Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 34
Temps de recherche: 0.0369s

parasites

Il existe une foule de nobles qui passent leur vie à ne rien faire, frelons nourris du labeur d'autrui, et qui, de plus, pour accroitre leurs revenus, tondent jusqu'au vif les métayers de leurs terres. Ils ne conçoivent pas d'autre façon de faire des économies, prodigues pour tout le reste jusqu'à se réduire à la mendicité. Ils trainent de plus avec eux des escortes de fainéants qui n'ont jamais appris aucun métier capable de leur donner leur pain.

Auteur: More Thomas

Info: L'Utopie

[ écornifleur ] [ profiteurs ] [ héritiers ]

 

Commentaires: 0

goûts littéraires

Dès que les garçons eurent pris la rue de Clonliffe, ils commencèrent à parler de livres et d'écrivains, à dire quels livres ils lisaient et combien de livres il y avait dans la bibliothèque de leurs parents. Stephen les écoutait avec étonnement, car Boland était un cancre et Nash était le plus fainéant de la classe. En fait, après avoir parlé un moment de leurs auteurs préférés, Nash déclara que, selon lui, le Capitaine Marryat (*) était le plus grand écrivain.

Auteur: Joyce James

Info: in "Dedalus" - ma traduction - (*) Frederick Marryat, est un capitaine de navire et un romancier anglais. Contemporain et connaissance de l'écrivain Charles Dickens, il est considéré aujourd'hui comme l'un des pionniers du roman maritime

[ jeunesse ] [ ignorance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

flemme

Pour qu'il parvienne à la conscience de sa force, il faut que le prolétariat foule aux pieds les préjugés de la morale chrétienne, économique, libre penseuse ; il faut qu'il retourne à ses instincts naturels, qu'il proclame les Droits de la Paresse, mille et mille fois plus sacrés que les phtisiques Droits de l'Homme concoctés par les avocats métaphysiques de la révolution bourgeoise ; qu'il se contraigne à ne travailler que trois heures par jour, à fainéanter et bombancer le reste de la journée et de la nuit.

Auteur: Lafargue Paul

Info: Le Droit à la paresse

[ éloge ] [ progrès ] [ temps libre ]

 

Commentaires: 0

auto-évaluation

On m'attribue le mérite d'être l'un des travailleurs les plus acharnés et c'est peut-être le cas, si la pensée est l'équivalent du travail, car j'y ai consacré presque toutes mes heures d'éveil. Mais si l'on interprète le travail comme une performance définie dans un temps donné selon une règle rigide, alors je suis peut-être le pire des fainéants. Tout effort contraint exige le sacrifice de l'énergie vitale. Je n'ai jamais payé un tel prix. Au contraire, j'ai prospéré grâce à mes pensées.




Auteur: Tesla Nikola

Info: "My Early Life", My Inventions : And Other Writings (2016), 1.

[ rêveur théoricien ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

préjugés

Certes tout en la manière qu'à un fainéant l'étude sert de tourment, à un ivrogne l'abstinence du vin, la frugalité est supplice au luxurieux, et l'exercice gêne à un homme délicat et oisif : ainsi en est-il du reste. Les choses ne sont pas si douloureuses, ni difficiles d'elles mêmes ; mais notre faiblesse et lâcheté les fait telles. Pour juger des choses grandes et hautes, il faut un âme de même, autrement nous leur attribuons le vice qui est le notre. Un aviron droit semble courbe en l'eau. Il n'importe pas seulement qu'on voit la chose, mais comment on la voit.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Essais, Garnier 1962 <t.1 p.68 livre I chap.XV>

[ . ]

 

Commentaires: 0

re-départ

4 avril. L’atmosphère du matin donne bonne mine à nos espérances. La maladie est une fainéante que nous dépassons - et que nous n’affronterons jamais. Le commencement de chaque jour nous appartient, et nous pouvons bel et bien distancer le matin avant que la rosée ait disparu ; mais si nous nous allongeons à midi sous les tonnelles, il pourra finalement nous rejoindre. La rosée du matin n’engendre aucun froid. Nous aimons profiter de l’accalmie quotidienne née au point du jour. Le matin, nous ne croyons pas aux expédients - nous recommençons à zéro, sans avoir recours au ravaudage ni à rien de provisoire.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Journal (I) octobre 1837- décembre 1840

[ énergie matinale ] [ réveil ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

corpulence

La critique du gros change avec la Renaissance, centrée d'avantage sur la lenteur, la fainéantise, voire l'inintelligence des choses et des gens. [...]
L'épaississement devient "retard", inadaptation à un monde où l'activité prendrait une nouvelle valeur. Non que la faiblesse ait été jusque-là négligée, non que la lenteur ait été ignorée. Mais la vigilance médiévale retient d'abord la gourmandise, la gloutonnerie. Elle se fixe aux péchés capitaux. La modernité s'attache plutôt aux mollesses, aux efficacités. La belette de La Fontaine, banquetant dans son grenier, devenue "mafflue et rebondie" au point d'être incapable d'emprunter le trou par où elle est entrée, focalise à elle seule l'absence de ressort, l'inhabilité condamnant la grosseur.

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ graisse ] [ pansu ]

 

Commentaires: 0

ordre du pouvoir

Toutes les nations esclavagistes se caractérisent par la dépendance des propriétaires envers leurs esclaves, alors que l’inverse n’est pas le cas. Les esclaves ne sont pas dépendants de leurs propriétaires, parce que les premiers travaillent beaucoup alors que les seconds travaillent peu. Les propriétaires d’esclaves sont les réels parasites de la société et les esclaves sont les véritables pivots de la société.

Pour éviter que les gents comprennent aussi facilement qu’il en va ainsi, les propriétaires d’esclaves doivent inventer une doctrine reposant sur le principe opposé : ils font croire aux esclaves qu’ils sont des fainéants inutiles et qu'ils leur sont indispensables. Tant que les esclaves y croient, les propriétaires d’esclaves sont tranquilles. Qui ose se révolter contre quelqu’une d’indispensable à sa propre existence ?

Auteur: Brantenberg Gerd

Info: Les filles d'Égalie

[ inversion ] [ hiérarchie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

religion

Le Pogge* n'aimait pas les moines. Il connaissait pourtant des frères remarquables, des hommes érudits et d'une grande rectitude morale, mais de manière générale, il les trouvait superstitieux, ignorants et d'une paresse désespérante. Pour lui, les monastères étaient des repaires d'individus inaptes à la vie dans le monde. Les nobles y envoyaient les fils qu'ils jugeaient inadaptés, trop frêles ou bons à rien ; les marchands y envoyaient leurs enfants attardés ou paralytiques ; et les paysans, des bouches impossibles à nourrir. Les plus robustes avaient au moins l'avantage de pouvoir exploiter les jardins ou les champs adjacents, mais pour la plupart, pensait le Pogge, c'était un ramassis de fainéants. Derrière les murs épais des cloîtres, ils marmonnaient leurs prières et vivaient des revenus de ceux qui exploitaient les vastes terres de leur monastère.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento, *érudit, humaniste et politique italien de la Renaissance

[ méfiance ] [ rebuts humains ]

 

Commentaires: 0

prophétie

Les races ne se font pas toutes seules, ne se défendent pas toutes seules ; elles sont au fond de chaque homme en instance, en "devenir" au fond de chaque espèce. C'est tout.

Elles exigent pour durer, pour subsister, un effort permanent, stoïque, de chaque être vivant pour vaincre la disparition et la mort.

Elles sont en "devenir", toujours en péril, toujours menacés.

Les Aryens ont encore peut-être, quelques possibilités de "s'accomplir" en purifiant leur race, de se dénégrifier, de se déjudaïser, il n'est que temps ! S'ils sont lâches, trop vils, trop fainéants, s'ils se laissent trop nombreusement enculer par les négrites, les asiates, par les juifs, ils disparaitront, ignoblement.

D'autres races viendront, jaunes sans doute, qui les balayeront, qui les rejetteront à la mer.

France, empire du soleil couchant.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: l'école des cadavres (1938, 305 p.)

[ déclin ] [ affrontement ] [ volonté de résistance ] [ remplacement ] [ nord-sud ]

 
Commentaires: 2