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bipolarité

L'ensemble du monde moderne s'est divisé en Conservateurs et en Progressistes. Le métier des Progressistes est de continuer à faire des erreurs. Le métier des Conservateurs est d'empêcher les erreurs d'être corrigées.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info:

[ chiasme ] [ attelage gauche-droite ]

 

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probabilités

Les Grecs, dit M. Galton, s'ils avaient connu la loi des erreurs [précision de la moyenne d'un grand nombre d'observations], l'auraient personnalisée et déifiée ; les modernes devraient au moins la respecter comme la loi la plus universelle de la nature.

Auteur: Edgeworth Francis Ysidro

Info: On the Representation of Statistics by Mathematical Formula (concluded). Journal of the Royal Statistical Society, Volume XLII, 1899 (p. 552)

[ courbe de Gauss ] [ loi normale ] [ statistiques ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

judaïsme

L'État d'Israël est une erreur historique. [Il] annonce la fin du peuple juif en tant que nation singulière, parce qu'il n'existe pas plusieurs manières de gouverner ni d'être soldat : un politicien israélien ou un soldat israélien ne sont plus que des Israéliens d'État. En quoi sont-ils encore juifs ?

Auteur: Sorman Guy

Info: Les Enfants de Rifaa : Musulmans et modernes

[ identité ] [ question ] [ anti Israël ]

 

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attitude exemplaire

Pour comprendre pleinement l’importance sociologique de l’idéal chevaleresque, il faudrait suivre celui-ci, à travers l’époque de Shakespeare et de Molière, jusque dans le gentleman moderne. […] Les tragiques erreurs du Moyen Age eurent plus d’une fois leur source dans cet idéal, de même que, de nos jours, elles procèdent souvent du nationalisme et de l’orgueil de race.

Auteur: Huizinga Johan

Info: L'automne du Moyen Age

[ chevalier courtois ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

confusion

Nous avons vu qu'avant l'ère moderne les hommes et les femmes n'avaient pas suffisamment différencié les yeux de chair, de raison et de contemplation, et qu'ils avaient donc eu tendance à les confondre. La religion essayait d'être scientifique, la philosophie tentait d'être religieuse, et la science s'efforçait d'être philosophique — et toutes faisaient en conséquence fausse route. Elles se rendaient coupables d'erreurs catégorielles.

Auteur: Wilber Ken

Info: Les trois yeux de la connaissance

[ triade ]

 

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mégalopole

Il apparaissait que ma venue à New York avait été une erreur. Là où j'avais cherché émerveillement et inspiration, dans le dédale des vieilles rues qui s'achevaient en impasses, dans les squares aux fontaines oubliées, entre les modernes tours cyclopéennes et les pinacles babyloniens dressés sous la lune, je n'avais découvert qu'un horrible sentiment d'oppression qui menaçait de me dominer, de me paralyser, de m'annihiler.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: "Lui"

[ description ] [ écrasement ] [ horreur ]

 
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pseudo-religion

La vérité est que le spiritisme s’adresse exclusivement aux Occidentaux modernes, qu’il n’y a que parmi eux qu’il puisse se faire accepter, parce qu’il est un produit de leur mentalité, et que les tendances qu’il traduit sont précisément celles par où cette mentalité se différencie de toute autre : recherche du "phénomène", croyance au progrès, sentimentalisme et "moralisme" humanitaire, absence de toute intellectualité véritable ; là est toute la raison de son succès, et c’est sa sottise même qui fait sa plus grande force (au sens de cette force brutale dont nous parlions tout à l’heure) et qui lui acquiert un si grand nombre d’adhérents.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 366

[ critique ] [ vacheries ] [ paresse de la pensée ] [ avidité ]

 

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théologie

Luther lui-même n’était certes pas un homme moderne, pas plus qu’il n’était un protestant. Cela ne l’empêche pas d’être à l’origine du monde moderne, comme il est à l’origine du protestantisme. Et c’est justement ce qui fait l’immense intérêt de son cas, catholique, foudroyé, saint manqué, c’est dans une manière fausse et forcenée (et où, en réalité, le Moi devenait centre et règle souveraine) de se jeter sur certaines grandes antiques vérités trop oubliées autour de lui (confiance en J.-C. et mépris de soi, valeur de la conscience comme règle immédiate de nos actions, impossibilités pour l’homme déchu d’un état de perfection naturelle acquise sans la grâce du Christ, etc.) qu’on voit paraître en lui le principe des erreurs modernes.

Auteur: Maritain Jacques

Info: Notes sur Luther, page 610

[ christianisme ] [ malentendu ] [ conséquences ]

 

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écoles philosophiques

[…] il semble même que, pour les philosophes, il s’agisse de poser des "problèmes", fussent-ils artificiels et illusoires, bien plus que de les résoudre, ce qui est un des aspects du besoin désordonné de la recherche pour elle-même, c’est-à-dire de l’agitation la plus vaine dans l’ordre mental, aussi bien que dans l’ordre corporel. Il s’agit aussi, pour ces mêmes philosophes, d’attacher leur nom à un "système", c’est-à-dire à un ensemble de théories strictement borné et délimité, et qui soit bien à eux, qui ne soit rien d’autre que leur œuvre propre ; de là le désir d’être original à tout prix, même si la vérité doit être sacrifiée à cette originalité : mieux vaut, pour la renommée d’un philosophe, inventer une erreur nouvelle que de redire une vérité qui a déjà été exprimée par d’autres.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne" page 103

[ dispersion ] [ production inutile ]

 
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exactitude

C’est le premier principe de symétrie qui bouleversa les études sur les sciences et les techniques en exigeant que l’on traite dans les mêmes termes l’erreur et la vérité. Jusqu’ici, la sociologie de la connaissance n’expliquait, par un grand luxe de facteurs sociaux, que les déviations par rapport au droit chemin de la raison. L’erreur pouvait s’expliquer socialement, mais le vrai restait à lui-même sa propre explication. On pouvait bien analyser la croyance dans les soucoupes volantes, mais pas la connaissance des trous noirs, les illusions de la parapsychologie, mais pas le savoir des psychologues, les erreurs de Spencer, mais pas les certitudes de Darwin. Des facteurs sociaux de même type ne pouvaient s’appliquer également aux deux. Dans ces deux poids, deux mesures, on retrouve l’ancien partage de l’anthropologie entre sciences – inétudiables – et ethnosciences – étudiables.

Auteur: Latour Bruno

Info: Nous n'avons jamais été modernes : Essai d'anthropologie symétrique

[ énantiomorphe ] [ équilibre ]

 

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