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septénaire

- Dans la kabbale, le chiffre sept "zayin" correspond au triomphe, à la victoire totale. Sept représente l'intégralité et l'achèvement. C'est après sept jours que le monde est devenu complet... D'ailleurs, c'est toujours en sept jours que les choses réellement importantes doivent être accomplies. Sept est le glaive qui permet d'abattre un cycle et d'en entamer un nouveau. - ... Et dans le livre de l'apocalypse, sept anges annoncent la fin du monde ! - Ne mélangez pas tout, il s'agit là de grossières superstitions catholiques.

Auteur: Vehlmann Fabien

Info: Sept psychopathes

[ déductions ] [ judaïsme ] [ eschatologie ] [ ironie ]

 

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utopie

L'eschatologie (du grec eschatos, "dernier", et logos, "parole", "étude") y tient une place très importante, pour la raison bien simple que les juifs, qui n'ont pas reconnu Jésus Christ, sont toujours dans l'attente du messie qui viendra les délivrer. Ils vivent dans l'espérance d'un monde parfait, dans lequel il n'y aura plus ni guerres ni injustices, et s'activent en ce sens afin de préparer la venue de leur rédempteur. Ce monde parfait est en effet la condition indispensable à la venue du messie. Chaque juif a donc pour devoir de "hâter" la fin, en travaillant activement à établir la paix sur terre (shalom). Cette espérance messianique, basée sur les prophéties, correspond aussi à un univers intellectuel et psychologique propre aux membres du "peuple élu".

Auteur: Ryssen Hervé

Info: La Guerre eschatologique

[ judaïsme ]

 

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origines

L'idée du hasard créateur, déjà présente chez Epicure (341-270 av J.C.), est reprise ensuite par Lucrèce (95-53 av. J.-C.). Lui aussi considère la terre comme la génitrice commune à tout ce qui vit. "Ce n'est pas par un câble d'or, écrit Epicure, que les vivants furent descendus du ciel dans nos campagnes", mais ils sont nés de la terre qui commence par enfanter les herbes et les arbrisseaux, puis les nombreuses espèces animales. Au milieu des monstres qui apparaissent ainsi, seuls persistent ceux qui sont capables de se déplacer, de se nourrir, de se reproduire : la finalité organique est avant tout accidentelle. Autrement dit, "nous n'avons pas des yeux pour voir, nous voyons parce que nous avons des yeux".

Auteur: Arnould Jacques

Info: L'Eglise et l'histoire de la nature -

[ source ] [ eschatologie ] [ aléa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mondialisation numérique

Les intentions de la tribu cybernétique totaliste sont bonnes. Elles suivent simplement une voie qui fut tracée par le passé par des freudiens et autres marxistes bien intentionnés - et je ne dis pas cela de manière péjorative. Je pense aux premières incarnations du marxisme, par exemple, avant que le stalinisme et le maoïsme ne tuent des millions de personnes.

Les mouvements associés à Freud et Marx revendiquaient tous deux des fondements de rationalité et de compréhension scientifique du monde. Les deux se perçoivent comme étant en guerre avec les fantasmes étranges et manipulateurs des religions. Et pourtant, tous deux ont inventé leurs propres fantasmes qui étaient tout aussi bizarres.

La même chose est en train de se reproduire. Un mouvement matérialiste autoproclamé qui tente de se baser sur la science commence gentiment à ressembler à une religion. Il a vite présenté sa propre eschatologie et ses propres révélations sur ce qui se passe réellement - événements prodigieux que seul un initié peut apprécier. La singularité et la noosphère, l'idée qu'une conscience collective émerge de tous les utilisateurs du web, tout ça fait écho au déterminisme social marxiste et au calcul des perversions de Freud. Nous allons ainsi à nos risques et périls au-delà de l'enquête scientifique sceptique, tout comme les marxistes et les freudiens.

Auteur: Lanier Jaron

Info: You Are Not a Gadget

[ Internet ] [ dénigrement ]

 

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occident

Joachim [de Flore] rompit avec la conception augustinienne d’une société chrétienne en appliquant le symbole de la Trinité au cours de l’histoire. D’après sa conception, l’histoire de l’humanité se décomposait en trois périodes, chacune d’elles correspondant aux trois personnes de la Trinité (…) ces trois âges se caractérisaient par un accroissement sensible de plénitude spirituelle (...) l’eschatologie trinitaire de Joachim créa l’ensemble des symboles qui préside à l’auto-interprétation de la société politique moderne jusqu’à nos jours.

Le premier de ces symboles est celui de l’histoire conçue comme une séquence de trois âges, le troisième représentant clairement le Troisième et dernier Règne. La périodisation humaniste et encyclopédiste de l’histoire en histoire antique, histoire médiévale et histoire moderne constitue une variation sur ce symbole ; il en va de même des théories de Turgot et Comte concernant une série de phases théologique, métaphysique et scientifique, ou de la dialectique hégélienne des trois étapes de la liberté et de l’accomplissement de l’Esprit dans son autoréfléxion, voire de la dialectique marxiste des trois étapes du communisme primitif, de la société de classe et du communisme final, et, enfin, du symbole du Troisième Reich du national-socialisme – encore qu’il s’agisse là d’un cas particulier qui mérite qu’on l’examine plus en détail.

Le second symbole est celui du chef : il exerça une influence immédiate dans les mouvements des spiritualistes franciscains (…) renforcé par les spéculations de Dante sur le Dux du nouvel âge spirituel (…) il constitue ensuite une composante du Principe de Machiavel et, à l’époque de la sécularisation, il apparaît sous la forme des surhommes chez Condorcet, Comte, et Marx. (…)

Le troisième symbole, parfois mêlé au second, est celui du prophète du nouvel âge (…) l’intellectuel gnostique devient-il une composante de la civilisation moderne. Joachim lui-même est le premier exemple de ce genre (…) le quatrième symbole est celui de la communauté des personnes autonomes sur le plan spirituel (…) pouvant se passer de toute autorité institutionnelle (…) sous sa forme séculière, elle est devenue une composante importante du crédo démocratique contemporain (…) l’idée russe de la Troisième Rome se caractérise par le même mélange d’une eschatologie du règne de l’Esprit et de son accomplissement dans une société politique, à l’œuvre dans l’idée national-socialiste du Troisième Reich.

Auteur: Voegelin Eric

Info: La Nouvelle science du politique, pp. 164-168

[ christianisme ] [ évolution ]

 

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