Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 1327
Temps de recherche: 0.0405s

évolutionnisme

Comme la controverse autour du livre de Darwin avait suscité l'intérêt du grand public, un débat public fut ouvert, auquel Darwin lui-même n'assista pas. La défense reposait avant tout sur [Thomas Henry] Huxley, tandis que les antiévolutionnistes était conduits par [Richard] Owen et [l'évêque d'Oxford, Samuel] Wilbeforce. Très vite, Huxley croisa le fer avec Owen sur des points techniques, car L'Origine des espèces était un rejet implicite de la classification d'Owen. Toutefois le véritable choc se produisuit avec Wilbeforce. Owen avait donné des directives à Wilbeforce, que celui-ci n'avait paut-être pas saisies, à moins que les instructions données n'aient été inadéquates ; toujours est-il qu'il proféra un certain nombre d'erreurs scientifiques, qu'il couronna d'une question aussi lourde qu'impertinente à l'adresse de Huxley : était-ce du côté de sa famille paternelle ou de sa famille maternelle qu'il avait un singe pour ancêtre? Le public l'ayant pressé de répondre, Huxley commença par corriger avec soin les erreurs scientifiques émises par l'évêque et termina en déclarant que, pour sa part, il préférait être apparenté à un singe plutôt qu'à un homme à l'intelligence éprouvée mais qui faisait usage de son cerveau pour dénaturer la vérité ; cette réplique déchaîna le public déjà survolté.

Auteur: Colin Alistair Ronan

Info: Histoire mondiale des sciences

[ historique ] [ créationnisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

futur

Je suis d'une famille de forestiers et de paysans et nos discussions convergent souvent vers l'idée que l'homme est bien un virus terrestre, avec de mauvaises perspectives principalement pour lui et sa famille de mammifères qui, plus que la planète et les formes de vie qui y séjournent, payeront peut-être le prix fort de son avidité non contrôlée.
Nous disparaîtrons avant le gros du reste, végétaux, bactéries, fourmis, etc... Trop fragiles, malgré - ou à cause - de notre pseudo grande intelligence d'adaptation. Cette même intelligence qui me fait dire que les pessimistes tout autant que les optimistes ont trop eu tendance à mettre l'humain au centre depuis le développement de l'ère industrielle efficace, pilotée par les européens, principalement protestants.
N'oublions pas : pendant que se déroule notre vie, avec ses pollutions, ses génocides et autres saloperies, tout le reste bouillonne, les plantes poussent, les algues X ou Y prolifèrent à cause des phosphates, les sauterelles envahissent telle ou telle contrée, les bateaux coulés se métamorphosent en refuge pour la faune, etc... Je veux dire : pendant que l'homme détruit, ça construit ailleurs...
Acceptons de n'être rien d'autre que ce qui servira de fumier à la prochaine race d'insectes conscients.

Auteur: Mg

Info: 18 mars 2013

[ spéculation ] [ écologie ]

 

Commentaires: 0

philosophie antique

Platon dit que les universels et les concepts sont, et qu’ils sont plus véritablement que tout autre chose. La question est de savoir si cela se fonde sur une compréhension appropriée de Platon. Je ne puis que vous rappeler quelques points : le mot eidos signifie primitivement le contour d’une chose, la forme que l’on ne peut voir qu’avec l’œil de l’esprit, le caractère d’une chose. Plus tard, cela a été appelé l’essence. Cependant, si l’on dit essence, il faut considérer le fait suivant : le mot essence, tel qu’on l’a utilisé plus tard, a été compris comme le possible, par opposition à l’effectif ou à l’existant, tandis que Platon entend certainement par là quelque chose qui existe plus véritablement que les choses sensibles. Mais en même temps, eidos désigne une classe de choses. Genos est employé chez Platon comme un synonyme d’eidos et, avant de signifier une distinction logique, ce mot signifie l’origine, la famille, la race d’un être. […] Par conséquent, à cause de l’incomplétude de tout être individuel, l’eidos signifie également la complétude, et par conséquent, le but de cette aspiration.

Ce sont là les trois significations de eidos chez Platon : la forme, la classe et le but des aspirations.

Auteur: Strauss Léo

Info: Dans "Sur le Banquet de Platon", trad. Olivier Sedeyn, éditions de l'éclat, Paris-Tel Aviv, 2006, pages 266-267

[ défini ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

désintéressement

Je m’en fous. C’est quoi, l’argent? De l’argent, rien de plus. Franchement, je ne me suis alors jamais dit que ma vie était foutue ou que j’avais bossé pour rien. Tout cela était au-dessus de ma tête. (…) Le RC Lens, c’est ma famille et j’ai nourri ma famille. En fait, quand je me suis retrouvé sans rien, ce sont les gens qui avaient de la compassion pour moi. Plus que moi. C’était touchant"...

Mais je n’ai aucun regret d’avoir perdu tout mon argent pour le foot. Je suis tellement confiant que seul l’avenir m’intéressait. Le passé, je m’en fous. Si vous passez votre temps à regarder dans le rétroviseur, vous êtes sûr de rentrer dans le derrière de la voiture qui est devant vous! On m’a prêté une vieille Renault Vel Satis alors que, quelques années avant, je roulais en Jaguar. Cette vieille voiture, je l’appelais ma diligence. J’étais bien dedans. Je ne suis pas matérialiste, vous savez. J’étais heureux dans cette voiture. Franchement, je n’allais pas pleurer d’avoir perdu de l’argent pour un club qui rendait les gens heureux. On me redirait de faire la même chose de ma vie avec la même fin, je le ferais quand même.

Auteur: Martel Gervais

Info: https://www.beinsports.com, après avoir perdu l'ensemble de sa fortune, en la dépensant pour le club nordiste :

[ altruisme ] [ philanthropie ] [ allocentrisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

langage

- Trois mois qu'il s'enferme dans sa putain de véranda, dit-il, tout son vocabulaire doit y passer plusieurs fois par jour.

- Dis que ton père est analphabète...

- Mon père est un Américain de base, tu as oublié ce que c'était. Un type qui parle pour se faire comprendre, pas pour faire des phrases. Un homme qui n'a pas besoin de dire vous quand il sait dire tu. Un type qui est, qui a, qui dit et qui fait, il n'a pas besoin d'autres verbes. Un type qui ne dîne, ne déjeune et ne soupe jamais : il mange. Pour lui, le passé est ce qui arrivé avant le présent, et le futur ce qui arrivera après, à quoi bon compliquer ? As-tu déjà listé le nombre de choses que ton père est capable d'exprimer rien qu'avec le mot "fuck" ?

- Pas de cochonneries, s'il te plait.

- C'est bien autre chose que des cochonneries. "Fuck" dans sa bouche peut vouloir dire : "Mon Dieu, dans quelle panade me suis-je fourré !", ou encore : "Ce gars-là va me le payer cher un jour", mais aussi "J'adore ce film". Pourquoi un type comme lui aurait besoin d'écrire.

Auteur: Benacquista Tonino

Info: Malavita (discussion entre les deux ados de la famille)

[ simplicité ] [ contextualisé ] [ clarté ] [ routines ] [ tics polyvalents ] [ pulsions ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

antiracisme

Dire qu'ils sont nonchalants est une ineptie. Dire qu'ils se distinguent par leur joie de vivre tout autant que les blancs de la même classe se distinguent par leur apathie et leur tristesse de vivre est une vérité. Leur sensibilité, leur grâce et leur puissance quasi surnaturelle en tant qu'êtres humains sont une évidence. Ils s'habillent avec un sens esthétique dont aucune autre population américaine ne fait preuve, même de loin ; ils sont en train de créer sans doute le plus distingué des arts lyriques américains de leur époque ; ceux qui sont "non créatifs" sont sensibles à l'art et à une subtilité de sentiments et de comportements comme aucun blanc ne l'a été depuis trois siècles ; ils aiment avec une grâce lubrique et tombent en désamour avec une franchise que peu de blancs occidentaux ont su atteindre depuis l'époque de saint Paul : et, pour faire court, il semble plutôt évident, après avoir observé plusieurs milliers d'entre eux vivre leur vie d'exclus, qu'ils constituent à maints égards majeurs une race non pas égale mais supérieure : et que ce qu'ils ont enduré ces quelques dernières générations a, tout autant que la nature éternelle et le pouvoir de l'intelligence, contribué à cette supériorité.

Auteur: Agee James Rufus

Info: Une saison de coton, Trois familles de métayers, Sur les Noirs dans le Sud des USA en 1936, P 177

[ noirs ] [ usa ] [ louange ]

 

Commentaires: 0

décalage générationnel

Dans les fermes où on se fait la guerre entre vieux et jeunes, c'est dur pour l'ouvrier qui se trouve sans savoir de quel côté se tourner quand l'un a dit blanc et l'autre noir. Joseph en a séparé des pères et des fils, ou des frères, ça s'empoignait au fond de l'étable ou à la grange, juste à côté de la trappe ouverte sur un escalier bien raide, il a reçu des coups perdus et ensuite on l'a regardé de travers parce qu'il avait vu ce qui doit rester caché dans le secret des familles. C'est la boisson qui est le pire. Tant que les parents sont là et en bonne santé pour aider, ils ont leur mot à dire et le fils continuera le fromage, le saint-nectaire, parce que la ferme est dans la zone d'appellation contrôlée, juste à la limite mais encore dans la zone ; dans une ferme organisée comme celle-là, on a besoin d'un ouvrier comme lui pour aider et on peut le payer uniquement si on transforme le lait ; mais tout le monde sait ce que le fils pense ; le fils pense qu'ils travaillent pour payer l'ouvrier, à cause des charges, et que c'est un système périmé.

Auteur: Lafon Marie-Hélène

Info: Joseph

[ campagne ] [ paysan ] [ rapports humains ] [ tensions ]

 

Commentaires: 0

Justification pour absence

J'ai été déprimé récemment. Ma mère et père, ont presque dû me mettre dans une unité psychiatrique pour avoir essayé de me suicider. Au lieu de cela, heureusement, on a dit à mes parents que j'étais suffisamment sain pour ne pas y être admis. Quand je suis revenu à la maison, il était vraiment tard, puisqu'il y avait un grand nombre de gens dans la salle d'attente, et même avec ma famille, il y avait beaucoup trop de stress, je n'ai donc pas pu finir mon devoir. Cela sera un long processus et ils m'ont mis sous médicaments anti-psychotique pour la maladie mentale que j'ai, mais que je ne révélerai pas. Quoi qu'il en soit, la médecine m'a rendu irritable, agité, et un peu faible récemment. Je fais vraiment de mon mieux, et mes parents sont aussi considérablement concernés. En ce moment, je me sens déprimé, tout en essayant de faire le travail au mieux. Je ne sais juste pas si je vais pouvoir assumer cette charge, tout en ayant une pareille maladie mentale. Je suis vraiment désolé de n'avoir pas fait ce devoir. Je promets que je l'apporterai demain. Y a-t 'il quelque chose que je peux faire pour compenser ceci ? Merci de me dire

Auteur: Internet

Info:

[ dépression ] [ enfumage ]

 

Commentaires: 0

beauté

Les choses tristes, douloureuses, plus belles pour l'esprit, y trouvant plus de prolongements, que les choses gaies, heureuses. Le mot soir plus beau que le mot matin, le mot nuit que le mot jour, le mot automne que le mot été, le mot adieu que le mot bonjour, le malheur plus beau que le bonheur, la solitude plus belle que la famille, la société, le groupement, la mélancolie plus belle que la gaieté, la mort que la naissance. À talent égal, l'échec plus beau que le succès. Le grand talent restant ignoré plus beau que l'auteur à grands tirages, adoré du public et célébré chaque jour. Un écrivain de grand talent mourant dans la pauvreté plus beau que l'écrivain mourant millionnaire. L'homme, la femme, qui ont aimé, ont été aimés, finissant leur vie dans une chambre au dernier étage, n'ayant pour fortune et pour compagnie que leurs souvenirs, plus beau que le grand-père entouré de ses petits-enfants et que la douairière encore fêtée dans son aisance. D'où cela vient-il, qui se trouve chez chacun de nous à des degrés différents ? Y a-t-il au fond de nous, plus ou moins, un désenchantement, une mélancolie qui se satisfont là, - et qu'il faut détester et rejeter comme un poison.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Propos d'un jour/Oeuvres/Mercure de France 1988 <p.338>

 

Commentaires: 0

souverain

Les anciens princes, pour faire briller les vertus naturelles dans le cœur de tous les hommes, s’appliquaient auparavant à bien gouverner chacun sa principauté.

Pour bien gouverner leurs principautés, ils mettaient auparavant le bon ordre dans leurs familles.

Pour mettre le bon ordre dans leurs familles, ils travaillaient auparavant à se perfectionner eux-mêmes.

Pour se perfectionner eux-mêmes, ils réglaient auparavant les mouvements de leurs cœurs.

Pour régler les mouvements de leurs cœurs, ils rendaient auparavant leur volonté parfaite.

Pour rendre leur volonté parfaite, ils développaient leurs connaissances le plus possible.

On développe ses connaissances en scrutant la nature des choses.

La nature des choses une fois scrutée, les connaissances atteignent leur plus haut degré.

Les connaissances étant arrivées à leur plus haut degré, la volonté devient parfaite.

La volonté étant parfaite, les mouvements du cœur sont réglés.

Les mouvements du cœur étant réglés, tout l’homme est exempt de défauts.

Après s’être corrigé soi-même, on établit l’ordre dans la famille.

L’ordre régnant dans la famille, la principauté est bien gouvernée.

La principauté étant bien gouvernée, bientôt tout l’empire jouit de la paix.

Auteur: Confucius

Info: Ta-hio, 1re partie, traduction du P. Couvreur

[ récapitulation intégrative ] [ mandat du ciel ] [ droit divin ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson