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souliers

...il y a un je-ne-sais-quoi dans les chaussures pour femmes, même vides, qui fait naître en nous des enthousiasmes heureux... 

Auteur: Lobo Antunes António

Info:

[ hauts talons ] [ femmes-par-hommes ] [ escarpins ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

plaisir

Viviane soupira, heureuse. On ne lui avait pas proposé de siège, ses escarpins lui faisaient mal aux pieds, les miettes de macaron grattaient sa gorge, le champagne lui donnait un léger hoquet, le foie gras remontait avec un goût aigre, mais c'était vraiment une belle soirée.

Auteur: Flipo Georges

Info: La commissaire n'a point l'esprit club, p.22

[ vivre ] [ souffrance ] [ ironie ]

 

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dettes

Déjà 800 euros de découvert sur son compte... Avec ce nouvel achat [des escarpins Prada], elle passerait au-delà des 1300 euros.
Mais on était le 29 mai. Son traitement lui serait versé dans deux jours. 4000 euros. Pas un cent de plus, primes comprises. Elle allait donc attaquer son mois, encore une fois, avec un tiers de ses revenus amputés. Elle avait l'habitude. Depuis longtemps, elle pratiquait la claudication bancaire avec une certaine agilité.

Auteur: Grangé Jean-Christophe

Info: La forêt des Mânes

[ routine ]

 

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faux semblants

Tu n’as pas changé, m’avait écrit Richard. […] viens me retrouver dès que tu rentres de ces fichues vacances, j’ai soif de toi comme un mourant. J’avais refermé mon ordinateur. J’avais enfoui ma tête dans mon bras et j’avais couru, la bouche pleine d’un feu pâle, jusqu’à la forêt qui n’avait plus de réalité qu’au fond de moi. Quand j’étais arrivée dans le jardin, pieds nus, chacun avait déjà mis la table, et, juchée sur des escarpins vertigineux, Nathalie Popesco, cheveux mouillés parfaitement plaqués en arrière sur sa nuque éternellement bronzée, était en train de montrer aux enfants comment faire des origamis. Paul la regardait, admiratif. Et ma joie reflua. L’horreur que m’inspira ce que je vis dans les yeux de mon compagnon lorsqu’il s’écria, attendri, Regarde, c’est formidable, tout ce que Nathalie a fait pour les enfants !, et le petit couinement qu’elle poussa pour accueillir son compliment me glacèrent. Des paquets de nuages crevèrent dans ma tête. Je pleurai à l’intérieur mais personne ne le vit. Mon esprit se retrancha plusieurs dizaines d’années en arrière et, simultanément, dans les bras de Richard, pour n’en plus bouger. De là où je me trouvais, tout ce que j’avais créé avec Paul, tout ce qui, au fil des jours, avait façonné notre vie commune, toute cette fausse sagesse profane que, comme tous les couples, nous avions accumulée, année après année, pour nous aider à vivre ensemble, sembla se défaire sous mes yeux, tel un origami dont jamais je n’arriverais à maîtriser les pliages.

Auteur: Chiche Sarah

Info: Dans "Les enténébrés" page 269

[ double vie ] [ répulsion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson