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métaphysique

En conséquence, il existerait entre tous les évènements de la vie d'un être humain deux sortes de relations, radicalement différentes : d'abord, la connexion objective, causale du cours naturel des choses ; ensuite, une connexion subjective qui n'existe que par rapport à l'individu qui vit ces évènements, aussi subjective que ses propres rêves... Or, que ces deux sortes de connexions existent simultanément ; que le même évènement, étant le maillon de deux chaînes tout à fait différentes, ne s'en insère pas moins avec précision dans l'une et l'autre, de sorte que chaque fois le destin de l'un s'accorde au destin de l'autre et que chacun est le héros de son propre drame mais en même temps aussi le figurant dans celui d'autrui : voilà qui, à vrai dire, dépasse tout notre entendement.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Synchronicité et Paracelsica

[ mystère ] [ synchronicité ] [ parapsychologie ] [ bipolarité ] [ unicité ] [ quantique ]

 
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désidôlatrie

"Je ne dis même pas: la politique, c'est l'inconscient, mais tout simplement: l'inconscient, c'est la politique."

La précision syntaxique de Lacan est toujours au service de la logique du sens: "la politique, c'est l'inconscient" mettrait l'inconscient en place de "grand Autre" qui en tant que doté de quelque subtile substance existerait, dominerait et régulerait l'activité politique réelle, où l’engagement politique prendrait ses vraies racines non pas dans l'idéologie ou l'intérêt personnel, mais dans de sombres motivations libidinales inconscientes... or Lacan, soulignant l’asymétrie de la proposition, enfonce le clou: "l’inconscient c’est la politique" signifie dès lors que c’est le grand Autre lui-même qui perd son caractère dominant, il n'est plus l'Inconscient majuscule, substantiel et unique, mais se transforme par ce renversement même en un champ langagier inconsistant et fragile, surdéterminé par les luttes et enjeux politiques.

Voilà qui permet d’approcher en quoi la psychanalyse est une clinique du discours ET un discours, sans lequel elle ne saurait opérer en tant que psychanalyse.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 03.09.20

[ discours du maître ]

 

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prière

Ce n’est pas une lâche que mon âme 

Elle ne tremble pas en ce monde tourmenté d’orages : 

Je voix briller les gloires du Ciel

Et la Foi brille à leur égal, me cuirassant contre la Crainte.

 

O Dieu de dedans ma poitrine,

Toute-puissante, toujours-présente Déité!

Vie qui en moi trouves repos

Comme je tire, impérissable Vie, force de Toi.

 

Vaines les mille croyances

Qui émeuvent les coeurs, indiciblement vaines, 

Sans plus de vertu qu’herbes mortes

Ou que l’écume oiseuse de l’océan sans bornes

 

Pour semer le doute en une âme

Si fermement rivée à ton Infinité,

Si sûrement ancrée

A l’immuable roc de l’Immortalité.

 

De cet amour qui tout embrasse

Ton Esprit anime l’éternité des ans;

Des hauteurs où il règne et plane,

Il mue, soutient, défait, créant et vivifiant.

 

Quand bien même Terre et lune auraient disparu,

Quand bien même soleils et mondes cesseraient d’être,

Et ne restât-il que toi seul, 

Toute existence existerait en toi.

 

Il n’y a point place pour la Mort

Ni d’atome qu’elle ait pouvoir d’anéantir,

Puisque tu es l’Etre et le Souffle

Et que ce que tu es – est à jamais indestructible.

Auteur: Brontë Emily

Info: Poèmes, trad. Pierre Leyris, Ce n’est pas une lâche que mon âme, No Coward Soul is mine

[ Éternel ] [ foi chrétienne ] [ poème ]

 

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remémoration

Existerait-il une forme de mémoire génétique qui se transmet d'une génération à l'autre? Les résultats d'une recherche réalisée aux États-Unis sur un modèle animal laissent à penser que les comportements peuvent être influencés par des émotions ressenties lors de situations vécues par des générations précédentes, et qui seraient transmises par ce qui peut être décrit comme une mémoire génétique.

Les expériences menées par le Dr Brian Dias et ses collègues de l'Université Emory tendent à montrer qu'un événement traumatique affecte l'ADN dans le sperme et modifie le cerveau et le comportement des générations suivantes.

Dans leurs travaux, les chercheurs ont constaté que des souris entraînées à éviter une odeur transmettaient leurs aversions jusqu'à leurs "petits-enfants" .

Ces résultats, publiés dans la revue Nature Neuroscience, pourraient avoir d'importantes retombées dans le traitement de phobies ou de l'anxiété.

Les rongeurs étaient entraînés à craindre une odeur similaire à celle des cerisiers.

Les chercheurs ont ensuite observé les changements survenus à l'intérieur des spermatozoïdes pour découvrir qu'une partie de l'ADN impliquée dans la sensibilité de l'odorat aux cerises était plus active dans le sperme des souris.

Ainsi, les rejetons et leurs petits étaient par la suite très sensibles à cette odeur et l'évitaient, et ce, malgré le fait qu'ils n'aient jamais vécu d'expériences traumatisantes qui étaient liées à cette odeur.

Certains changements dans la structure cérébrale ont également été observés. Ce qui fait dire aux auteurs :

"Les expériences d'un parent, même avant la conception, influencent fortement la structure et la fonction du système nerveux des générations futures." 

Cette découverte montre donc l'existence d'une hérédité épigénétique transgénérationnelle, affirment les chercheurs.

Auteur: Internet

Info: Radio-Canada, 2 déc 2012

[ transgénérationnelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

surpopulation

Le groupe Ummo-science a reçu quelques lettres, lors de sa création. Si certaines sont des faux grossiers, une au moins contient une idée intéressante. En effet, si une population a atteint un niveau scientifique élevé, celui-ci peut a priori également être utilisé pour prolonger la vie, grâce à des remplacements d'organes ou des prothèses diverses et variées. Sur Terre il est devenu commun, passé un certain âge, de procéder à des opérations de la cataracte, en remplaçant les cristallins par des prothèses. Même chose pour les articulations des hanches, des genoux et des épaules, etc.

Une science extraterrestre encore plus performante devrait permettre de maintenir les individus en vie à des âges encore plus importants. Ce texte Ummite apporterait une réponse qu'on pourrait qualifier d'originale. Sur cette planète, l'état décrépit n'existerait pas. Les êtres de cette planète, selon ces textes, pratiqueraient une communication télépathique avec leur "âme collective", activité présentée comme quotidienne. On retrouve le même thème sur Terre avec la transe, la méditation, etc. 

Ma foi, pourquoi pas ?

Cette activité méditative serait considérée comme l'acte le plus important de chaque jour. Ce faisant "l'individu informerait l'âme collective planétaire". Il se considèrerait ainsi, dès sa naissance, comme "à son service". Il émanerait de cette noosphère et, à sa mort, y retournerait. La mort ne serait donc pas considérée comme un évènement dramatique, pas plus que ne l'est pour des humains le sevrage, la puberté, etc.

La fin de vie passerait donc par le suicide. Quand ? Lorsque les capacités de connexion télépathiques disparaitraient. Or cette activité serait considérée comme essentielle, tout le reste étant secondaire. Quand des individus verraient cette faculté disparaître, ils décideraient alors de mettre fin à leur existence, leur mort étant provoquée instantanément par action de micro-ondes sur leur encéphale. Le corps ne serait pas brûlé, mais ses constituants seraient convertis en ... hélium.

Ces fins de vie seraient décidées au niveau des couples, car non seulement le célibat serait inconnu, mais l'appariement vaudrait pour l'ensemble de l'existence, comme chez nos pigeons.

On découvre donc dans ces textes un modèle de société ayant sa cohérence, du premier au dernier jour de la vie. Un société organisée telle une fourmilière.

Auteur: Petit Jean-Pierre

Info: http://www.ufo-science.com/wpf/?page_id=7830

[ science-fiction ] [ solution ]

 
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citation s'appliquant à ce logiciel

Les mots du web en équation. Du désordre peut naître l'ordre. Ce principe, souvent constaté dans la nature, s'applique aussi aux comportements des internautes sur la Toile. C'est ce que viennent de découvrir des physiciens du Centre de physique théorique, à Marseille, en collaboration avec des équipes italiennes.

Les chercheurs se sont penchés sur certains sites internet où les utilisateurs annotent par des mots-clés, couramment appelés tags, le contenu de pages web. Peu à peu, ces mots-clés constituent une gigantesque base de données qui permet de faire des recherches très précises sur l'ensemble des sites annotés. En étudiant de près la structure de cette base de données, construite sans concertation des internautes entre eux, les scientifiques se sont rendu compte qu'elle était loin d'être anarchique.

"Preuve en est la taille du dictionnaire de mots-clés utilisés par la communauté, note Alain Barrat. Celui-ci grandit de manière régulière, en suivant une équation bien précise." L'étape suivante pour les chercheurs a été de retrouver mathématiquement pourquoi ils observaient une telle propriété. "Chaque individu est complexe, explique Alain Barrat. Mais l'action cumulée et non coordonnée de plusieurs millions d'entre eux va faire émerger des comportements qu'on peut modéliser par des concepts mathématiques simples."

Ainsi, nos physiciens ont montré que la structure de la base de données pouvait être reconstruite à partir d'une succession de marches aléatoires, un concept courant en physique statistique qui décrit différentes trajectoires obtenues par une série de déplacements dans des directions choisies au hasard. Pour les chercheurs, une seule explication. Selon eux, il existerait un réseau sémantique sous-jacent qui relierait entre eux les mots-clés et dans lequel les internautes "marcheraient" au hasard.

"C'est une idée qui existe depuis longtemps en linguistique, explique Alain Barrat. Sans en avoir conscience, chaque internaute associerait au mot-clé principal "évident" d'une page web un autre mot-clé bien à lui." À l'annotation "fleur" pour une page de botanique par exemple, l'un va associer le mot "rose", l'autre le mot "pétale", etc. "Répété par l'ensemble des utilisateurs, ce mécanisme permet d'expliquer nos observations, ajoute le chercheur.

Un résultat théorique qui pourrait un jour déboucher sur des applications bien concrètes. Notamment la lutte contre le spamdexing ou référencement abusif. Certains spameurs n'hésitent pas, en effet, à infiltrer les sites en question en ajoutant une longue liste de mots-clés sans rapport avec la page mais qui renvoient discrètement vers des sites commerciaux. "C'est un comportement qui va contre les règles établies par la communauté d'internautes, commente Alain Barrat. Si on parvient à bien modéliser le fonctionnement normal de ce réseau d'utilisateurs, alors tout phénomène bizarre qui s'en écartera sera rejeté." Les pollueurs n'ont qu'à bien se tenir.

Auteur: Mira Pierre

Info:

[ étiquetage ] [ métalangage ] [ collectif ] [ sur-discours ] [ pré-mémétique ]

 

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astrophysique

Qu’est-ce qu’un trou blanc ?

Contrairement à son cousin plus connu le trou noir, dont l’existence est largement acceptée et documentée, le trou blanc reste une notion encore purement théorique ! Celle-ci est en effet abordée, à travers notamment les équations de la relativité générale d’Einstein, sans avoir encore été observée...

 Un trou blanc est théorisé comme étant l’antithèse d’un trou noir. Précisément, les trous noirs se forment généralement à partir des restes d’étoiles massives qui, en fin de vie, s’effondrent sous leur propre gravité. L’étude des trous noirs permet entre autres aux scientifiques d’explorer les principes fondamentaux de la mécanique quantique et de la relativité générale.

En théorie donc, et en opposition au trou noir, un trou blanc éjecterait la matière et la lumière avec une force immense, ne laissant rien les pénétrer. Cette idée découle directement des équations de la relativité générale d’Einstein, qui ont permis de démontrer l’existence de tels phénomènes dans des conditions bien spécifiques.

L'origine théorique des trous blancs

Les trous blancs ont ainsi été présentés pour la première fois comme étant des solutions mathématiques aux équations d’Einstein sur la gravité. Ces équations, qui décrivent la manière dont la matière et l’énergie influencent la courbure de l’espace-temps, démontrent que, suivant certaines configurations de masse et d’énergie, un trou blanc pourrait exister.

 Cependant, la nature exacte de leur formation reste inconnue, et de nombreux scientifiques se demandent si les conditions nécessaires à leur création pourront un jour être réunies dans notre univers…

Des jets de matière et d'énergie

Les trous blancs, selon les théories qui les soutiennent, posséderaient une singularité, un point où les lois de la physique telles que nous les connaissons à ce jour cesseraient de s’appliquer… tout comme dans les trous noirs. Autour de cette singularité, il existerait une frontière théorique connue sous le nom d’horizon des événements, mais, contrairement aux trous noirs, cet horizon empêcherait la matière ou la lumière d’entrer.

Les trous blancs seraient également associés à des jets de matière et d’énergie propulsés à des vitesses proches de celle de la lumière. Un phénomène qui, s’il était observé, pourrait offrir un précieux indice sur leur existence…

Les implications de l’existence des trous blancs

L’existence potentielle des trous blancs pose des questions qui ne cessent d’attiser la curiosité de la communauté scientifique sur la structure et l’évolution de l’univers.

En effet, l’étude des trous blancs pourrait contribuer à résoudre certains des problèmes les plus énigmatiques de la cosmologie, comme ceux concernant la nature de la matière noire, de l’énergie noire ou même des singularités gravitationnelles — points où les lois de la physique telles que nous les connaissons cessent de s’appliquer.

En explorant ces hypothétiques objets célestes, les scientifiques pourraient également faire des découvertes inattendues sur la formation de l’univers, sur les conditions initiales du big bang, et même sur la façon dont l’espace et le temps pourraient se comporter dans des circonstances jusqu’alors inimaginables…

Bien que les trous blancs restent une notion largement théorique, leur étude stimule l’imagination collective et pousse encore plus loin les frontières de la science. Dans cette même perspective, la possibilité de leur existence rappelle l’extraordinaire complexité du cosmos et l’importance de la recherche continue.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr/sciences/quest-quun-trou-blanc-220104#photo-1 - 11 mai 2024

[ trou-blanc ]

 

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extension

La conscience humaine pourrait être un effet de l’entropie 

Une nouvelle étude suggère que la conscience pourrait être une caractéristique émergente découlant de l’effet d’entropie, soit le mécanisme physique faisant que le désordre au sein de tout système ne peut faire qu’augmenter, et par le biais duquel le cerveau maximiserait les échanges d’informations. Cette conclusion a été déduite de l’analyse de l’activité cérébrale de patients épileptiques ou non, indiquant que les états d’éveil normaux (ou conscients) sont associés à des valeurs entropiques maximales.

En thermodynamique, l’entropie se traduit par le passage inéluctable d’un système d’un agencement ordonné à désordonné. La valeur entropique est le niveau de désorganisation de ce système. Les physiciens suggèrent qu’après le Big Bang, l’Univers est progressivement passé d’un état entropique faible à élevé et qu’à l’instar du temps, l’entropie ne peut qu’augmenter au sein d’un système. De leur côté, les neurobiologistes estiment que le principe est transposable à l’organisation de nos connexions neuronales.

La question est de savoir quel type d’organisation neuronale sous-tend les valeurs de synchronisation observées dans les états d’alerte normaux ou non. C’est ce que des chercheurs de l’Université de Toronto et de l’Université de Paris Descartes ont exploré. " Nous avons cherché à identifier les caractéristiques globales de l’organisation du cerveau qui sont optimales pour le traitement sensoriel et qui peuvent guider l’émergence de la conscience ", expliquent-ils dans leur étude, publiée dans la revue Physical Review E.

Les observations de l’activité cérébrale chez l’Homme ont montré qu’elle est sujette à une importante fluctuation au niveau des interactions cellulaires. Cette variabilité serait à la base d’un large éventail d’états, incluant la conscience. D’un autre côté, des travaux antérieurs traitant du fonctionnement cérébral ont suggéré que l’état conscient n’est pas nécessairement associé à des degrés élevés de synchronisation entre les neurones, mais davantage à des niveaux moyens. Les chercheurs de la nouvelle étude ont alors supposé que ce qui est maximisé au cours de cet état n’est pas la connectivité neuronale, mais le nombre de configurations par lesquelles un certain degré de connectivité peut être atteint.

État de conscience = entropie élevée ?

Dans le cadre de leur analyse, les scientifiques ont utilisé la mécanique statistique pour l’appliquer à la modélisation de réseaux neuronaux. Ainsi, cette méthode permet de calculer des caractéristiques thermodynamiques complexes. Parmi ces propriétés figure la manière dont l’activité électrique d’un ensemble de neurones oscille de façon synchronisée avec celle d’un autre ensemble. Cette évaluation permet de déterminer précisément de quelle façon les cellules cérébrales sont liées entre elles.

Selon les chercheurs, il existerait une multitude de façons d’organiser les connexions synaptiques en fonction de la taille de l’ensemble de neurones. Afin de tester leur hypothèse, des données d’émission de champs électriques et magnétiques provenant de 9 personnes distinctes ont été collectées. Parmi les participants, 7 souffraient d’épilepsie. Dans un premier temps, les modèles de connectivité ont été évalués et comparés lorsqu’une partie des volontaires était endormie ou éveillée. Dans un deuxième temps, la connectivité de 5 des patients épileptiques a été analysée, lorsqu’ils avaient des crises de convulsions ainsi que lorsqu’ils étaient en état d’alerte normal. Ces paramètres ont ensuite été rassemblés afin de calculer leurs niveaux d’entropie cérébrale. Le résultat est le même dans l’ensemble des cas : le cerveau affiche une entropie plus élevée lorsqu’il est dans un état de conscience.

Les chercheurs estiment qu’en maximisant l’entropie, le cerveau optimise l’échange d’informations entre les neurones. Cela nous permettrait de percevoir et d’interagir de manière optimale avec notre environnement. Quant à la conscience, ils en ont déduit qu’elle pourrait tout simplement être une caractéristique émergente découlant de cette entropie. Toutefois, ces conclusions sont encore hautement spéculatives en raison des limites que comporte l’étude, telles que le nombre restreint de participants à l’étude. Le terme " entropie " devrait même être considéré avec parcimonie dans ce cadre, selon l’auteur principal de l’étude, Ramon Guevarra Erra de l’Université de Paris Descartes.

De nouvelles expériences sur un échantillon plus large sont nécessaires afin de véritablement corroborer ces résultats. On pourrait aussi évaluer d’autres caractéristiques thermodynamiques par le biais de l’imagerie par résonance magnétique, qui peut être utilisée pour mesurer l’oxygénation — une propriété directement liée au métabolisme et donc à la génération de chaleur (et de ce fait d’augmentation de l’entropie). Des investigations menées en dehors de conditions d’hôpital seraient également intéressantes afin d’évaluer des états de conscience associés à des comportements cognitifs plus subtils. On pourrait par exemple analyser l’activité cérébrale de personnes exécutant une tâche spécifique, comme écouter ou jouer de la musique.

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/ - Valisoa Rasolofo & J. Paiano - 19 octobre 2023

[ complexification ]

 

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sport

Je suis passé devant un magasin où des télés diffusaient l'US Open. Pendant quinze secondes, j'ai cru que c'était un jeu vidéo tellement ça cognait. Aujourd'hui, le tennis, c'est un bras de fer, c'est hyper physique. La notion de finesse n'existe plus. Les gens disent que Federer joue en finesse. Non, Federer joue relâché, mais il ne joue pas en finesse. Il cogne au service, il fracasse en coup droit, il fracasse en revers, et de temps en temps il fait un slice ou une amortie quand il en a marre. Il n'y a plus cette notion de surprise. C'est à qui tapera le plus fort, à qui sera le plus résistant.
Mais alors c'est impressionnant, ça joue tellement bien, ça me fait halluciner. Il y a quelques semaines, on m'a demandé ce que je pensais du niveau. J'ai répondu : à mon meilleur, meilleur, meilleur niveau, contre Djokovic, je ne gagne pas un jeu. D'ailleurs, en Serbie, un journaliste a mal fait la traduction et a balancé l'interview en écrivant : "Noah a dit que s'il jouait Djokovic, Djokovic ne ferait pas un jeu." J'ai fait les titres des journaux télévisés en Serbie toute une journée !
Le bond en avant physique opéré ces dernières années vous surprend-il ?
Déjà, pendant la période Agassi-Sampras, je me demandais jusqu'où ils iraient. Là, ils jouent pareil, sauf qu'ils font dix centimètres et dix kilos de plus, et les mecs progressent encore. Nadal, au départ, c'était un joueur uniquement défensif, et maintenant il contre-attaque. Si tu joues court, il a un slice en revers magnifique. Techniquement, c'est fantastique. Les mecs continuent à évoluer, et ce n'est pas fini. Parce qu'il n'y a pas encore eu de Michael Jordan du tennis, un mec de 2,02 mètres, souple, avec le toucher et la puissance. Aujourd'hui, aux Etats-Unis, ces énergumènes vont direct au basket. Mais c'est ça, le tennis de demain. Et là, je pense que ça pourra de nouveau passer par le service-volée.
Y a-t-il un joueur qui vous fasse vibrer aujourd'hui ?
Dans une autre vie, je vais monter un circuit où on aura le droit de gueuler, d'insulter tout le monde, d'être comme on a envie d'être. On a tué le jeu en installant, il y a quinze ou vingt ans, une espèce de code de conduite parce qu'il ne fallait pas heurter les oreilles du jeune public américain qui ne pouvait pas entendre "fuck" ou "shit". Du coup, la génération qui est arrivée ensuite a appris le tennis avec ces règles qui ont tué l'âme du jeu.
Lorsque j'étais joueur, le public était plus proche de nous, plus concerné par notre jeu, parce qu'il nous connaissait, nous entendait gueuler. McEnroe a fait une carrière par ses gueulantes. Les gens aimaient le voir parce qu'ils se disaient : "Il va y avoir le bordel." McEnroe n'existerait pas aujourd'hui, il ne pourrait pas jouer.
Il y a deux ou trois ans, la finale du double messieurs avait lieu sur le Central, et la finale du double des légendes sur le court n° 1. Le Central était vide, le court n° 1 était bourré. Les gens voulaient voir McEnroe. Ça délirait. Il y avait de la vie. Le code de conduite a enlevé la vie. Aujourd'hui, tu ne connais pas la voix des joueurs, tu ne sais pas qui ils sont, quelle est leur personnalité. Pourtant ils en ont une. Djokovic, il ne demande qu'à déconner, mais ce n'est plus possible : il y a des flics partout qui te mettent des points de pénalité. Et le public a assimilé tout ça. Tu dis "merde" et tu te retrouves avec tout un stade qui siffle. Il faut du politiquement correct. Tout le monde pareil, c'est ça qui plaît aux diffuseurs américains comme CBS.
En France, le politiquement correct, en ce moment, c'est le "Hollande bashing". Vous aviez soutenu sa candidature pendant la campagne présidentielle. Un an plus tard, faites-vous partie des électeurs déçus ?
Déçu de quoi ? Je ne m'attendais pas à ce que, du jour au lendemain, tout le monde ait du boulot et se mette à danser Saga Africa. Hollande a été élu largement, et le lendemain de son élection les gens râlaient déjà. C'est la crise. Il faut qu'on se serre la ceinture et qu'on y aille tous ensemble. Sincèrement, je ne pense pas que la situation du pays soit la faute de Hollande. Personne ne pourrait faire mieux à sa place. Il arrive, le match est pourri, les balles sont pourries, le court est pourri, les arbitres sont corrompus, et le public a envie qu'il paume.

Auteur: Noah Yannick

Info:

[ évolution ] [ tennis ]

 

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déresponsabilisation industrielle

Un documentaire consacré aux désastres de Tchernobyl et de Fukushima a été présenté par Arte le 26 avril dernier, lançant une pernicieuse invitation à "vivre avec" la contamination radioactive, "défi" que prétendent, en ces jours sombres, relever les missionnaires de l’accommodation à la vie en zones contaminées par la radioactivité.



L’"Initiative de Dialogue pour la réhabilitation des conditions de vie après l’accident de Fukushima", présentée dans ce film, a été pilotée par de supposés, et néanmoins dangereux experts à l’œuvre à Tchernobyl hier, à Fukushima aujourd’hui, et en France demain.



[...] Un des principaux objectifs − atteint − de ces programmes, a été d’évincer du terrain de Tchernobyl les initiatives de protection sanitaire développées par des médecins et des physiciens après l’accident de la centrale, et de ne pas ralentir, en conséquence, la détérioration continue de la santé des populations, faute d’apporter une véritable prophylaxie.



Les faits de traîtrise de Gilles Hériard-Dubreuil à l’encontre des spécialistes de santé du Belarus ne semblent toutefois pas avoir dissuadé la députée européenne Europe Écologie-Les Verts Michèle Rivasi et l’avocate Corinne Lepage, "antinucléaires" déclarées, de collaborer avec ce dernier, de le nommer "secrétaire" et "expert qualifié" de leur association européenne Nuclear Transparency Watch, qu’elles ont créée et qu’elles président depuis 2013, appelant à rien moins qu’"une implication systématique des citoyens et de la société civile dans la préparation et la réponse aux situations d’urgence nucléaire en Europe", situations dont on aura suffisamment compris qu’elles ne tarderont plus à "survenir".



[...] 



Voici leurs cinq recettes, qui, pour être bien concoctées, n’en sont pas moins empoisonnées de cette mort qui enverra les gens moisir à plat.



1. Inciter chacun à rester vivre dans les zones contaminées, tout en "optimisant" son exposition à la radioactivité à proportion du coût économique et social de sa protection. Ainsi, maximisent-ils le nombre de personnes contraintes de suivre un protocole de contrôle et de mesure permettant de survivre dans la contamination à moindre coût. À défaut de les soigner.



2. Considérer la réalité radioactive comme un problème psychologique. Il s’agit de transformer une réalité scientifique et sociale – la contamination radioactive et ses dégâts –, en phénomène faisant l’objet d’un "ressenti" individuel, lui-même tributaire de l’état mental, ou psychologique, de chacun.



Le rapport à la radioactivité ne relèverait ainsi que d’une gestion personnalisée de l’angoisse. À dire d’experts, ce ne serait alors plus la situation de contamination qui serait irrationnelle, mais la perception qu’on en aurait.



3. Recourir à un jargon d’"authenticité", pontifiant et illusoirement concret dans lequel les appels à l’autonomie, à la dignité, à la communauté et à l’humain ne font qu’emprunter à la théologie de pâles reflets de transcendance, afin de mieux assujettir l’individu au fonctionnement, ici du tout radioactif, ailleurs du tout sécurisé.



Or, conforter les gens dans le délire selon lequel ils sont des sujets autonomes dans la "gestion de leur contamination", alors qu’ils savent bien qu’il leur est seulement impossible de ne pas se plier aux rapports techno-sociaux dont ils sont prisonniers, c’est vouer à l’échec toute possibilité d’échappée.



On conditionne les populations à la cogestion du désastre, en les encourageant à stimuler, et a minima à simuler, les réflexes et les comportements induits par les modifications du monde environnant. Cette recherche de l’adaptation parfaite passe par l’intériorisation de toutes les formes de pressions que la contamination radioactive fait naître.



4. Promouvoir la résilience, nouvel horizon de l’homme adaptable, censé ne compter que sur lui-même et ses insondables capacités de "rebond". Au nom d’un relativisme pragmatique, d’un primat de "la vie quotidienne", ces médiateurs du désastre insufflent la défiance, voire la décrédibilisation, des connaissances scientifiques les moins contestables, distillent le doute et propagent l’ignorance sur les effets sanitaires de l’exposition durable aux dites "faibles doses" de rayonnement ionisant, tout en déplorant "la montée de la défiance des populations vis-à-vis des différentes sortes d’autorités."



Résilience aidant, c’est à nous qu’ils assignent ensuite la tâche de recoller les morceaux de ce qu’ils contribuent à détruire. Ils préconisent de remplacer les normes de protection par de simples recommandations destinées à faciliter l’action des individus. "Les gens passent ainsi de la résignation à la créativité", s’enthousiasme Jacques Lochard.



Ainsi, chacun n’aurait plus qu’à mobiliser ses propres réserves de résistance à l’irrésistible et devenir "partie prenante" de sa propre irradiation. On reconnaît là le choix de l’État japonais : maintenir les populations sur place et diminuer d’autant, à court terme du moins, le coût d’un accident nucléaire.



5. Banaliser la radioactivité, cet obstacle que l’on apprend à contourner au quotidien dans la recherche de "solutions" immédiates, ponctuelles et individuelles. La radioactivité ne poserait alors problème que dans la seule mesure où les pratiques de vie des habitants les amèneraient à la "croiser" sur le chemin de l’école, du travail, ou de la promenade.



Au Japon, se mène désormais une chasse quotidienne aux hotspots de contamination radioactive, réduits à des incidents facilement résolus en grattant le sol et en stockant la terre dans des sacs poubelle, ou en installant des rideaux de plomb aux fenêtres des chambres d’enfants afin d’"éviter la contamination venant de la forêt."



[...] 



Ces aménageurs de la vie mutilée, relayés par Arte et tant d’autres représentants d’instances étatiques ou associatives, telles que Nuclear Transparency Watch de Mmes Rivasi et Lepage, et M. Hériard-Dubreuil, défendent haut et fort l’irrationalité selon laquelle il existerait un entre-deux de la contamination, où l’exposition au rayonnement ne serait dangereuse qu’en principe, mais s’avèrerait inoffensive dans la réalité. Véritable irrationalité, cette extrême violence du "vivre avec" est une insulte aux survivants.



Il s’agirait donc d’endiguer l’horreur de la contamination en la coulant dans les formes pseudo-rationnelles d’un "tous ensemble, nous vaincrons la radioactivité" ? C’est à quoi se vouent ces prêcheurs de soumission en expliquant, sans foi ni loi, qu’on peut échapper au danger en s’y confrontant, qu’on peut gratter la terre, mais en croisant les doigts.



[...] Proclamant qu’il faut "gérer" sa peur, ils prétendent réduire à néant toute possibilité de mise en cause de la déraison nucléaire, enjoignant à chacun d’en tirer au contraire parti, plutôt que de se hasarder à en rechercher les responsables.



Il fallait dire ce qu’est l’objectif de ces rédempteurs du "vivre avec", qui n’en paieront pas le prix, eux qui ont choisi d’emplir les hôpitaux de malades plutôt que de rendre inhabitées des terres inhabitables.

Auteur: Internet

Info: 3 août 2016, https://sciences-critiques.fr/tchernobyl-fukushima-les-amenageurs-de-la-vie-mutilee/

[ sacrifice différé ] [ minimisation des conséquences ] [ propagande cynique ]

 
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