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canevas littéraire

Le livre que j'aurais envie de lire maintenant, c'est un roman dans lequel on sentirait arriver l'histoire, comme un tonnerre encore confus, l'histoire avec un grand H et en même temps celle des destins individuels, un roman qui donnerait l'impression qu'on est en train de vivre un bouleversement qui n'a pas encore de nom, qui n'a pas encore pris forme...

Auteur: Calvino Italo

Info: Si par une nuit d'hiver un voyageur

[ chef d'oeuvre espéré ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

joie

Heureux, nous déambulions tous deux dans la rue. J'affichais le sourire béat des amoureux après un premier baiser. Le printemps orchestrait les oiseaux avec brio, sous le regard chaleureux d'un soleil serein.
Au son de leurs mélodies légères, nous flottâmes jusqu'à chez moi et nous nous aimâmes toute la nuit.
Elle était celle que j'avais toujours espérée. Les chansons virevoltaient en nous, ma musique avait pris corps.

Auteur: Mounier Hubert

Info: Le nombril du monde

[ rencontre ] [ couple ] [ sexe ]

 

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combat

Hexa': Les ours ont déclaré la guerre, ils m'ont envoyé une troupe de soldats. Ils sont très nombreux. Mais ils ne connaissent pas ma force ni ma fureur ! Je leur arrache la tête, les bras, les jambes de mes propres dents. Je les démembre, et laisse quelques particules de leur modeste corps geindre sur le sol et devenir poussière. Je n'en fais qu'une bouchée, mais il est trop tard pour eux; ils y passeront tous. Un courageux a décidé de sauter et a espéré fuir; je l'ai rattrapé et l'ai achevé.
Hexa': Autrement dit, je mange des chips nounours.

Auteur: Internet

Info:

[ boucherie ] [ nourriture ] [ humour ] [ dialogue-web ]

 

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censure

Ce grand feu rassemblait, grondait et hypnotisait, poursuivait Livio, le feu gagnait, cette fois sans pitié, réduisait toutes les pages, mangeait tous les mots, le feu avalait la pensée, exactement comme l'avaient espéré les nazis, le feu dévorait la science, la connaissance, la littérature, le théâtre, l'idée même de la vie et de sa complexité, et en premières lignes, les œuvres de Freud, de Marx, d'Einstein, de Heine, de Remarque, de Brecht, de Döblin, de Zweig, de Tucholsky, balancées dans les flammes, parce que jugées trop juives, trop communistes, trop pacifistes, trop libérales, trop pulsionnelles, trop décadentes, trop traîtres, trop libres, trop vraies, trop affectées.

Auteur: Giraud Brigitte

Info: Jour de courage

[ autodafé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

naître

Elle avait espéré que la dernière étreinte serait aussi inféconde que les précédentes et elle attendait dans une anxiété inquiète le signe périodique du sang libératoire. Mais cette fois l'éternelle blessure d'Eve ne se rouvrit pas : le sang attendu était déjà un grumot de chair autour de moi, il était devenu le premier noeud indestructible de mon corps. Et pas seulement ce sang mais les vagues plus rouges de ses veines, le meilleur de sa nourriture, attirés vers moi, comme dans un tourbillon perpétuel et vorace. Tout ce que je lui dérobais devenait une partie de moi ; tout ce que je parvenais à lui soustraire augmentait ma propre force.

Auteur: Papini Giovanni

Info: La Vie de Personne

[ enceinte ] [ introspection ] [ littérature ]

 

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pouvoir

Allons ! C’est la Révolution !

La voilà donc, la minute espérée et attendue depuis la première cruauté du père, depuis la première griffe du cuistre, depuis le premier jour passé sans pain, depuis la première nuit passée sans logis – voilà la revanche du collège, de la misère et de Décembre !

J’ai eu un frisson tout de même. Je n’aurais pas voulu ces taches de sang sur nos mains, dès l’aube de notre victoire.

Peut-être aussi est-ce la perspective de la retraite coupée, de l’inévitable tuerie, du noir péril, qui m’a refroidi les moelles…moins par peur d’être compris dans l’hécatombe, que parce que me glace l’idée que je pourrai, un jour, avoir à commander. 

Auteur: Vallès jules

Info: Dans "L'Insurgé", Librairie générale française, 1986, page 242

[ motivations secondaires ] [ contradiction ] [ apogée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-homme

Un soir, tard, Kathe pria Jim d'aller lui chercher un livre à l'auberge. Quand il revint la maison dormait. Kathe l'accueillit dans la grande salle à manger rustique, sentant bon le bois ciré. Elle était vêtue d'un pyjama blanc et avait poudré sa figure lisse. Il l'avait espérée toute la journée. Elle fut dans ses bras, sur ses genoux, avec une voix profonde. Ce fut leur premier baiser, qui dura le reste de la nuit. Ils ne parlaient pas, ils s'approchaient. Elle se révélait à lui dans toute sa splendeur. Vers l'aurore ils s'atteignirent. Elle avait une expression de jubilation et de curiosité incroyables. Ce contact parfait, le sourire archaïque accru, tout enracinait Jim. Il se releva enchaîné. Les autres femmes n'existaient plus pour lui.

Auteur: Roché Henri-Pierre

Info: Jules et Jim

[ rencontre ] [ amour ]

 

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biographie

Dans les années qui précèdent le début de ce siècle, Freud se trouvait dans une situation qu’il a plus d’une fois qualifiée de "splendide isolement" ; sa carrière avait été marquée par de cruelles frustrations : il n’était pas devenu chercheur scientifique comme il l’avait autrefois espéré et il n’était pas devenu professeur d’université. Sa collaboration avec Josef Breuer avait abouti à un ouvrage important, les Etudes sur l’hystérie (1895), mais, par la suite, les deux hommes s’étaient éloignés l’un de l’autre. Freud avait utilisé pour la première fois le terme de "psychanalyse" dans une publication de 1896, et avait au cours de la seconde moitié de la décennie élaboré la technique psychanalytique. Entièrement seul, il s’était engagé en 1897 dans l’auto-analyse de son propre inconscient, qui aboutit à la rédaction de L’interprétation des rêves (publiée à la fin de 1899, mais datée de 1900). 

Auteur: McGuire William

Info: Introduction à la "Correspondance Jung-Freud, tome 1 : 1906-1909", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, page 8

[ premiers pas ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

positiver

J'ai demandé à Dieu la force pour atteindre le succès ;
Il m'a rendu faible afin que j'apprenne humblement à obéir.
J'ai demandé la santé pour faire de grandes choses ;
Il m'a donné l'infirmité pour que je fasse des choses meilleures.
J'ai demandé la richesse pour pouvoir être heureux ;
Il m'a donné la pauvreté pour pouvoir être sage.
J'ai demandé la puissance pour obtenir l'estime des hommes ;
Il m'a donné la faiblesse pour que j'éprouve le besoin de Dieu.
J'ai demandé un compagnon afin de ne pas vivre seul ;
Il m'a donné un coeur afin que je puisse me réjouir de toutes choses.
...
Je n'ai rien eu de ce que j'avais demandé,
mais j'ai reçu tout ce que j'avais espéré.
Presque en dépit de moi-même,
les prières que je n'avais pas formulées ont été exaucées.
Je suis parmi les hommes, le plus richement comblé.

Auteur: Internet

Info: Texte gravé dans un institut de réadaptation à New York

 

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femmes-hommes

Tout en n'aimant pas les femmes, car il n'en aime aucune, Maupassant les aime cependant par-dessus tout. Il les traite de "rosses inconscientes" de "merveilles de chair ronde et douce qu'habite l'infamie" ; il confond la "femellerie" avec la féminité, mais il écrit au même instant : "Il suffit d'une jolie femme, voyez-vous, pour électriser les Français." "Si une jolie femme m'ordonnait de passer par le trou d'une aiguille, je crois que j'y sauterais comme un clown dans un cerceau. Je mourrai ainsi, c'est dans le sang. Je suis un vieux galantin, moi, un vieux de la vieille école ! La vue d'une jolie femme me remue jusque dans mes bottes" (Les idées du Colonel). (Et ne doutons pas que ce soient les idées de Maupassant.) Il se donne infiniment de peine pour l'Eternel Féminin. Il croit au sourire de la Joconde.
"La vraie femme que j'aime c'est l'Inconnue, l'Espérée, la Désirée ..."

Auteur: Morand Paul

Info: Vie de guy de Maupassant

[ femmes-par-hommes ] [ littérature ] [ obsédé ]

 

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