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échiquier

...quoiqu'il n'eût rien d'un génial joueur d'échecs, il possédait pourtant une qualité qui, pour ses adversaires, était éreintante, exaspérante et proprement odieuse : celle de ne point commettre d'erreurs.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Un combat, p.21, in Un combat et autres récits, Livre de Poche no 14192

[ perfection ]

 

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caractère

Ce qui m'agace c'est cette sorte de développement par l'imprévu. Étant donné une phrase, immédiatement elle appelle dans son esprit ce que personne n'attend, mais avec une telle régularité que cela finit par faire une sorte de logique biscornue exaspérante.

Auteur: Rivière Jacques

Info: Correspondance avec Alain-Fournier, 1910, p. 219

[ extravagant ] [ inattendu ] [ imagination ]

 

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parents

Il avait été assez sensé pour ne pas avoir d'enfants, il ne connaissait donc pas cette sensation exaspérante qui consistait à s'inquiéter pour une personne sur laquelle on n'a aucun contrôle. Quelqu'un dont vous êtes responsable et qui, pourtant, n'a pas de comptes à vous rendre.

Auteur: Sullivan J. Courtney

Info: Maine

[ impuissance ] [ papa ] [ maman ] [ enfants ]

 

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littérature

Un procès criminel est comme un roman russe : il commence avec une lenteur exaspérante pendant que les caractères sont présentés à un jury, ensuite apparaissent des complications sous forme de témoins mineurs, puis le protagoniste apparaît et les contradictions surgissent qui produisent le drame. Finalement alors que jury et spectateurs développent fatigue et confusion le rythme s'accélère, atteignant son apogée dans un argument final passionné.

Auteur: Irving Clifford

Info:

[ écriture ] [ progression ]

 

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mirage intellectuel

[Avant mes insomnies], j’avais cru aveuglément en la philosophie, j’étais fasciné par les grands systèmes – Kant, Hegel, Fichte. Mais à partir du moment où quelque chose me contraignit à la veille des nuits entières […], a pris corps en moi une continuité absolue, exaspérante. Cela m’a fait découvrir que la philosophie n’avait pas de réponse aux interrogations suscitées par cette expérience de la veille ininterrompue qui était la mienne.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Entretien avec avec Irène Bignardi, 1982

[ démythification ] [ pragmatisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vieillissement sociétal

Nous pouvons tous nous attendre à vivre plus longtemps, mais l'on a récemment annoncé que la majorité d'entre nous peut s'attendre à passer les six dernières années de sa vie prolongée à souffrir d'une maladie grave, à endurer une forme de douleur et de mauvaise santé. Fran trouve que cette statistique est exaspérante. La longévité a foutu en l'air nos pensions, notre équilibre entre vie professionnelle et vie privée, nos services de santé, nos logements, notre bonheur. Elle a foutu en l'air la vieillesse elle-même.

Auteur: Drabble Margaret

Info: Quand monte le flot sombre , p. 71

[ sénilité ] [ surpopulation ] [ pessimisme ]

 
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mégapole

Manhattan apparaît plus nettement autour d'elle, avec ses immenses gratte-ciel aux sinistres façades géométriques; ses larges chaussées sur lesquelles les taxis filent vers une ligne d'arrivée invisible; ses échafaudages et ses grues semblables à des ailes de chauves-souris tendues vers un morceau de ciel bleu; ses odeurs d'égouts et d'urine chaude répandues par la vapeur jaillissant du sous-sol, pareille au souffle d'un dragon; sa cacophonie de langues étrangères, digne de la tour de Babel, exaspérante quand elle s'unit au hurlement des klaxons, au crissement des pneus, au son aigu des sirènes.

Auteur: Dennis-Benn Nicole

Info: Si le soleil se dérobe

[ caravansérail ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

simplicité

Ce qui me frappe le plus tandis que je les regarde vivre, c'est que, parmi les Lobi... l'accent est mis sur la question existentielle beaucoup plus que sur le travail... ça ne veut pas dire que le travail, qui est absolument indispensable dans une économie de subsistance comme celle-ci, n'a pas sa place dans les pensées des habitants du village ; mais... on dirait qu'il est vécu sans effort et quasiment sans intention, autrement dit intégré dans le rythme biologique au même titre que tout ce qui n'est pas du travail, par exemple dormir, manger et surtout jouer. Car c'est vrai, on pourrait dire des Africains ce que Leopardi dit des oiseaux : que chez eux, il y a une joie naturelle qui dépasse continuellement la limite de l'utilité et transforme en jeu jusqu'aux tâches les plus exaspérantes.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Lettres du Sahara

[ nord-sud ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

stéréo

Un poète, moi, dira que l'attention involontaire est le propre de la poésie. Mais n'importe qui d'autre dira : "pareil que moi !" Oui, n'importe qui pourra reprendre cette phrase exaspérante de cour de récréation, car à peu près tout le monde sait ce que c'est que d'écouter la radio : du fin fond de la brousse avec des piles au casque devant l'ordi, tandis qu'on tripote son chat ou qu'on pile du mil, c'est une expérience commune, et qui peut être vécue même sans la radio puisqu'il suffit d'entendre une voix tout en vaquant ; il ne faut pas être Jeanne d'Arc, qui stoppa d'un coup toute activité pour écouter Catherine, ou alors Jeanne, mais écoutant Catherine tout en continuant à surveiller ses moutons, les mener, les tondre, car écouter Catherine n'est ni plus ni moins cardinal que de tondre un mouton, il faut les deux pour faire un monde, et si l'on fait les deux "en simultané", alors on saisit mieux les voix, on tond plus précisément, par ce léger relâchement qui permet de ne pas se crisper, de ne pas s'angoisser, de ne pas dramatiser exagérément la tonte, de la conserver à son ordinarité (que je préfère à banalité, un peu péjoratif) ; au même titre l'écoute, au même titre la tonte, ou bien de l'un à l'autre, l'écoute, la tonte, l'écoute, la tonte, ainsi souplement.

Auteur: Quintane Nathalie

Info: In "Descente de médiums", éd. P.O.L, p. 115-116

[ dualité ] [ praxis ] [ conseils ] [ femme pratique ] [ vigilance flottante ] [ décor sonore ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

sensualité

[…] Pour ta langue mouvante, J’invente des morsures et des égratignures, pour ta nuque et tes épaules, des caresses exaspérantes, pour tes seins pointés d’une étoile sombre. Sur ton corps entier je me vengerai de mon amour et du supplice qui me torture en ton absence.
Je sais les plus méchantes paroles […] et je te les dirai doucement, tout près, une fois retrouvée la place la plus douce et la plus intime de ton corps, une fois que mes doigts t’auront reprise, pendant la caresse, je te les dirai, et tu souffriras une volupté merveilleuse de mes injures et de ma possession mêlées ensemble dans ta chair, et puis je glisserai le long de toi, je mettrai mes doigts à tes côtes, afin de mieux sentir le frisson que je te donne, et collant ma bouche douloureuse à force de désir à ta bouche odorante et miraculeuse, je commencerai le baiser que tu préfères et te fait le mieux gémir.
Je te creuserai d’abord, et te lécherai en mesure avec ma langue, afin de te prendre très profondément, et quand tu commenceras à tressaillir, alors mes ongles commenceront à griffer tes côtes frémissantes, et du crieras de douleur. Cependant, ne pouvant m’en vouloir, tu te donneras davantage… Alors commencera le vrai plaisir, la vraie jouissance, car je te mordrai, mon amour, comme un enfant qui tète et mord le sein de sa mère. Tu sentiras mes dents dans ta chair secrète, fauve et soumise, ma bouche enfoncée, et chaque fois ma langue te consolera de la morsure, et tu oublieras le mal pour me remercier.
()

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal 2, 26.12.19, p. 96-97. Claire Paulhan éditeur. Merci à Marthe Compain et à son travail de Doctorat : Le journal intime de Mireille Havet: entre écriture de soi et grand œuvre

[ sexe ] [ cunnilingus ]

 

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Ajouté à la BD par miguel