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paranormal

En 1986, les chercheurs Satwant Pasricha et Ian Stevenson, ont documentés 16 cas d'expériences de mort imminente indiennes dans le Journal de la Société américaine pour la Recherche Psychique (77, 1 15-135).

Leurs petits échantillons de NDE indiennes et américaines se ressemblent à certains égards, mais diffèrent pour d'autres.

Les sujets de l'Inde ne signalent pas voir leur propre corps physique au cours de l'expérience de mort imminente, au contraire des sujets américains. Les expérienceurs indiens déclarent fréquemment être envoyés vers le royaume de la mort par des fonctionnaires qui découvrent alors qu'une erreur d'aiguillage a été commise avant de les renvoyer vers une "re-vie" alors que les sujets américains qui racontent pourquoi ils sont revenus mentionnent soit des rencontres avec un ou plusieurs membres décédés de leur famille, qui recommande un retour, soit qu'ils sont revenus à cause de liens d'amour et de devoir vis à vis de personnes vivantes. Ou encore parce qu'"on" leur a dit que ce n'était pas le temps de mourir.

Auteur: Internet

Info:

[ comparaison ] [ Asie ] [ Occident ] [ miroir sociétal ] [ projection communautaire ]

 

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téléphone portable

– Tu envoies des messages de cul pendant que je te file un cours ? C’est quoi ton problème ?
– C’est pas moi qui écris, dit-il en soupirant. C’est elle.
– C’est cela oui. C’est forcément de sa faute.
– Lis mes réponses si tu veux. Je ne fais que lui dire que je suis occupé. Je n’y peux rien si elle ne comprend pas.
Je fais défiler les messages pour remonter dans la conversation et je découvre qu’il dit la vérité. Tous les messages qu’il a envoyés durant les trente dernières minutes expliquent qu’il est occupé, qu’il révise et qu’il parlera plus tard. Je soupire avant de taper une réponse sur l’écran tactile. Garrett proteste et essaie de reprendre son téléphone, mais c’est trop tard car j’ai déjà appuyé sur "envoyer".
– Là. Problème réglé.
– Wellsy, je te jure que si tu as…
Il ne finit pas sa phrase, occupé à lire ma réponse.
"C’est la prof de Garrett. Tu commences à sérieusement m’agacer. On finit dans 30 min. Je suis sûre que tu peux tenir encore un peu avant de mouiller ta culotte."

Auteur: Kennedy Elle

Info: The deal

[ addiction ] [ dépendance ]

 

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comparaison

Plusieurs clés s'offrent à nous pour déchiffrer le destin de Raspoutine, et tout d'abord la "clé religieuse". Le Sibérien revenait souvent sur un moment très précis de la christianisation de la Russie, en 988. En ce temps-là, Vladimir, le plus grand prince de la Russie éternelle, avait fait venir auprès de lui des représentants des principaux cultes, afin de choisir sa religion. Connu pour son épicurisme, il avait été tenté par le paradis de Mahomet, mais rebuté par l'interdiction de s'enivrer, qui ne s'accordait pas avec la tradition russe ! Intéressé par le judaïsme, il refusa la circoncision. Quant aux catholiques, leur soumission à Rome l'irritait au plus haut point. En revanche, la religion orthodoxe qui lui présenta un moine gréco-bulgare le séduisit pour la "beauté de ses rites". Ses messagers envoyés à Constantinople lui décrivirent ainsi leur éblouissement : "Nous ne savions pas si nous nous trouvions au paradis ou sur terre. Car sur terre, nous n'avions jamais rencontré une telle splendeur !"
De plus, l'orthodoxie était une foi tolérante qui n'interdisait ni de boire, ni de manger, ni d'aimer, ni de guerroyer, ni de conquérir de nouvelles terres.

Auteur: Fédorovski Vladimir

Info: Le roman de Raspoutine, La cité : les vieux-croyants, p 179

[ religions ]

 

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envahisseurs

L'invasion d'Akkad par une peuplade lointaine

A leur approche, l'humanité se cachait dans des cavernes. Une ville devant eux n'était pas une ville. Les champs devant eux

n'étaient pas des champs. Ils étaient six (sept) rois, tous frères, resplendissants, et six cents étaient leurs soldats...

Tiamat les avait allaités.

Leur mère, Bêlet-Ili, les avait rendus beaux. (...)

Ils approchent d'Akkad et Narâm-Sîn réagit

Je convoquai un éclaireur et lui donnai des instructions.

Je lui donnai un stylet et une aiguille.

"Frappe-les du stylet ! Pique-les de l'aiguille !

Si le sang coule, ce sont des hommes comme nous.

Si le sang ne coule pas, ils sont de mauvais esprits, envoyés de la Mort, démons, démons malveillants, créatures d'Enlil."

L'éclaireur fit son rapport :

"Je les ai frappés du stylet ; je les ai piqués de l'aiguille et le sang a coulé."

Alors je convoquai les devins et leur donnai des instructions ;

je choisis sept agneaux, un agneau par roi barbare.

J'élevai de purs autels de roseaux, j'invoquai les grands dieux...


Auteur: Anonyme Sumer ancien

Info: In Legends of the Kings of Akkade de Joan Goodnick Westenholz, pp. 287 et 310-317.

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

Les oubliés du miracle économique produisaient et manipulaient des denrées inestimables et rares, destinées à une technologie de pointe dont certaines applications avaient tout simplement pour but de les asservir encore davantage. Les circuits intégrés allaient produire des images et des concepts pour continuer à les persuader qu'ils seraient toujours les derniers des derniers sur la planète qui est la nôtre, et que tous leurs combats utopiques seraient toujours vains et, de toute façon, voués à l'échec. Les métaux précieux, une fois portés au feu, seraient envoyés dans l'espace afin de les surveiller, comme de grands enfants, sous l'oeil constant de satellites sophistiqués. Au cas où certains aspects de cette globalisation seraient mal perçus par ces populations, ce même cuivre reviendrait immanquablement, sous forme de blindages de balles de 7,62 crachées avec hargne par quelques kalachnikovs rebelles. Si tout ceci devait rendre quelqu'un malade, à partir de ces mêmes matériaux on développerait des traceurs médicaux efficaces. Malheureusement leurs prix seraient inversement proportionnels à la baisse du cours des matières premières et tributaires de la hausse du dollar. Devenant, du coup, inabordables pour le pauvre hère courbé sous son bât quotidien. Mais qu'importe, tant qu'il mettrait du coeur à l'ouvrage, rien n'était encore perdu, lui promettait-on.

Auteur: In Koli Jean Bofane

Info: Mathématiques congolaises

[ asservissement ]

 

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post-colonialisme

Les oubliés du miracle économique produisaient et manipulaient des denrées inestimables et rares, destinées à une technologie de pointe dont certaines applications avaient tout simplement pour but de les asservir encore davantage. Les circuits intégrés allaient produire des images et des concepts pour continuer à les persuader qu'ils seraient toujours les derniers des derniers sur la planète qui est la nôtre, et que tous leurs combats utopiques seraient toujours vains et, de toute façon, voués à l'échec. Les métaux précieux, une fois portés au feu, seraient envoyés dans l'espace afin de les surveiller, comme de grands enfants, sous l'oeil constant de satellites sophistiqués. Au cas où certains aspects de cette globalisation seraient mal perçus par ces populations, ce même cuivre reviendrait immanquablement, sous forme de blindages de balles de 7,62 crachées avec hargne par quelques kalachnikovs rebelles. Si tout ceci devait rendre quelqu'un malade, à partir de ces mêmes matériaux on développerait des traceurs médicaux efficaces. Malheureusement leurs prix seraient inversement proportionnels à la baisse du cours des matières premières et tributaires de la hausse du dollar. Devenant, du coup, inabordables pour le pauvre hère courbé sous son bât quotidien. Mais qu'importe, tant qu'il mettrait du coeur à l'ouvrage, rien n'était encore perdu, lui promettait-on.

Auteur: In Koli Jean Bofane

Info: Mathématiques congolaises

[ nord-sud ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

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émasculé

Pendant des dynastie, notre ville a fourni aux familles impériales leurs plus dévoués serviteurs. Des eunuques, c'est ainsi qu'on les appelle, bien que, par respect, nous leur donnions le titre de Grands-Papas. Aucun de nous ne descend directement d'un Grand-Papa, mais, en remontant dans notre généalogie, nous trouvons des oncles, des frères ou des cousins qui ont renoncé à leur virilité afin que notre nom de n'efface pas de l'histoire. Des générations de garçons, à l'âge de sept ou huit ans, étaient choisis et castrés - purifiés, disait-on - et envoyés au palais comme apprentis, remplissant diverses tâches domestiques pour 'empereur et sa famille. A treize ou quatorze ans, ils commençaient à toucher leurs appointements, des pièces d'argent qu'ils mettaient de côté et envoyaient à leurs parents. Ces pièces étaient rangées dans un coffre, avec un petit sachet de soie contenant la racine mâle, conservée au moyen d'herbes aromatiques. Quand les frères des Grands-Papas atteignaient l'âge de se marier, leurs parents ouvraient le coffre et sortaient les pièces d'argent. Ce pécule permettait aux frères de prendre épouse ; leurs épouses donnaient naissance à des fils ; les fils perpétuaient le nom de la famille, soit en engendrant d'autres fils, soit en allant au palais après avoir été purifiés.

Auteur: Yiyun Li

Info: Un millier d'années de bonnes prières

[ CHine ]

 

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sotériologie

Délivrer l’homme du monde implique d’abord que la possibilité d’une délivrance soit inscrite dans l’ordre de l’être. L’ontologie de la gnose antique la garantit à travers la foi dans un dieu "étranger", "caché", qui vient en aide aux hommes, leur dépêche ses envoyés et leur indique la voie qui leur permet de quitter la prison instaurée par le dieu mauvais de ce monde (qu’il s’agisse de Zeus, de Yahvé ou d’un autre des anciens dieux-pères). Dans la gnose moderne, cette possibilité est gagée sur la conjecture qu’il existe un esprit absolu parvenant à lui-même en se dégageant de l’aliénation au terme d’un développement dialectique de la conscience, ou sur celle qu’un processus dialectique et matérialiste de la nature conduira, par-delà une aliénation incarnée par Dieu ou la propriété privée, à la liberté d’une existence pleinement humaine, voire sur l’hypothèse d’une volonté de la nature qui entraînera l’homme à se transformer lui-même vers le surhomme.

Au sein de cette possibilité ontique, c’est à l’homme gnostique lui-même qu’incombe la tâche d’œuvrer à sa délivrance. De par sa psyché il est partie prenante de l’ordre du monde, de son nomos ("loi") ; ce qui, en lui, le pousse vers la délivrance, c’est le pneuma ("souffle"). […] L’instrument de la délivrance est la gnose elle-même.

Auteur: Voegelin Eric

Info: Dans "Science, politique et gnose", trad. de l'allemand par Marc de Launay, Bayard, Paris, 2004, pages 18-19

[ principes ] [ dualisme ] [ responsabilité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

étymologie

Beaucoup des administrateurs coloniaux étaient des têtes brûlées ou des fils de famille envoyés expier hors de la métropole leurs fautes de jeunesse. Le nom de l'un d'entre eux est passé dans le langage courant : il s'appelait Toqué et, avec l'un de ses collègues, Gaud, il régnait sur une vaste région du Moyen-Congo. Après avoir abusé de l'absinthe, ils célébrèrent le 14 juillet 1900 en organisant un feu d'artifice d'un genre particulier : l'un de leurs administrés n'ayant pas payé la captation (l'impôt par tête) en temps et heure, il fut arrêté et on lia autour de son corps des bâtons de dynamite qu'on fit exploser devant la population du village et quelques européens de la région. L'affaire fut ébruitée par un missionnaire qui entretenait des rapports peu cordiaux avec les deux administrateurs. Pierre Savorgan de Brazza, qui avait donné à la France le bassin du Congo, fut rappelé de sa retraite à Alger et envoyé au Congo pour enquêter. Après avoir longuement interrogé les chefs coutumiers (qui ne parlaient ni ne comprenaient le français !?), il rédigea un rapport d'une "extrême" sévérité. Le document fut classé sans suite. En fait, Savorgan de Brazza mourut sur le chemin du retour, victime apparemment d'un empoisonnement. Une disparition bienvenue. Toqué et Gaud furent condamnés par le tribunal de Brazzaville à quelques mois de prison, puis rapidement amnistiés.

Auteur: Challaye Félicien

Info: Un livre noir du colonialisme : souvenir sur la colonisation, aux éd. Les nuits rouges

[ vocabulaire ] [ barbarie ] [ cinglé ] [ colonialisme ]

 
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aborigènes

Les Pintupi étaient la dernière tribu "sauvage" à avoir été contactée dans le Grand Désert occidental et introduite à la civilisation blanche. Jusqu’à la fin des années 1950, ils avaient continué à pratiquer la chasse et la cueillette, nus dans les dunes, comme ils l’avaient fait pendant au moins dix mille ans.
C’étaient des gens insouciants et très ouverts d’esprit, qui ne connaissaient pas ces rudes rites d’initiation propres aux groupes plus sédentaires. Les hommes chassaient le kangourou et l’émeu. Les femmes cueillaient des graines, ramassaient des racines et tout ce qui pouvait se manger. En hiver ils s’abritaient derrière des pare-vent de spinifex ; et, même en pleine sécheresse, l’eau leur faisait rarement défaut. Une bonne paire de jambes était leur valeur la plus sûre et ils riaient sans cesse. Les quelques Blancs qui les visitèrent furent surpris de voir leurs nourrissons gras et en bonne santé.
Mais le gouvernement décréta que les hommes de l’âge de pierre devaient être sauvés… pour le Christ, si besoin était. En outre, on avait besoin du Grand désert occidental pour y mener à bien des opérations minières, éventuellement des essais nucléaires. Il fut donc ordonné d’embarquer les Pintupi dans des camions de l’armée et de les installer dans des lotissements du gouvernement. Nombre d’entre eux furent envoyés à Popanji, un camp situé à l’ouest d’Alice Springs, où ils moururent victimes d’épidémies, se prirent de querelle avec les hommes des autres tribus, se mirent à boire et à jouer du couteau.

Auteur: Chatwin Bruce

Info: Le Chant des pistes

[ colonialisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel