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ménage

Eh bien un enfant ne peut pas ranger sans danger avant trois ans et demi – quatre ans. Un enfant qui range trop tôt peut devenir obsessionnel. […] Quelqu’un qui, plus tard, fait les choses pour les faire, mais non parce qu’elles ont un sens : selon une espèce de rite. Il n’est plus dans le vivant : il est soumis comme une chose aux autres choses. […] Quand un enfant joue, il met du désordre, c’est obligatoire. Il n’a pas encore son ordre. Son ordre va arriver à sept ans. Il peut néanmoins commencer à ranger à quatre ans, surtout si, chaque fois qu’il est question de ranger, la mère lui dit : "Bon ! Maintenant, avant de faire autre chose, nous allons ranger. Tiens ! Aide-moi." Elle fait les trois quarts du travail, il en fait le quart, à regret, mais il le fait. Au bout d’un certain temps, il le fait aussi parce qu’il voit son père ranger. Mais attention ! Les garçons dont le père ne range jamais ont beaucoup de peine à devenir "rangeurs".

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 1, éditions du Seuil, 1977, page 151

[ exemple ] [ apprentissage ] [ trier ] [ arranger ] [ nettoyer ] [ éducation ]

 

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probité

Mais combien se vendent les laitues ? Une obole, peut-être. Si donc, en abandonnant l’obole, on reçoit les laitues, mais si toi, qui n’as rien abandonné, tu n’as rien reçu, ne pense pas avoir moins que celui qui a reçu. De même en effet qu’il a des laitues, de même toi, tu as l’obole que tu n’as pas donnée. Or c’est le même cas ici aussi. Tu n’as pas été convié au banquet d’un personnage ? C’est qu’en effet tu n’as pas donné à l’hôte le prix auquel il vend son repas. Il le vend pour un éloge, il le vend pour une marque de prévenance. Donne donc la différence d’avec le prix de sa vente, si cela t’est utile. Mais si tu veux en même temps ne rien abandonner et recevoir quelque chose, tu es insatiable et stupide. Tu n’as donc rien à la place du repas ? Mais si : tu as de ne pas avoir prononcé l’éloge de celui que tu ne voulais pas louer, de ne pas avoir souffert de ses portiers.

Auteur: Épictète

Info: Dans le "Manuel d'Epictète", éd. Flammarion, 1997, XXV, page 74

[ vie sociale ] [ incorruptibilité ] [ exemple ]

 

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langue de bois

La citoyenneté dépasse ainsi tous les jours la fiction. Et fait lever sur son passage un riche cortège de stéréotypes inédits. Il y a désormais des guerres citoyennes (dites encore propres, ou humanitaires). Il y a une façon citoyenne de vivre la ville (sur néo-trottinettes chromées). Une poésie citoyenne (les noms de Baudelaire et de Rimbaud servant à baptiser les routes empruntées, l’année dernière, par les soldats français lors de leur entrée au Kosovo). Des techniques citoyennes (non polluantes). Des entreprises citoyennes (avec espace massage et jardin zen pour atteindre l’objectif zéro stress). Des pères citoyens (qui donnent l’exemple en prenant un congé parental suite à la naissance de chacun de leurs enfants) et des mères citoyennes (qui portent plainte contre leur ex-mari pour pédophilie). Un enseignement de l’Histoire citoyen (avec quota de femmes emblématiques et révision de tout le reste à la lumière des nouvelles valeurs). [...] Des numéros verts citoyens (anti-discrimination) qui permettent de dénoncer son voisin tout en restant dans le sens du vent ; puis des interrogations citoyennes à propos de ces mêmes numéros verts (où finit la citoyenneté, où commence la dénonciation calomnieuse ?).

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, pages 1614-1615

[ dévoiement ] [ exemples absurdes ] [ progressisme joyeux ]

 

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conte

Les textes anciens nous ont décrit ce phénomène à l’aide de l’image du singe fou : "Il y avait un singe, déjà turbulent de nature, comme tous les singes. Comme si cela ne suffisait pas, quelqu’un lui fit boire beaucoup de vin, si bien qu’il en fut encore plus agité. Puis il fut piqué par un scorpion… Pour achever son malheur, un démon entra en lui. Quels mots pourraient décrire l’agitation effrénée de notre singe ? L’esprit de l’homme est comme ce singe… "
Le vieux texte aurait pu ajouter : "Et le singe se regardait dans une glace, car son agitation lui plaisait jusqu’à la fascination." C’est, en fait, l’attitude du profane aux états de conscience normaux. La trépidation incessante de son esprit, la ronde effrénée d’images, qui se réamorce toute seule, le met dans un état d’hébétude qui lui enlève, dans les cas les plus courants, toute volonté d’intervenir ; le système étant si parfaitement au point qu’il y trouve du plaisir, ou tout au moins de la sécurité. Car l’analyse du yogi était déjà allée jusque-là : il voyait son subconscient à la fois comme générateur et comme dépôt de tous les actes colorés par la convoitise, l’autosatisfaction, la soif du fruit : phalatrishna.
Donc, s’il voulait détruire ce circuit automatique, parvenir à consumer ses latences et diriger le flux mental à son gré, il lui fallait de toute évidence désamorcer son égotisme.

Auteur: Ruchpaul Eva

Info: Dans "Yoga, sources et variations", pages 30-31

[ exemple ] [ flux mental ] [ calme ] [ distanciation ] [ yoga ]

 

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technique

Il se trouve que très souvent, en particulier à cause de l'apport de la couleur, les photogrammes sont devenus beaucoup trop riches d'informations inutiles ; le cerveau a une capacité limitée de traitement de l'information. Quand tu montres à l'oeil une image à grand angle de prise de vue, à haute définition et très polychrome, tu satures très vite cette capacité de traitement. Cela se constate très fréquemment quand on compare une photo en couleurs et une photo en noir et blanc ; les photos d'Isis (*) sont à cet égard très révélatrices ; on parle de l'abstraction des films en noir et blanc, le regardeur s'y trouve moins assommé, le cerveau garde plus de disponibilité pour traiter les valeurs, les images et les sons. (...) Donc, il est important de pouvoir raréfier l'information apportée par les images, en jouant sur un ou plusieurs des paramètres constitutifs du photogramme : par exemple diminuer l'échelle des valeurs (Vie privée de Louis Malle), désaturer les couleurs (Une journée particulière de Ettore Scola), supprimer quasiment la couleur (Le Miroir, de Tarkovsky), noyer les détails fins dans le grain (News from Home de Chantal Akerman), ou même les supprimer (Numéro Deux de Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville) ; il est à l'inverse possible d'augmenter les contrastes et la saturation des couleurs, au point de supprimer toute modulation intermédiaire et d'accentuer la délinéation au détriment des demi-teintes. En somme, la raréfaction c'est vider le photogramme des informations saturantes, au profit de l'audition des sons et de la perception du temps (les films de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet).

Auteur: Beauviala Jean-Pierre

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°288, mai 1978 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 756 - (*) peut-être Beauviala parle-t-il du photographe Israëlis Bidermanas (1911-1980), connu sous le nom d'artiste "Izis"

[ cinéma ] [ problème ] [ éventail de solutions ] [ perception ] [ exemples cinématographiques ] [ noir-et-blanc ] [ image-son ]

 

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motiver

La sensibilité aux incitations
Le pouvoir colonial français établi à Hanoi a voté une loi : chaque rat tué et rapporté donnait droit à une rétribution. Un bon moyen de limiter la prolifération des nuisibles, croyait-il. Résultat : tout le monde s'est lancé dans l'élevage de rats.
...
Lorsque les manuscrits de la Mer Morte ont été découverts à partir de 1947, les archéologues ont promis une récompense pour la découverte de tout nouveau parchemin. Résultat : les parchemins ont été déchirés pour augmenter leur nombre.
...
La même chose s'est produite au XIXe siècle en Chine lorsqu'on promit une récompense pour la mise au jour d'ossements de dinosaures. Les paysans ont exhumé des restes entiers et les ont réduits en pièces pour multiplier les sommes perçues.
...
Le conseil d'administration d'une entreprise a promis une prime aux managers s'ils atteignaient leurs objectifs. Que s'est-il passé ? Les managers ont dépensé davantage d'énergie à se fixer les objectifs les plus faciles à atteindre qu'à s'efforcer de faire prospérer l'entreprise.
...
Ce sont quelques exemples de la sensibilité aux incitations. (...)
...
Voilà des systèmes incitatifs efficaces font coïncider intention et incitation.
Exemple : dans la Rome antique, le constructeur d'un pont devait se tenir debout sous la voûte au moment de l'inauguration de l'édifice. Une bonne incitation à construire un ouvrage suffisamment stable.
...
En revanche, les systèmes incitatifs les moins efficaces ratent leur intention ou la pervertissent.
Ainsi, le contenu d'un livre est d'autant plus connu que l'ouvrage fait l'objet d'une censure.
Ou les banquiers qui perçoivent une rétribution à chaque crédit octroyé contribuent à la détérioration de la qualité du portefeuille de crédits de leur établissement.

Auteur: Dobelli Rolf

Info: Arrêtez de vous tromper : 52 erreurs de jugement qu'il vaut mieux laisser aux autres...

[ exemples ] [ inattendu ] [ surprise ] [ avidité ]

 

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dialogue

C'était dans le haut du village, d'où l'on aperçoit la mer à travers les ormeaux et les pommiers. Au vieux marin que je rencontrai, je fis la politesse de dire que je me sentais bien dans cet air-là, et c'était vrai. Mais lui reprit cette idée comme un homme qui cause, et qui laisse là le reste. Sa manière était de me quitter en tournant la tête vers moi, et puis de revenir, comme ayant encore une dernière chose à dire. 'Vous êtes donc, me dit-il, comme ce sacristain de Paris, si fâché de s'en retourner, et qui disait qu'avec cet iode dans les poumons, cet iode de la mer, on se sent rajeuni.' Ici quelque remous écarta l'homme ; puis il revint, tout confident : 'Il me disait qu'on ne peut mourir ici ; je lui répondis qu'on meurt partout.' Nouvelle feinte de départ, mais le conteur regardait ici et là, comme pour chercher des témoins. Toute la scène allait jouer sur ce mouvement de partir et de revenir. Ce fut bref. 'Vous savez ce que disait le terrien ; il disait au marin : 'Où donc sont morts tes grands-parents et tes parents ?' - 'Ils sont morts en mer, dit le marin.' - 'Et tu oses t'embarquer ! dit le terrien.' Une fausse sortie. Là-dessus le marin hausse les épaules et va s'en aller ; mais il revient et demande : 'Et toi, terrien, où sont donc morts tes grands-parents et tes parents ?' Le terrien répond qu'ils sont morts dans leur lit 'Et, dit le marin, tu oses te coucher !' II s'en alla, cette fois, sans autre commentaire.

Auteur: Alain

Info: Propos I

[ exemple ]

 

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théorie économique

Dans son étude de l’économie capitaliste et des cycles qui l’animent, Kondratieff affirme que le système évolue par périodes de soixante ans. Il distingue quatre phases au sein d’un cycle complet, qui correspondent aux quatre saisons du calendrier :
-Le printemps est la période d’expansion robuste de l’économie, accompagnée d’une inflation soutenue. Plusieurs effets bénéfiques se font sentir pendant le printemps : baisse du chômage, hausse des salaires, diffusion de la prospérité, réduction de la pauvreté. Si l’on cherche à repérer cette phase au cours du cycle le plus récent, c’est la période des Trente Glorieuses, entre 1945 et 1974.
-L’été qui s’ensuit est une première période de stagnation d’une dizaine d’années, avec à la fois un chômage croissant et une inflation persistante. Dans le cycle récent, il s’agit de l’après-choc pétrolier, entre 1975 et 1984.
-L’automne, qui dure une quinzaine d’années, voit un retour de la croissance, mais accompagnée de la déflation et d’un développement de la consommation grâce à l’expansion de l’endettement. Dans notre histoire moderne, cette saison ressemble furieusement à la période 1985-2008, laquelle eut une durée de vingt-trois ans, donc sensiblement plus longue que l’automne que Kondratieff avait calculé dans sa théorie.
-Enfin, l’hiver voit l’éclatement d’une crise qui résulte de toutes les tensions accumulées dans l’économie […]. Les richesses artificielles nées de l’excès d’endettement sont détruites, la déflation et le chômage s’installent, dépression et récession règnent. Dans la théorie originale de Kondratieff, la durée de l’hiver est de cinq ans. En ce qui concerne la période actuelle, la crise a éclaté en 2008 et le monde capitaliste n’en sortira probablement pas avant quelques années encore : pour beaucoup de raisons structurelles et conjoncturelles, aucune perspective de reprise sérieuse de la croissance ne semble se dessiner avant les années 2020-2025.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", pages 133-134

[ exemple ] [ théorie-pratique ]

 

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prise de pouvoir

Il y a maintenant presque exactement mille six cents ans que dans l’Empire romain sévissait également un dangereux parti révolutionnaire. Il sapait la religion et tous les fondements de l’Etat. Il niait carrément que la volonté de l’empereur fût la loi suprême, il était sans patrie, international, il s’étendait sur tout l’Empire depuis la Gaule jusqu’à l’Asie, débordait les limites de l’Empire. Il avait fait longtemps un travail de sape souterrain, secret. Mais depuis assez longtemps déjà il se croyait assez fort pour paraître au grand jour. Ce parti révolutionnaire qui était connu sous le nom de chrétien avait aussi sa forte représentation dans l’armée ; des légions tout entières étaient chrétiennes. Lorsqu’ils recevaient l’ordre d’aller aux sacrifices solennels de l’Eglise païenne nationale pour y rendre les honneurs, les soldats révolutionnaires poussaient l’insolence jusqu’à accrocher à leur casque des insignes particuliers – des croix – en signe de protestation. […] L’empereur Dioclétien ne put conserver plus longtemps son calme en voyant comment on sapait l’ordre, l’obéissance et la discipline dans son armée. Il intervint énergiquement, car il en était encore temps. Il promulgua une loi contre les chrétiens. Les réunions des révolutionnaires furent interdites, leurs locaux fermés ou même démolis, les insignes chrétiens, croix, etc., furent interdits, comme en Saxe les mouchoirs rouges. Les chrétiens furent déclarés incapables d’occuper des postes publics, on ne leur laissait même pas le droit de passer caporaux. […] on interdit purement et simplement aux chrétiens de demander justice devant les tribunaux. Cette loi d’exception resta elle aussi sans effet. Par dérision, les chrétiens l’arrachèrent des murs ; bien mieux, on dit qu’à Nicomédie, ils incendièrent le palais au-dessus de la tête de l’empereur. Alors, celui-ci se vengea par la grande persécution des chrétiens de l’année 303 de notre ère. Ce fut la dernière de ce genre. Et elle fut si efficace que dix-sept années plus tard, l’armée était composée en majeure partie de chrétiens et que le nouvel autocrate de l’Empire romain qui succéda à Dioclétien, Constantin, appelé par les curés le Grand, proclamait le christianisme religion d’Etat.

Auteur: Engels Friedrich

Info: "Introduction à La lutte des classes en France", 1895, dans "Le rôle de la violence dans l'histoire", éd. Le temps des cerises, Montreuil, 2020, pages 231-233

[ exemple historique ] [ vainqueurs ] [ communisme ]

 

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concept psychanalytique

Ce qui distingue, en son fond, le narcissisme primaire du narcissisme secondaire, c’est le rapport du second à l’objet. Le narcissisme secondaire se constitue d’un retour sur le moi de l’investissement de l’objet d’amour et est donc pris dans un rapport à l’autre, là où le narcissisme primaire ne réfère qu’au corps propre du sujet. La limite posée au narcissisme secondaire est incluse dans l’objet. Elle vient de l’objet, de l’Autre, et est, bien sûr, intériorisée par la construction de la structure psychique au temps de l’Œdipe. La limite imposée par l’objet est la castration, comme Freud l’a théorisé depuis longtemps. Toute une part du narcissisme se joue bien face à cette limite, ce sont les enjeux de la névrotisation, de la jouissance phallique et du désir, dans leur référence au manque.

A l’inverse, le narcissisme primaire reste pris dans un rapport au corps propre du sujet, sans détour par l’objet. Sa limite ne vient pas de l’extérieur, mais bien de l’intérieur, elle ne se trouve que dans le corps, elle est la limite du corps en tant que chair [...]. Cette limite imposée par le corps, c’est celle de sa finitude : la mort. La part du narcissisme qui se joue dans le registre érogène s’avère se situer hors de tout rapport à l’objet psychique, hors de tout objet d’amour. En effet, l’objet dans ce cas n'est plus objet de désir externe médiatisé par sa fonction phallique, il n’est que le rappel de la part fusionnelle de l’objet du désir au corps et support de la jouissance du corps, qui en tant qu’objet n’a pas réellement d’existence séparée du sujet.

C’est dans ce deuxième aspect du narcissisme que se jouent les troubles postmodernes dits "états limites". Ce que montrent les sujets pris dans cette dynamique, c’est la façon dont ils tentent d’exister au travers soit du comblement de l’Autre, au travers de la satisfaction de l’Autre de la relation, soit au travers de la plénitude du corps. [...] Ainsi l’attitude parentale en direction de l’enfant [...] quand il cherche à faire que son enfant soit bien, est en son fond soutenue par une position primaire narcissique. Le parent tente de combler son enfant qu’il met en place d’Autre. Il ne doit pas y avoir de manque pour l’enfant, il faut satisfaire l’enfant dans la réalité. C’est à ce prix seulement que le parent peut se sentir exister de manière valorisée.

Auteur: Lesourd Serge

Info: Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 211-212

[ défini ] [ différence ] [ exemple ]

 

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