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dernières paroles
Les femmes doivent y aller d'abord... Allez dans le bateau de sauvetage, faites-moi plaisir... Au revoir, ma chérie, je te verrai plus tard.
Auteur:
Astor John Jacob
Années: 1864 - 1912
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: industriel
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Lors du naufrage
[
Titanic
]
Justification pour absence
Je ne serai pas au travail aujourd'hui parce que je suis coincé à l'intérieur de mon épouse. Désolé... et faites-moi confiance, j'aurai préféré bosser!
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
comédie
Faites-moi confiance. Je peux vraiment être enjouée. Je peux être aimable. Affable. Agréable. Et nous n'en sommes qu'aux "A". Mais ne me demandez pas d'être gentille. La gentillesse n'a rien à voir avec moi.
Auteur:
Zusak Markus
Années: 1975 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain pour jeunes adultes
Continent – Pays: Australie
Info:
La Voleuse de livres
[
apparence
]
question
A qui l'argent appartient-il ? Qui en est le propriétaire ? À l'État, très bien... donc à nous, nous sommes l'État. Vous savez que l'État n'existe pas, c'est juste une entité juridique. NOUS sommes l'Etat, alors l'argent est à nous... très bien. Mais alors faites-moi savoir une chose. Si l'argent nous appartient... Pourquoi... nous le prêtent-ils ? ?
Auteur:
Grillo Beppe
Années: 1948 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: humoriste, politique
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
en 1998
[
subversion
]
[
économie
]
[
politique
]
[
démocratie
]
écrivain-sur-écrivain
- Faites-moi donc la grâce de me dire ce que vous pensez d’Anna Karénine, lui ai-je demandé à nouveau.
- Je vous jure que je n’ai pas envie d’en parler, répondit Dostoïevski. Tous ces personnages sont à tel point stupides, plats et mesquins qu’il est absolument incompréhensible que Tolstoï les considère comme dignes de notre attention. Alors que tant de problèmes authentiques, primordiaux, révoltants nous sollicitent, et que tant de questions nous ramènent à celle – essentielle – d’ "être ou de ne pas être", voici qu’l nous demande de perdre notre temps à propos d’un officier du nom de Vronski, qui tombe amoureux d’une mondaine, et pour qui il faudrait penser aux imbroglios qui en sont résultés. Nous étouffons déjà sans cela chaque jour dans cet air de salon, où l’on se heurte à chaque instant à des nullités, où triomphent la platitude et la banalité ! Or, voici que dans une œuvre du meilleur romancier russe nous retrouvons la même chose !
Auteur:
Altchevskaïa Ch.
Années: 1843 - 1918
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: institutrice
Continent – Pays: Europe-Russie
Info:
"Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 432
[
critique
]
[
superficiel
]
ego
Programmé par les ADN de ses parents, il savait qu'il n'était que le reflet, la réponse à un environnement donné, une famille, une race... une planète univers. Toutes choses étaient des miroirs de Lui : conscience cosmos... "Moi?", soi-disant vivant, soi-disant à base d'atomes de carbone. Un esprit s'est-il incarné dans cette enveloppe ou est-ce le milieu qui a fait émerger cette conscience particulière, la mienne ? Je ?!... Qu'en était-il dans d'autres lieux ?... Quelles pouraient être les émergences "vivantes" qui en surgiraient. A base de méthane, de silicium ?... De molécules inconnues, pas même entrevues ?... Et si oui, la communication avec de telles entités est-elle pensable. Pourrait-on même les reconnaître, les différencier, les séparer, avoir la bonne focale pour les distinguer, les discriminer de nos routines... Blocs de pierre ou nuages, qui êtes-vous ? Parlez-moi, faites-moi signe.
A cette seconde l'esprit fut partout, il le sentait. Quel médium lui avait raconté un jour que l'âme immuable habite les corps comme on essaye un habit, comme on déguste un fruit et, - magie ultime : comme on détaille et se souvient pour toujours d'une d'une apparition fugace ?
Auteur:
Mg
Années: 1958 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: musicien, compilateur, sémioticien, directeur, guitariste, compositeur-chercheur, entrepreneur, astacologue, écrivain, imprimeur-éditeur-producteur, linguiste, père de famille, chansonnier, politicien très local, brocanteur, bûcheron, agent-couchettes...
Continent – Pays: Europe - Suisse
Info:
26 mars 2017
[
introspection
]
[
questions
]
[
métaphysique
]
[
xénolinguistique
]
supplique
Je ne peux plus, je ne peux plus, vous voyez bien…
C’est tout ce que je puis.
Et vous me regardez et vous ne faites rien.
Vous dites que je peux, vous dites – aujourd’hui
Comme il y a des jours et des jours – que l’on doit
Lutter quand même et vous ne savez pas
Que j’ai donné toute ma pauvre force, moi,
Tout mon pauvre courage et que j’ai dans mes bras
Tous mes efforts cassés, tous mes efforts trompés
Qui pèsent tant, si vous saviez !
Pourquoi ne pas comprendre ? Au bois des oliviers
Jésus de Nazareth pleurait, enveloppé
D’une moins lourde nuit que celle où je descends.
Il fait noir. Tout est laid, misérable, écœurant Sinistre…
Vainement, vous tentez en passant
Un absurde sourire auquel nul ne se prend.
C’est d’un geste raté, d’une voix sonnant faux
Que vous me promettez un secours pour demain.
Demain ! C’est à présent, tout de suite, qu’il faut
Une main secourable dans ma main.
Je suis à bout…
C’est tout ce que je peux souffrir, c’est tout.
Je ne peux plus, je ne crois plus, n’espère plus.
Vous n’avez pas voulu
Pas su comprendre, sans pitié
Vous me laissez souffrir ma souffrance… Au moins
Faites-moi donc mourir comme on est foudroyé
D’un seul coup de couteau, d’un coup de poing
Ou d’un de ces poisons de fakir, vert et or,
Qui vous endorment pour toujours, comme on s’endort
Quand on a tant souffert, tant souffert jour et nuit
Que rien ne compte plus que l’oubli, rien que lui…
Auteur:
Sicaud Sabine
Années: 1913 - 1928
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: jeune fille, poétesse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Poésies posthumes, 1958. "Aux médecins qui viennent me voir". Elle meurt à 15 ans d'une gangrène des os, après un an d'horribles souffrances.
[
mort volontaire
]
[
euthanasie
]