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réflexivité

- En quoi Abhinavagupta et ses pairs  peuvent-ils nous intéresser ?

- Ils nous invitent à une aventure libératrice : aller vers l’essence du réel qu’ils nomment tour à tour cœur, conscience absolue, vibration suprême. Le jaillissement d’un sens nouveau (le sens, en sanskrit, se dit aussi shakti, énergie) au détour d’une phrase apporte à l’être un surcroît d’énergie, l’ouverture d’un espace plus vaste. L’éclosion du sens se dit aussi sphota qui signifie l’éclosion d’un bourgeon. Tout est déjà là en nous, mais il nous faut procéder à cette éclosion sinon le sens restera enfermé en lui-même : se souvenir de cette dimension oubliée au coeur de l’être permet de remédier à la "déconnexion" intérieure, source de souffrance et d’aveuglement. Connaître sa vraie nature c’est être et accéder à la libération du flux des existences, le samsâra.

Auteur: Poggi Colette

Info: Interviewée à propos de son ouvrage "Le miroir de la conscience" qui présente une traduction et un commentaire de quinze stances laudatives en hommage à Shiva, composées par Abhinavagupta en commentaire à la "Reconnaissance du Seigneur "(Isvara-pratyabhijñâ-Vimarsinî).

[ libération ] [ comprendre ] [ ouvrir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

généralisations

Dégager une loi naturelle, c'est dégager une formule insignifiante. Moins elle signifie quelque chose, plus nous sommes contents. C’est pourquoi nous sommes parfaitement contents de l’achèvement de la physique einsteinienne. Vous auriez tort de croire que les petites formules d’Einstein qui mettent en rapport la masse d’inertie avec une constante et quelques exposants, aient la moindre signification. C’est un pur signifiant. Et c’est pour cette raison que grâce à lui, nous tenons le monde dans le creux de la main.
[…] Il ne faudrait pas croire pour autant que notre physique implique la réduction de toute signification. A la limite il y en a une, mais sans personne pour la signifier. A l'intérieur de la physique, la seule existence d'un système signifiant implique au moins cette signification, qu'il y en ait un, d'Umwelt [univers].

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, livre III : Les psychoses

[ mathématiques ] [ langage ] [ miroir ] [ cosmos ]

 
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création

Tous ces personnages d'ailleurs nagent dans son sommeil, ne sont que les diverses figures de son moi, les fils et les filles de sa pensée. Tout se résorbe dans son rêve, comme des visages reflétés dans le miroir d'un fleuve. Ce roman est une sorte de rêverie ontologique, une méditation sur la nature de l'existence, délivrée par la nuit de toutes ses contraintes, entièrement flottante, dilatée, à l'état gazeux de nébuleuse, comme une Voie lactée où se dessinent des météores et des constellations.

Bien entendu, il n'est plus question du Temps ni de l'Espace dans cette durée indivisible qui est le lieu de l'absolu ; les deux compères qui font leur cuisine depuis si longtemps dans cette vieille ferraille des catégories kantiennes, M. Joyce, d'un coup de pied, renverse leur marmite : voilà leur soupe répandue.

Auteur: Gillet Louis

Info: "Stèle pour James Joyce", éd. Pocket, p.80-81 (à propos de "Finnegans Wake")

[ littérature ] [ modernisme ] [ onirisme ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 
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Éternel

La plus grande des preuves de l'existence de Dieu est cette âme qui parle, qui a la faculté de discernement et fait agir le corps selon sa volonté, qui gère au mieux ses intérêts, qui s'est élevée à la connaissance des planètes et a acquis toutes toutes les sciences qu'il lui était possible d'acquérir et qui a constaté la présence du Créateur dans l'objet créé.

Aucun voile, même épais, ne l'a empêchée de voir. Et pourtant, on ignore sa quiddité, sa modalité, sa substance, son siège. On ne peut concevoir d'où elle vient, où elle va et comment elle s'est accrochée à ce corps. Tout cela implique que quelqu'un l'a créée et préside à ses destinées. C'est une preuve suffisante de l'existence de Dieu, puisque si elle existait par elle-même, sa condition, ne lui serait pas inconnue. Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu !

Auteur: Shaykh Âbu al-Faraj Ibn al-Jawzi

Info: La pensée vigile

[ miroir humain ]

 

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bouquins

Les livres retracent donc, parfois symboliquement, aussi bien le parcours d'une civilisation que l'histoire de leur propriétaire. Car chaque volume contient en fossile l'être même que nous étions à l'époque où nous l'avons lu, même s'il n'évoque pas, en raccourci, ce que l'on a soi-même vécu. Rien de tel que d'en articuler les titres pour passer en revue sa propre existence passée, puisque chacun a laissé en nous sa marque, encore vivace. (...) Voilà sans doute ce qui nous retient de les jeter : parce qu'ils sont une partie de nous-mêmes, et qu'on ne peut les arracher de soi sans se faire mal aussi un peu, dans les moments de plus grande détresse: là où justement on ne s'appartient plus. (...) A l'inverse, il y en qui ont gardé, comme une pierre blanche et diffuse en eux, la clarté de ce matin d'hiver où on les a acquis.

Auteur: Nadaud Alain

Info: Ivre de livres p.86-87

[ objet ] [ mémoire ] [ miroirs ]

 

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relativité

Les imprévus de l'existence, souvent des choses très banales, un mot d'enfant, une histoire que ma mère m'a racontée pour voir mes yeux quand elle me peignait, les mots d'accueil d'un homme, une phrase, toujours une phrase : voilà que cela cristallise et génère un bout de savoir d'un autre ordre, quelque chose comme un concept, une idée philosophique. Comment procède-t-on parfois, de manière imprévue et précise, comme autoritaire, de la vie à la pensée ? Un souvenir m'a suffi pour comprendre ce que je voulais capter. Passant à côté de Samuel, mon fils tout petit qui s'accrochait au radiateur pour tenir debout devant le mur en miroirs, je lui dis : "Toi, tu pues, tu as fait dans ta culotte." Il me répond distinctement : "Non, maman." Puis il se tourne face aux miroirs et dit : "Menteur !" Qu'est ce qui s'invente là de la vérité, qui fait qu'elle ne sera plus unique ni majuscule ? La Vérité avec un grand V ? Très peu pour moi. Comment l'exiger ou même la désirer ?

Auteur: Cassin Barbara

Info: Le bonheur, sa dent douce à la mort : Autobiographie philosophique

[ mémoire sélective ] [ quête ] [ enracinée curiosité ]

 

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idolâtrie

On peut donc voir émerger des religions et des systèmes de pensée différentes selon le type de société où ils ont vu le jour. La façon dont les gens se nourrissent détermine leur façon de penser et leur type de croyance. Les sociétés agricoles croient aux dieux des pluies, aux dieux des semences, et généralement à tous les dieux affectant d'une manière ou d'une autre le travail des récoltes. Les peuples qui élèvent du bétail croient en un dieu berger, unique. Dans chacune de ces deux cultures transparaît la notion primitive de dieux aidant, tels des géants qui observeraient les hommes du haut des nuages, ou des parents choisissant au gré de leurs caprices qui récompenser, qui punir. Ce n'est que dans les sociétés les plus sûres et les plus avancées que l'on trouve des religions susceptibles d'affronter la réalité de l'univers, et de reconnaître qu'il n'y a pas de manifestations évidentes de dieu, sinon l'existence du cosmos même, ce qui veut dire que tout est sacré, qu'il y ait un dieu ou non pour nous regarder.

Auteur: Robinson Kim Stanley

Info: Chroniques des années noires

[ variées ] [ miroir ] [ sciences ]

 

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épitaphe

Joe et moi avions l'habitude de parler du mystère de la vie lors de moments cruciaux que nous avons partagé pendant toutes ces années. Cruciaux comme un soudain changement de vie, une transformation singulière ou la métamorphose vers une aventure inconnue. Pour moi, il n'y a pas de "début" ou de "fin". La nécessité de vivre et de créer constitue, en soi-même, l'immortalité de la vie : l'aventure ultime. La mort est une étape essentielle dans le processus du "vivant" ; servant de guide impartial au cours de nos routes éternelles. Je tiens pour certain que Joe et Maxine Zawinul évoluent pour toujours comme partenaires spirituels. (Comme nous partageons tous pendant ce voyage mystique). Rien de ce qu'ils accomplirent ne sera défait. Les réalisations de Joseph dans cette vie restent comme témoignages, son testament musical. Mais son oeuvre d'homme reste à être chroniquée dans le "Grand Livre" des actes accomplis au nom de l'humanité. Joe m'a parlé de projets initiés par lui et un des présidents Autrichien avec qui il était ami depuis l'enfance, projets lancés dans l'esprit du don et non de l'accaparement. Je sais qu'il faisait allusion aux deux guerres mondiales. Joseph était conscient que le dévouement à l'art et à la musique ne changent pas le monde. Il savait que tant qu'il avançait dans la musique, il en inspirerait d'autres à aller de l'avant dans leurs vies professionnelles et privées vers l'action humanitaire. C'est ainsi que j'en suis venu à voir mon ami, Joseph Zawinul, pas seulement comme un grand artiste pionnier créateur aux importants accomplissements musicaux. Je vois l'existence de Joseph plus clairement, comme si je pouvais discerner le reflet de toute la vie dans un grand miroir; un miroir qui reflète l'éternelle mission de notre existence à tous. Pour l'éternité.

Auteur: Shorter Wayne

Info: lu lors des obsèques de Joe Zawinul

[ jazz ] [ couple ]

 

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cosmos

Depuis que nos ancêtres communiquent par l'écriture - c'est à dire quelques millénaires - l'apparence du monde n'a pas changé. Il est toujours question de nuits étoilées, d'infini océanique, d'individus avides et jaloux, d'amour, de montagnes immuables...

Il y a donc cette réalité stable, partagée par l'homme depuis des centaines de générations, alors que la tradition boudhiste nous parle d'impermanence : rien n'est immuable, tout est illusion, miroir de l'âme, etc...

Concepts avec lequel je suis plutôt très d'accord, précisant au passage combien les "vitesses" des incarnations diverses sont hétéroclites. On imagine qu'un diamant pourra conserver forme et enveloppe des millions d'années, au contraire d'une cerise bien mûre.

Nous autres être humains partageons une planète, des sens et des sensations similaires, une existence qui dure grossièrement un petit siècle... et c'est marre.

Ainsi, vu de notre race, il y a ce différentiel entre un monde personnel éphémère et un monde collectif humain guère plus durable. La durée de notre espèce, allez, disons 5 millions d'années, restant tout à fait dérisoire au regard de ce que nous savons de la durée de l'univers.

Cette réflexion sur les interactions de notre décor donne à voir des émergences de formes tellement variées, aux vitesses de floraisons dans le réel si différentes, que surgit alors un spectacle insensé, pour qui tente de s'en faire une représentation globale.

Vision fantasmagorique où interagissent couleurs, sons, ondes... forces immenses et lentes, ou rapides et légères comme les insaisissables neutrinos - comme deux univers en train de copuler chez l'observateur humain.

Toutes interactions générant des entités aptes à se maintenir sous des formes (soleils, humains, persil...) qui se reproduisent en conservant certaines qualités, fonctions et apparences propres quasi similaires. Chacune, à l'intérieur de ces forme/monades spécifiques, étant toujours une variation des autres, parce que la nature ne fait jamais la même chose.

Sinon elle s'ennuie - et est simultanément en danger de disparaître.

Car l'uniformité c'est la mort.

Auteur: Mg

Info: 3 juin 2013

[ éloge ] [ variété ] [ simultanéïté ] [ perspectiviste ] [ dualité ]

 

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sens-de-la-vie

Il existe 4 archétypes, quatre étapes que nous traversons pendant notre vie et ces étapes sont :

1. Etape de l'athlète (le sauvage). Nous nous préoccupons surtout de notre apparence, de ce à quoi ressemble notre corps. Sommes capables de rester des heures à regarder et admirer notre reflet dans le miroir. Notre apparence est la plus importante à nos yeux.

​​​​​​ 2. Etape du guerrier (l'aventurier). Le principal souci est de partir à la conquête du monde, de devenir le meilleur, de parvenir à l'excellence, de faire ce que font les guerriers. Le but est d'avoir plus que tout le monde, une étape de comparaison, il faut vaincre ceux autour de nous afin de nous sentir meilleurs parce que nous avons réalisé davantage. Nous nous mesurons, tel le guerrier.

3. Etape de la communication (l'enseignant). Nous réalisons que ce qui a été fait jusqu'ici ne suffit pas à nous contenter, à nous rendre heureux... Il faut donc, pour faire une différence dans le monde, servir ceux qui nous entourent. Dorénavant si la poursuite de l'argent, du pouvoir, des possessions, etc. continue, tout cela n'a plus la même valeur, parce que Nous savons qu'il existe autre chose. Quels sont les pour arrêter de penser à soi, comment recevoir et se concentrer sur une vie de service. Compréhension de l'échange : donner c'est recevoir. Comment stopper l'égoïsme afin de quitter ce monde en étant meilleur que lorsque nous y sommes entrés.

4. Etape spirituelle (le sage). Aucune des étapes précédentes ne représente réellement qui nous sommes et ce que nous sommes. Nous comprenons que nous sommes plus que notre corps, plus que nos possessions, plus que nos amis, notre pays... Nous en venons à réaliser que nous sommes des êtres divins, des êtres spirituels ayant une expérience humaine et non pas des humains ayant une expérience spirituelle. Nous sommes dans ce monde mais pas de ce monde. Nous pouvons désormais nous observer à partir d'une autre perspective. Renoncer à notre propre esprit, à notre corps et saisir qui nous sommes vraiment, voir les choses telles qu'elles sont. Et devenir l'observateur de notre vie. Je ne suis pas celui que je remarque mais l'observateur de ce que je remarque.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info:

[ existence ] [ initiatique ]

 

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