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pouvoir

Une feuille anglaise archi-bourgeoise rapporte que des associations ouvrières peuvent conduire et administrer avec succès des boutiques, des fabriques dans toutes les branches de l'industrie, et en même temps améliorer extraordinairement la condition des travailleurs, mais !... mais on ne voit pas bien quelle place elles laissent au capitaliste. Quelle horreur !

Auteur: Marx Karl

Info:

[ argent ] [ contrôle ]

 

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mainmise patronale

Pour assurer et maintenir la prospérité de nos manufactures, il est nécessaire que l'ouvrier ne s'enrichisse jamais, qu'il n'ait précisément que ce qu'il faut pour se nourrir et se vêtir...

Il est donc très important aux frabicants de Lyon de retenir l'ouvrier dans un besoin continuel de travail, de ne jamais oublier que le bas prix de la main-d'œuvre est non seulement avantageux pour lui-même, mais qu'il le devient encore plus en rendant l'ouvrier plus laborieux, plus soumis à ses volontés.

Auteur: Willard Claude

Info: La France ouvrière, tome 1 : Des origines à 1920. Mémoire sur les fabriques de Lyon

[ pouvoir financier ] [ argent roi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

Dire ou écrire quelque chose n'a pas le moindre sens. Agir, oui, a un sens. Le plus trivial claquement des lèvres du dernier des mûlatres qui travaillent dans les chantiers navals, dans les carrières de granit, dans les mines de chaux, dans les fabriques de poudre a plus de sens que le langage scriptural et littéraire. [...] Un geste, le mouvement d'un oeil, un crachat dans la main avant d'empoigner à nouveau l'herminette, voilà qui signifie quelque chose de très concret, de très réel! Quelle signification peut en revanche avoir l'écriture quand par définition elle ne possède pas le même sens que le parler quotidiens des gens ordinaires.

Auteur: Roa Bastos Augusto

Info: Moi, le suprême

[ inutile ] [ chair-esprit ]

 

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crépuscule

Le bateau accosta le long d'un débarcadère qui ne portait pas de nom. Un soleil rouge était posé sur les lointains contours des faubourgs de Calcutta, qui tremblotaient dans les brumes rose et orange du soir, une simple émanation du fleuve, changeante, incertaine, mouvante comme celui-ci. Plus près de nous, en revanche, la lumière du jour finissant était imprégnée de bleu et tout se détachait avec une netteté délicate : les fabriques et les petits lotissements de la rive, les embarcations sur le fleuve, les cocotiers et les bananiers, l'efflorescence rouge de broussailles et le ruban couleur de rouille d'un sentier de rive, des pieux de clôture, des toits de tuiles marron clair, très bas.

Auteur: Kinsky Esther

Info: La rivière, p 334

[ mégapole ] [ Inde ]

 

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génocide

Comme nous ne disposons que d’une capacité d’empathie limitée envers la souffrance de masse, cette approche, selon moi, risquerait de déboucher sur le sentimentalisme et sur la mémoire sélective. Plus de seize millions de civils ont péri en Chine lors de l’invasion japonaise. La majeure partie de ces souffrances ne sont intervenues ni dans des fabriques de mort comme Pingfang, ni dans des charniers comme Nankin – autant de lieux qui font les gros titres et retiennent notre attention –, mais dans d’innombrables villages et bourgs isolés loin de tout, où on a massacré et violé sans relâche hommes et femmes, leurs cris emportés par le vent glacé, si bien qu’on a oublié jusqu’à leurs noms. Pourtant, eux aussi méritent qu’on se souvienne d’eux.

Auteur: Liu Ken

Info: L'homme qui mit fin à l'Histoire

[ asie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contentement

Des heures d'affilée, je restais étendu au soleil à ne rien faire, à ne penser à rien. Entretenir le vide dans l'esprit, c'est un exploit, et un exploit rudement salubre. Ne pas dire un mot de toute une journée, ne pas voir de journal, ne pas entendre de radio, ne pas écouter de commérages, s'abandonner absolument, complètement, à la paresse, être absolument, complètement indifférent au sort du monde, c'est la plus belle médecine qu'on puisse s'administrer. (...) Le corps se change en un instrument tout neuf, merveilleux ; on regarde les plantes, les pierres, les poissons, avec d'autres yeux ; on se demande où veulent en venir les gens en ce démenant au milieu de leurs activités frénétiques (...). Si seulement on pouvait éliminer la presse - quel grand pas en avant nous ferions, j'en suis sûr ! La presse engendre le mensonge, la haine, la cupidité, l'envie, la suspicion, la peur, la malice. Qu'avons-nous à faire de la vérité, telle que nous la servent les quotidiens ? Ce qu'il nous faut, c'est la paix, la solitude, le loisir. Si nous pouvions tous nous mettre en grève et renier sincèrement tout intérêt pour ce que fait le voisin, peut-être arriverions nous à signer un nouveau bail de vie, à apprendre à nous passer de téléphone, de radio et de journaux, de machines de toutes sortes, d'usines, de fabriques, de mines, d'explosifs, de cuirassés, de politiciens, d'hommes de loi, de conserves, de trucs et de machins, même de lames de rasoir, ou de cellophane, ou de cigarettes, ou d'argent. Rêve fumée, bien-sûr. Quand les gens se mettent en grève, ce n'est que pour réclamer de meilleurs conditions de travail, de meilleurs salaires, de meilleures chances de devenir autre choses que ce qu'ils sont.

Auteur: Miller Henry

Info: Dans "Le colosse de Maroussi"

[ état méditatif ] [ désaliénation ] [ simplicité volontaire ] [ laisser-aller ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson