Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0308s

économie

Les innovations ne sont pas poussées par le marché, elles poussent le marché. Et le prix pour cette animation est un essoufflement continuel.

Auteur: Brauner Josef

Info:

[ compétition ] [ effort ] [ vitesse ]

 

Commentaires: 0

dénonciation

Au bout du petit matin, l'échouage hétéroclite, les puanteurs exacerbées de la corruption, les sodomies monstrueuses de l'hostie et du victimaire, les coltis infranchissables du préjugé et de la sottise, les prostitutions, les hypocrisies, les lubricités, les trahisons, les mensonges, les faux, les concussions --- l'essoufflement des lâchetés insuffisantes, l'enthousiasme sans ahan aux poussis surnuméraires, les avidités, les hystéries, les perversions, les arlequinades de la misère, les estropiements, les prurits, les urticaires, les hamacs tièdes de la dégénérescence. Ici la parade des risibles et scrofuleux bubons, les poutures de microbes très étranges, le poisons sans alexitère connu, les sanies de plaies bien antiques, les fermentations imprévisibles d'espèces putrescibles.

Auteur: Césaire Aimé

Info: Cahier d'un retour au pays natal

[ logorrhée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Bandini

sagesse

L'amour est folie passagère, qui entre en éruption comme un volcan, puis se calme. Et quand ça s'apaise, il faut prendre une décision. Déterminer si vos racines se sont tellement entremêlées qu'il est inconcevable que vous vous sépariez un jour. Parce que c'est ça, l'amour. L'amour, ce n'est pas l'essoufflement, ce n'est pas l'excitation, ce n'est pas la promulgation de promesses de passion éternelle, ce n'est pas le désir de s'accoupler à chaque seconde de la journée, ce n'est pas rester éveillé la nuit en imaginant qu'il embrasse chaque recoin de ton corps. Non, ne rougis pas, je t'énonce des vérités. Etre simplement "amoureux", n'importe quel idiot peut le vivre. L'amour c'est ce qui reste lorsque l'être amoureux s'est consumé, c'est donc en même temps un art et un heureux accident.

Auteur: Shawn Slovo

Info: La Mandoline du Capitaine Corelli

[ distanciation ] [ passion ] [ attachement ] [ affection ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

sport

Courir le rendait heureux, à tout le moins le soulageait, et épargnait aux autres son agitation infernale et son despotisme. Courir, dans la merveilleuse odeur des feuilles, dans les exhalaisons d’écorce. Briser les petites branches sur le sentier, sentir glisser son pied sur la boue quand la pente se fait plus forte. Le plaisir des premiers essoufflements qui font trembler la voix dans le martèlement irréversible de la foulée. Le danger joyeux du rire qui risque de ralentir la course. Se sentir emporté en avant, aspiré par le vide qu’on crée devant soi. Sentir la chaleur de son visage épouser la fraîcheur des brumes, et ses cheveux coller aux tempes. Les nuances des labours, l’immensité de la Flandre. Apercevoir de fines haleines à sang chaud monter du sol, d’entre les taillis morts. Bombés, les chemins pavés. Le revers des maisons, et leurs petites cours qu’on ne voit autrement que du train. Trébucher, le regard perdu dans les glèbes molles ou les ornières gelées, sur toutes les surprises et les brusqueries malicieuses du paysage, qui désagrégèrent les petites meutes de coureurs et en dissipent la chaleur organique. Les bifurcations qu’il ne faut pas manquer, où le chemin s’engouffre sous les arbres et oblige à courir l’un derrière l’autre. L’allure qui se tend, le pouls qui s’étrangle et se fait bruyant. Ne pas céder sa place, s’imposer du coude, en riant puis sans rire. N’accorder de larmes qu’à la vitesse et à l’air froid.

À la bouche, le gout ferreux du sang.

Toute mélancolie bue, le versant féroce de la joie.

Le sentiment époumoné de sa supériorité.

Auteur: Haralambon Olivier

Info: Le versant féroce de la joie

[ dépense physique ]

 

Commentaires: 0