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labeur

Mon trésor le plus lourd est ma force de travail. Cette inversion du travail forcé est un échange salvateur. J'ai en moi un forcené de la grâce qui est un parent de l'ange de la faim. Il sait le moyen de dresser tous les autres trésors. Il me monte au cerveau, me pousse à être envoûté par la contrainte, car j'ai peur d'être libre.

Auteur: Müller Herta

Info: La bascule du souffle

[ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

démons

Les monstres dans les films ne sont que nous, toujours, d'une manière ou d'une autre. Nous avec des chapeaux. Les zombies dans les films de George Romero, c'est nous. Ils ont faim. Les monstres sont en nous, les parties dangereuses, celles qui veulent détruire. Le cerveau reptilien. Notre part vicieuse et cruelle. Nous les exprimons dans nos histoires sous la forme de ces monstres.

Auteur: Carpenter John

Info:

[ cinéma ] [ vampires ] [ projections ]

 

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Justification pour police routière

- Oh Monsieur l'agent, je suis perturbé car j'ai un nouveau-né en garde et je rentrais à la maison pour le nourrir et venais de réaliser que j'ai oublié au travail le lait que j'avais pompé auparavant ainsi je dois m'y précipiter pour le récupérer ou il mourra de faim. Et maintenant il doit pleurer encore plus parce que je suis en retard. (Attention, vaut mieux être une femme)

Auteur: Internet

Info: En cas de dépassement de vitesse limite

[ urgence ]

 

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prolétaires

Augmenter le salaire, est-ce qu’on peut ? Il est fixé par la loi d’airain à la plus petite somme indispensable, juste le nécessaire pour que les ouvriers mangent du pain sec et fabriquent des enfants… S’il tombe trop bas, les ouvriers crèvent, et la demande de nouveaux hommes le fait remonter. S’il monte trop haut, l’offre trop grande le fait baisser… C’est l’équilibre des ventres vides, la condamnation perpétuelle au bagne de la faim.

Auteur: Zola Emile

Info: Les Rougon-Macquart, tome 13 : Germinal

[ sous contrôle ] [ maîtrisés ]

 

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lecture

En guise de conclusion, il serait bon, me suis-je dit, de parler avec le sous-commandant Marcos. J'avais reçu de lui un message: il avait déclaré devant les caméras de la Télévision espagnole (TVE) qu'il avait dû renoncer à lire les Pepe Carvalho parce que, dans sa jungle, les plats que se cuisine mon héros lui donnaient faim. Et je lui avais promis que la cuisine précolombienne, nourriture lointaine de la forêt lancadone, trouverait droit de cité dans mes romans!

Auteur: Vázquez Montalbán Manuel

Info: Et Dieu est entré dans La Havane

[ interactions ] [ appétissant ] [ stimuli gustatif ] [ frustration ]

 

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morale personnelle

Le souvenir de mon père m'a fait penser à la nature des cataclysmes historiques - révolutions, guerres et autres choses du même genre. Ils sont particulièrement effrayants, non à cause des massacres. Ni même la faim. Mais parce que ce sont les passions humaines les plus viles qui se libèrent. Ce qui, en l'homme, était auparavant endigué par les lois, ressort à la surface. Parce que, pour beaucoup d'individus, seules existent les lois du Code pénal. Ils n'ont pas de règles internes.

Auteur: Vodolazkine Evguéni

Info: L'aviateur

[ éthique ]

 

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historique

Si on était "gâtée", c'est à dire syphilitique, le traitement à Bicêtre était obligatoire, et il était le seul moyen de n'en pas mourir rapidement....
Le traitement durait six semaines et consistait en saignées, purges, bains prolongés (à quatre dans des baignoires trop petites), frictions à la pommade mercurielle pour faire perdre des litres de salive. Ce traitement de choc provoquait la perte des dents et soudait les gencives qu'il fallait séparer au bistouri. La diète était sévère, les malades crevaient de faim...

Auteur: Sigaut Marion

Info: La Marche rouge : Les enfants de l'Hôpital général

[ médecine ]

 

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humanité

On comprendra alors que si l'homme est bien un animal social, il n'a pas pour autant les capacités d'organisation et d'autorégulation de ces insectes sociaux, abeilles ou termites, dont les mœurs font notre admiration.[...]
Là, on vit ensemble dans l'ordre et l'organisation. Ici, on meurt de misère et de faim. L'homme se devait de compenser par son intelligence et son imagination les défaillances de son aptitude à se hisser au niveau de haute sociabilité de ces insectes. Visiblement il a échoué...

Auteur: Pelt Jean-Marie

Info: Le Tour du monde d'un écologiste

[ décevante ] [ société ]

 

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stimulation

Le sommeil, faites-y attention, est bien plus tyrannique que la faim. On conçoit un état où l'homme se nourrirait sans peine, n'ayant qu'à cueillir. Mais rien ne le dispense de dormir ; rien n'abrégera le temps de dormir ; c'est le seul besoin peut-être auquel nos machines ne peuvent point pourvoir. Si fort, si audacieux, si ingénieux que soit l'homme, il sera sans perceptions, et par conséquent sans défense, pendant le tiers de sa vie. La société serait donc fille de peur, bien plutôt que de faim.

Auteur: Alain

Info: Les idées et les âges, Les Passions et la Sagesse, la Pléiade, nrf Gallimard 1960 <p.6>

 

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débrouille

En dépit d'un débit parfois énorme, il était rare que nous puissions vivre uniquement sur les revenus de la librairie, et chacun se débrouillait comme il pouvait, avec des conférences ou une activité d'enseignant, un peu grâce à la littérature - traductions, participation à de maigres ouvrages imprimés par des éditeurs privés. Néanmoins, en demeurant parmi les livres, nous remplissions une tâche discrète, mais capitale : nous étions les gardiens et les propagateurs des livres, et nous aidions les gens qui liquidaient leurs bibliothèques à ne pas mourir de faim.

Auteur: Ossorguine Michel

Info: Les gardiens des livres

[ intellectuels ] [ survie ]

 

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