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langue française

Turlututu !! Fallait-il que tu les assassinasses, ces suissesses venues de Magadascar pour voir le Mississipi ?

Auteur: Mg

Info: 17 octobre 2012

[ syllabes ] [ répétition ] [ prononciation ] [ phonétique ]

 

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vacherie

L'élection de La Bruyère à l'Académie française fit faire cet injuste quatrain, inspiré sans doute par la rancune d'un personnage qui s'était reconnu dans les Caractères :
Quand La Bruyère se présente,
Pourquoi faut-il crier haro ?
Pour faire un nombre de quarante
Ne fallait-il pas un zéro ?

Auteur: Larchey Lorédan

Info: l'Esprit de tout le monde, joueurs de mots 1891/Berger-Levrault 1892 <p.270>

[ littérature ]

 

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vingtième siècle

Quelle malédiction a frappé l’Occident pour qu’au terme de son essor il ne produise que ces hommes d’affaires, ces épiciers, ces combinards aux regards nuls et aux sourires atrophiés, que l’on rencontre partout, en Italie comme en France, en Angleterre de même qu’en Allemagne ? Est-ce à ces dégénérés que devait aboutir une civilisation aussi délicate, aussi complexe ? Peut-être fallait-il en passer par là, par l’abjection, pour pouvoir imaginer un autre genre d’hommes. 

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Histoire et utopie, éditions Gallimard, 1960

[ décadence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Oui dès l'instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l'amour qu'en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénument je vous le dise
Qu'avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'enfin je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez.

Auteur: Allais Alphonse

Info: Complainte amoureuse

[ subjonctif ] [ poème ]

 

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analyse rétrospective

Assis à l’ombre fraîche d’un arbre, […] exempt de désir et d’état d’esprit négatif, j’entrai dans un premier recueillement avec toute la joie et l’aise (sukha) qu’il comporte, un état engendré par le détachement intérieur mais non dénué d’observation et de réflexion. Fallait-il voir là le chemin de l’illumination ? En réponse à ce souvenir, ma conscience me dit que c’était bien le chemin véritable de l’illumination.

Auteur: Tipitaka

Info: Majjhima Nikaya, I, 245-6 (trad. L. Silburn, Instant et cause), parole attribuée au Bouddha

[ souvenir d'enfance ] [ état de conscience ] [ libération ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychanalyse-psychologie analytique

Être névrosé peut donc servir à devenir bon psychanalyste, et au départ, cela a servi à Freud. Comme Monsieur Jourdain avec sa prose, nous faisons du sens, du contre-sens, du non-sens. Encore fallait-il y trouver des lignes de structure. Jung lui aussi, en s’émerveillant, redécouvre, dans les symboles des rêves et des religions, certains archétypes propres à l’espèce humaine. Cela aussi est une structure – mais autre que la structure analytique.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 11

[ différences ] [ discours ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

On évoluait dans l'inconnu, en fin de compte, autant elle que moi, sûrement. Si j'avais été un homme plutôt qu'un jeune garçon, elle aurait su comment se comporter, aurait recouru à des plaisanteries, à des sourires ironiques, et aurait affiché une mine réticente pour exprimer le contraire – le jeu habituel –, mais que fallait-il qu'elle fasse de moi, ramassé en crapaud à sa table de cuisine, le bas du pantalon humide et légèrement fumant, les yeux farouchement baissés, les coudes plantés sur le plateau en bois, la tasse solidement calée entre les mains et rendu muet par la timidité et une secrète luxure ?

Auteur: Banville John

Info: La lumière des étoiles mortes

[ rencontre ] [ décalage ] [ ambiguïté ]

 

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homo

Et d'ailleurs, quel courage aurait pu traverser quiconque à évoquer une telle sexualité sans être rattrapé par la censure? La loi nous l'interdisait. En l'occurrence l'église catholique. Et comme le pays était à 90% catholique, cela ne pouvait pas passer. L'Afrique de mon enfance se proclamait donc "puritaine" en évoquant le célèbre Lévitique (Chap. XX n°13) "Tu ne coucheras pas avec un mâle, comme on couche avec une femme ". Quelle interprétation fallait-il donner à celle-ci? L'amour entre personnes de même sexe était donc considéré au même titre qu'un crime contre l'humanité : Le deuxième péché. Même l'inceste, tabou le plus médiatisé, se positionnait mieux [...].

Auteur: Nguyen Matoko Berthrand

Info: Le flamant noir

[ religion ] [ christianisme ]

 

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psychanalyse symptomatique

[...] quelle est la structure de cette parole qui est au-delà du discours [courant] ?

La nouveauté freudienne, par rapport à saint Augustin, c’est la révélation, dans le phénomène, de ces points vécus, subjectifs, où une parole émerge qui dépasse le sujet discourant. Nouveauté si saisissante que nous pouvons difficilement croire qu’on ne s’en soit jamais aperçu auparavant. Sans doute fallait-il que le commun des hommes fût engagé depuis quelque temps dans un discours bien perturbé, dévié peut-être, et de quelque façon inhumain, aliénant, pour que se soit manifestée avec une telle acuité, une telle présence, une telle urgence, cette parole.

Ne l’oublions pas, elle est apparue dans la partie souffrante des êtres, et c’est bien sous la forme d’une psychologie morbide, d’une psychopathologie, que la découverte freudienne a été faite.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 407

[ disjonction ] [ écart ] [ monde moderne ] [ métalangage ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

soi

Tu as manqué de naturel, jusqu’à ce voyage tu as toujours composé pour être celle que tu imaginais qu’on attendait, tu as manqué de sincérité aussi, à force de faire la scène, tu ne savais plus ni ce que tu ne pensais ni ce que tu ressentais vraiment, parfois tu te demandais comment te sortir de ce cercle vicieux, par quoi fallait-il commencer pour que ça s’arrête ? Tu te demandais quels étaient les éléments qui te permettraient de te rendre naturelle, un ton de voix, une manière de regarder, d’écouter, tu tâtonnais et tu ne trouvais pas de réponse. Parfois, tu t’imaginais interroger autour de toi pour comprendre, comment sait-on qu’on est naturel ? Toi tu percevais toujours un décalage, une dissonance dans ta voix, une sensation d’écart avec toi-même, une surprise même parfois face à tes propres émotions .

Auteur: Revah Anne

Info: L'intime étrangère p 113

[ conscience ] [ dissociation ] [ authenticité ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin