au Pao-lin-sseu. Il rendit hommage au sixième patriarche et l'écouta attentivement. Mais il advint que, sous sa parole, il connut l'Éveil et communia avec son esprit originel. Alors, il se leva, s'inclina et dit tout naturellement :
" Maître, votre disciple vient du monastère Yu-tchuan. Sous mon maître Chen-sieou, pendant neuf années, je n'ai pu parvenir à l'Éveil. Mais, en écoutant votre sermon, j'ai trouvé soudain mon esprit originel. Maître, puis-je solliciter de votre miséricorde d'être dorénavant mon instructeur ?
- Si tu viens de là-bas, tu es sûrement un espion.
- Lorsque je n'avais pas encore parlé, j'en étais un. Maintenant, je ne le suis plus. "
Alors Houei-nêng l'interrogea :
" J'ai entendu dire que ton maître de dhyâna, lorsqu'il enseigne, ne transmet que discipline, concentration et sagesse. Qu'entend-il par là ? Dis-le-moi !
- Ne pas mal agir constitue la discipline. Pratiquer le bien est sagesse. Purifier le mental, voilà la concentration. Tel est l'enseignement au Yu-tchuan. Mais je ne sais pas encore quel est votre point de vue sur ces questions, maître.
- Je n'ai pas, moi, de système. J'agis selon les circonstances et les capacités de chacun. Je tente de délivrer le disciple de ses liens et d'ouvrir devant lui la terre spirituelle. Affranchie de toute erreur, elle est discipline de la nature propre. Débarrassée de tout trouble, elle est concentration de la nature propre. Libérée de l'ignorance, elle est sagesse de la nature propre. Discipline, sagesse et concentration, telles que les enseigne ton maître, sont destinées à des élèves à la compréhension limitée. Mon enseignement s'adresse à des êtres supérieurs. Ceux qui n'ont pu s'éveiller par eux-mêmes à leur nature propre sont incapables d'établir discipline, concentration et sagesse véritables.
- Pourquoi, maître, ne peuvent-ils les établir ?
- Seuls ceux qui ont réalisé leur nature propre, se référant sans cesse à la sagesse innée, sont détachés de tout concept, aussi n'ont-ils rien à établir. Ils ont toute liberté d'aller et de venir. Ils peuvent utiliser tel système, ou se dispenser de tout système. Ils agissent spontanément de manière appropriée, quelles que soient les circonstances. La nature propre est subite ; pratique et réalisation sont immédiates, établir est graduel. C'est pourquoi je dis qu'il n'y a rien à établir. "
Tche-teng se prosterna. Il ne quitta plus le mont Ts'ao-k'i.

Auteur: Houei-nêng

Info: Texte relatant l'envoi par le doyen Chen-sieou de son disciple Tche-teng au monastère Pao-lin-sseu afin qu'il lui rapporte quelle différence il y a entre son enseignement du tch'an et celui du sixième patriarche, autour du 7e siècle

[ envol ]

 

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