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parler

Ordinairement le langage enfantin commence, et la dissolution du langage chez l'aphasique, juste avant sa perte complète, se termine par ce que les psycho-pathologistes ont appelé le "stade labial". Au cours de cette phase, les sujets ne sont capables d'émettre qu'un seul type d'énoncé, qui est habituellement transcrit par /pa/.

Auteur: Jakobson Roman Ossipovitch

Info: Essais de linguistique générale, p. 136

[ apprentissage ] [ extrémités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

Pour une femme revenue de tout, de l'amour, des hommes, la solitude c'est "très doux, très calme". Pour une femme adulte dans la force de l'âge, Mariette définit la solitude comme "manquer de l'amour d'un homme ". Mais à seize ans, la solitude véritable est celle d'une petite-fille sans sa mère.

"Maman".

Auteur: Gaël Octavia

Info: La fin de Mame Baby

[ extrémités ] [ triade ] [ seules ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

existence

Les yeux de l’enfant et ceux du vieillard regardent avec la tranquille candeur de qui n’est pas encore entré dans le bal masqué ou en est déjà sorti. Et tout l’intervalle semble un tumulte vain, une agitation à vide, un chaos inutile par lequel on se demande pourquoi on a dû passer.

Auteur: Yourcenar Marguerite

Info:

[ extrémités ] [ vie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

existence

Une tâche épuisante, vieilir. C'est comme être un bébé, mais à l'envers. Dans la vie d'un nourrisson, chaque jour représente une nouvelle petite acquisition ; et pour les vieux, chaque jour représente une nouvelle petite perte. On oublie les noms, les dates ne signifient plus rien, les événements se confondent, les visages s'estompent. La petite enfance et la vieilesse sont des périodes harassantes.

Auteur: Coles Taylor Elizabeth

Info: Mrs Palfrey Hôtel Claremont

[ amélioration ] [ dégradation ] [ extrémités ]

 

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vie

Nous les Mexicains, nous nous moquons de la mort. Tout prétexte est bon pour faire la java. La naissance et la mort sont les moments les plus importants de notre vie. La mort est deuil et joie. Tragédie et divertissement. Pour vivre en gardant à l'esprit l'heure finale nous faisons notre pain aux petits os sucrés, rond comme le cycle de la vie ; et, au centre, le crâne. Doux au palais, mais mortuaire. C'est ce que je suis.

Auteur: Haghenbeck Francisco G.

Info: Le jour des morts

[ extrémités ] [ profiter ]

 

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langage

(La dernière fois que je suis venu vous voir, avec Ignacio Ramonet, votre passion était l'étymologie.) Je continue. L'origine des mots va plus loin que celle des générations. Observez le mot saxon bleich, qui signifie incolore. Il a évolué dans deux sens opposés. En espagnol vers blanc (blanco) et en anglais vers noir (black). Et savez-vous d'où vient le mot jazz ? De l'anglais créole de la Nouvelle Orléans, où to jazz signifiait faire l'amour, mais le faire d'une façon rapide, spasmodique, comme le suggère cette onomatopée....

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: interview

[ extrémités ] [ musique ] [ couleur ]

 

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joie

Il existe deux genres de gaîté: l'une est vive, légère, étourdie, bruyante, emportée, c'est celle de la jeunesse; elle fatigue par ses éclats, et, comme un feu d'artifice, elle laisse après elle dans l'âme quelque chose de silencieux et de triste. L'autre est plus calme, plus douce, plus constante; c'est une illumination qui chasse les ombres de la nuit, et qui nous réjouit en nous éclairant. Cette gaîté est un charme particulier aux vieillards bons, aimables, instruits, vertueux, indulgents: on croit voir en elle le sourire d'une bienveillante expérience et d'une conscience satisfaite.

Auteur: Ségur Louis-Philippe de

Info: Pensées, maximes, réflexions CXLIV, p.46, Alexis Eymery, 1823

[ extrémités ]

 

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société

Il y a deux sortes d'individus dans la vie, les Classiques et les Indiens.
Le Classique est un homme pétri par la norme, il n'inventera jamais rien, ne fera qu'obéir et suivre le mouvement en rêvant d'ascension sociale. C'est mon père.
L'Indien est un intuitif, un insoumis, un créatif. C'est Casso le bonheur loin des apparences. Mais l'extrême Indien court vers la folie. Je le sais pour avoir croisé quelques Apaches dans les hôpitaux psychiatriques.
Ma voie était quelque part entre ces deux hommes, ces pôles contraires de mon enfance. Vaste espace où j'avançais, égaré.

Auteur: Garouste Gérard

Info: L'intranquille

[ extrémités ]

 

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animal domestique

Ah, ces chiens… ces petits chiens… voyez-vous, mesdames, messieurs, c’est comme les oiseaux de Dieu ! observa soudain tout haut le docteur Morell. D’un côté, ils énervent et on a parfois envie de les saisir par les pattes pour les fracasser contre un mur. Que leur cervelle jaillisse. Et d’un autre côté, on a le cœur serré, on caresse son petit chien, on le cajole et aussitôt on ressent dans son esprit une telle clarté. Une clarté, mesdames, messieurs ! Comme… comme…disons… comme à Munich quand le foehn cesse et que l’on peut de nouveau réfléchir de façon productive.

Auteur: Sorokine Vladimir Georgievic

Info: Le lard bleu

[ extrémités ] [ pulsion ]

 

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être humain

Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers ; que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Car enfin, qu'est ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Pensées

[ central ] [ anthropocentrique ] [ dérisoire ] [ extrémités ]

 
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