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horaire respecté

Les ponctuels sont des esseulés.

Auteur: Vac Bertrand

Info: Mes pensées profondes, p.96, Le cercle du livre de France, 1967

[ temps ]

 

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poème

Ainsi, quand le froid de la vie A tué le coeur esseulé, Quand la jeunesse s'est enfuie, S'installe un silence glacé. Mais la vie ne s'arrête pas Sous cette glace qui l'enserre, Et l'on entend bruire parfois Son murmure plein de mystère.

Auteur: Tutchev Théodore Fiodor Tiouttchev

Info:

[ vieillesse ]

 

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vieillir

La mort, nous la redoutons, et pourtant la plupart d'entre nous ont peur qu'elle n'emporte quelqu'un d'autre plus qu'elle ne nous emporte nous-mêmes. Car la plus grande crainte face à la mort est qu'elle passe à côté de nous. Et nous laisse esseulés.

Auteur: Backman Fredrik

Info: Vieux, râleur et suicidaire : La vie selon Ove

[ solitude ]

 

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réseaux sociaux

On rencontrait sur Meetic des personnes qui choisissaient de se faire appeler Hérodiade ?
En réalité, il devait y prospérer une compagnie bien plus sophistiquée qu’elle ne l’avait imaginé, sans doute des professeurs de lettres aussi esseulées qu’elle, aussi amères qu’elle pouvait l’être ce soir-là, n’ayant pour toute consolation que leur amour des livres et l’espoir d’une rencontre insensée, quelle pitié.

Auteur: Reinhardt Eric

Info: L'amour et les forêts

[ espérance ] [ illusion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

isolement

Il y a une solitude que l'on peut bercer. Bras croisés, genoux remontés, on se tient, on se cramponne et ce mouvement, à la différence de celui d'un bateau, apaise et contient l'esseulé qui se berce. C'est une solitude intérieure, qui enveloppe étroitement comme une peau. Puis il y a une solitude vagabonde, indépendante. Celle-là, sèche et envahissante, fait que le bruit de son propre pas semble venir de quelque endroit lointain.

Auteur: Morrison Toni

Info: Beloved

[ bipolarité ]

 

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gratitude

Un jour, il te vient le désir d'entreprendre un récit où tu parlerais de tes deux mères, l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée. Leurs destins ne se sont jamais croisés, mais l'une par le vide créé, l'autre par son inlassable présence, elles n'ont cessé de t'entourer, te protéger, te tenir dans l'orbe de leur douce lumière. Dire ce que tu leur dois. Entretenir leur mémoire. Leur exprimer ton amour. Montrer tout ce qui d'elles est passé en toi.

Auteur: Juliet Charles

Info:

[ maman ]

 

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susceptibilité

Cette pulsion de mort, je l'avais vue à l'oeuvre un million de fois, déjà. Elle germait dans les orgueils bafoués, déclenchait les bagarres de rue, attisait la colère des émeutiers ; elle rendait fou les maris jaloux, mettait des couteaux dans les mains des cigarières rivales, poussait le souteneur à cogner plus fort que nécessaire, par plaisir ; elle mouvait jusqu'aux marmots querelleurs et cruels, apprentis bourreaux se plaisant à tourmenter le petit, le moche ou l'esseulé. Je détestais leurs rires d'enfants dans ces moments-là. J'y entendais les adultes qu'ils seraient demain : futurs bagarreurs, futurs émeutiers, futurs époux jaloux...

Auteur: Albert Rafaël

Info: Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, Tome 1, Rue Farfadet

[ haine ] [ déclic ] [ sensibilité ] [ rancune ] [ rage ]

 

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femmes-hommes

- Hé, vieux, sois pas triste, d'accord ? Vous, les hommes plus âgés, des fois, vous savez, vous devenez tristes après. J'aime pas rendre les gens que je baise tristes, dit-elle d'un air aussi esseulé qu'une pluie fine sur des pins impassibles. D'accord ? - Tu ne me rends pas triste, dis-je, en me retenant de lui dire que la jeunesse était parfois plus triste que l'âge mûr, en me retenant de lui dire qu'elle me faisait me sentir vieux, plus vieux que les montagnes, plus érodé que les ravines qui serpentaient sur les versants grillés par le soleil. C'est une trop belle journée pour être triste. - Super, dit-elle d'une voix triste.

Auteur: Crumley James

Info: Fausse piste

[ post coïtum ] [ dialogue ] [ extrémités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mourir

Bébé, je ne sais pas au juste ce qui se passe quand on meurt sauf que ce sera pour moi quelque chose de familier. Ce qu'il y a dans le fait de mourir c'est qu'il faut garder le contrôle. Ne pas se laisser distraire par des esprits esseulés et perdus qui t'interpellent au passage.
Quand cela nous arrive, nous devons chacun penser à l'autre. Je ne sais comment, mon ange, mais c'est une de ces choses que je SAIS. Quand on meurt, on est libre comme jamais on ne l'a été dans la vie - on peut voyager à une vitesse formidable. C'est une chose naturelle et on s'habitue - c'est juste la conscience qui n'est plus encombrée du corps.

Auteur: Gilmore Gary

Info: Lettre à Nicole, alors qu'il est dans le couloir de la mort. In : Le chant du bourreau de Norman Mailer

[ libération ] [ détermination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Il y avait des jours de sa vie qu'en dépit de leur manque apparent d'intérêt, Alexandra se rappelait pour avoir été particulièrement heureuse ; des jours où elle se sentait proche des friches sans relief qui l'entouraient, où elle ressentait pour ainsi dire dans son propre corps la joyeuse germination du sol. Il y avait aussi des jours qu'Emil et elle avaient passés ensemble et qu'elle aimait infiniment à se remémorer. Tel, par exemple, le jour où ils étaient descendus près de la rivière. Un canard sauvage esseulé nageait, plongeait et se lissait les plumes, s'amusant, tout heureux dans la lumière pommelée. Nul être vivant n'avait paru si beau à Alexandra que ce canard sauvage. Des années ayant passé, elle ne pouvait s'empêcher de penser que le canard était toujours au même endroit, à nager et plonger, toujours tout seul, sans la lumière du soleil, comme une espèce d'oiseau enchanté sur lequel ni le temps ni le changement n'avaient aucune prise.

Auteur: Cather Willa

Info: Pionniers

[ symbiose ] [ nature ] [ rêve ]

 

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