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faciès

Charat Singh se sentait aimable, bien qu'il n'ait pas relâché le sourire qui symbolisait six mille ans de supériorité raciale et de classe.

Auteur: Mulk Raj Anand

Info: Intouchable

[ habitude ] [ personnalité ] [ physionomie révélatrice ]

 

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déchirure

Le visage humain est provisoirement, je dis provisoirement, tout ce qui reste de la revendication, de la revendication révolutionnaire d’un corps qui n’est pas et ne fut jamais conforme à ce visage.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Juin 1947, extrait cité dans le catalogue de l'exposition Antonin Artaud

[ reflet de l'âme ] [ condition humaine ] [ faciès ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

apparence

Le visage humain est le siège organique de la beauté... C'est le registre de la valeur de développement, un compte rendu de l'expérience, dont le but légitime est de perfectionner la vie. Une langue lisible pour ceux qui l'étudieront, de sa maîtresse majestueuse, l'âme.

Auteur: Farnham Eliza

Info:

[ faciès ] [ révélateur ]

 

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faciès

Il avait le visage bronzé et les dents de travers. Cette vilaine dentition était une chance, parce que sans elle, il était aussi ordinaire qu'un sac en papier kraft. Si la police lançait un avis de recherche le concernant, elle dirait: on cherche un larbin de studio bronzé comme un caramel avec les incisives qui se croisent.

Auteur: Hinkson Jake

Info: Sans lendemain

[ singulier ] [ particulier ] [ personnage ]

 
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faciès

Il avait déjà constaté que les changements de physionomie de certains visages sont plus instantanés et merveilleux qu'un voyage dans le temps. Quand la veuve Schneider-Marfault était émue ou souriait, il voyait la jeune fille qu'elle avait été. Mais peut-être n'était-ce qu'une illusion. Peut-être voyait-il une créature monstrueuse, une prisonnière qui voyait rarement le jour, la jeune fille qu'elle aurait pu être si les malheurs de la vie l'avaient rendue plus sage, plus douce du temps de sa jeunesse.

Auteur: Verger Frédéric

Info: Les rêveuses, p 175

[ interprétations ] [ projections ] [ imagination ]

 

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humour

Un sourire imbécile de Joconde allumée lui barrait le groin en permanence, sauf à la fin des tétées où il arborait le faciès borné d'un aïeul de banquet hébété par une béarnaise au-dessus de ses forces. Dire qu'il répondait au nom de Christian serait un peu exagéré, dans la mesure où il était sourd comme peu de pots, et, de toute façon trop encotonné dans son cortex pour discerner un mot chrétien d'une corne de brume.
(...) Bref, le fruit des amours de Jacques et Catherine Rouchon était confit.

Auteur: Desproges Pierre

Info: Des femmes qui tombent

[ bébé ] [ vacherie ]

 

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aube

Quelques silhouettes s'arrachent aux ténèbres. On voit leur profil de sabre, leurs yeux écarquillés. Ils jaillissent de leurs maisons basses, niches de parpaings et de torchis que les pluies chaudes durcissent, ils s'alignent, quelque chose de royal émane de leurs poses, de leurs gestes sacrés, faciès épatés, cous graciles, ils se logent dans l'anfractuosité de leurs portes : sacrificateurs de la nuit qui s'éclipse, veilleurs incertains du jour qui s'annonce, eux les migrants, les terrassiers, minables employés, dockers en surnombre qui se précipitent chaque matin au port pour vider les soutes du premier navire de passage.

Auteur: Le Guillou Philippe

Info: Le dieu noir, p 17

[ matin ] [ Afrique ] [ aurore ]

 

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thérapie

Un individu ordinaire ne joue aux courses que parce qu’il ne supporte plus la chaîne de montage, le faciès hébété de son contremaître, la brutalité de son propriétaire, et la disparition du plaisir des sens ; que parce qu’il n’a plus le choix qu’entre le fisc, la dépression nerveuse et le cancer ; que parce qu’il en a ras le cul de ces vêtements qu’on ne peut porter que trois fois, et ras le cul aussi de boire de l’eau qui a un goût de pisse, de se faire soigner à la vitesse grand V par des médecins nullissimes qui l’expédient ensuite dans des hôpitaux-mouroirs ; bref, l’homme ordinaire ne joue aux courses que parce que les politiciens puent de la gueule…

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal d'un vieux dégueulasse

[ loterie ] [ espérance ] [ jeux d'argent ]

 

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visage

Faciès entre parenthèses, un peu à l’étroit, les pommettes hautes et les joues droites, un menton qui file vers le bas, légèrement prognathe, et des cheveux bruns très courts ramenés sur le front. Un portrait accessoire, comme quelque chose que l’on utiliserait machinalement tous les jours. J’en prends soin, certes, mais passe vite dessus : khôl sur chaque paupière et puis basta. J’aime penser qu’en eux-mêmes mes traits sont neutres, que je suis capable d’en gommer le sens, a contrario de ceux des autres, que j’ai appris à déchiffrer sous l’épaisseur des discours. Mon visage ne doit rien laisser deviner, mes paroles ne doivent pouvoir y être arrimées d’une quelconque manière, seule compte l’attitude du patient dont le moindre geste trahit, pour qui sait le lire, le signe d’une pathologie cachée.

Auteur: Espedite Camille Nicolas Tainturie

Info: Se trahir

[ auto-appréciation ] [ masque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

apparences

Je suis toujours très frappée, lorsque je vais à l'une des grandes manifestations mondaines de mon métier, de lire tant de terreur dans les yeux des femmes - de presque toutes les femmes, jeunes et moins jeunes. Derrière le maquillage, les bijoux, les coiffures impeccables, ces faciès tendus, bridés, ces yeux un peu fixes et durs, tous ces muscles bandés, jusqu'aux fessiers, afin de tendre la peau et éviter que quelque chose ne s'affaisse par inadvertance. Ce qui-vive permanent, ce contrôle ardu de son image n'aident pas, certes, à la souplesse des expressions et à la spontanéité des sourires... Il y a quelque chose de tragique, d'infiniment triste dans cette peur au fond des yeux. Et je ne ris pas, non, car je tremble qu'on ne lise la même peur dans les miens - je la vois si mal cachée derrière une apparente désinvolture. On veut se croire plus fort, mais nul n'est à l'abri. Il faut un tempérament de révolutionnaire pour rejeter sans hésiter cette dictature de l'image, de la jeunesse à conserver à tout prix. Je ne connais guère que Simone Signoret qui ait proclamé que jamais elle ne se ferait arranger la gueule - j'emploie ces mots car ils me furent dits par elle et je les entendis de mes propres oreilles - et qui ait tenu parole.

Auteur: Duperey Anny

Info: Les chats de hasard

[ femmes-par-femmes ]

 
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