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être humain

Ce qui fait notre force, c'est la conscience que nous avons de pouvoir, à tout moment, nous inspirer des diverses qualités de nos parents pour améliorer nos vies. Nous chassons à la façon du loup. Et quand l'hiver arrive, nous empruntons à l'ours son art de trouver un abri. Nous sommes, comme le cerf, toujours à l'affût des ennemis. De sorte que nous avons conscience de ne valoir ni plus ni moins que les autres créatures de la terre. Mais les hommes blancs raisonnent-ils de la sorte?

Auteur: Marshall Joseph

Info: L'hiver du fer sacré

[ animal ] [ famille ] [ nature ] [ symbiose ]

 

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désir

"Maman ! Maman !" Ah ! chères petites innocentes ! Musiciennes familières minuscules ! Vous entendre appeler maman cinquante ou cent fois par jour, et bander quand même le soir. Et pour maman justement. Et la sauter quand même, la nuit, en écartant non seulement sa belle touffe échevelée, mais encore tout son paquet de cris, d’appels accrochés à ses seins, à son ventre, ses fesses, ses hanches, toutes ces grappes de "Maman !" multipliés, dissuasifs, préservatifs, cantilations surveillantes, vocalises accusatrices : est-ce pas là qu’on voit un homme ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" page 226

[ vie domestique ] [ famille ] [ baise ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

poids mort

La mère était égrotante, les sœurs jaunissaient, elles se faisaient vieilles et ne pouvaient pardonner à Theodor de n'avoir pas accompli son devoir, de n'être pas tombé au champ d'honneur, sous-lieutenant et deux fois cités à l'ordre de l'armée. Un fils mort serait resté à jamais l'orgueil de la famille. Mais un sous-lieutenant démobilisé et victime de la révolution, les femmes le trouvaient encombrant. Theodor vivait parmi les siens comme un vieux grand-père que l'on aurait vénéré s'il avait été mort, mais que l'on méprisait parce qu'il restait en vie.

Auteur: Roth Joseph

Info: La toile d'araignée

[ gênant ] [ encombrant ] [ famille ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

causes-effets

GERDA : Sais-tu pourquoi père haïssait mon mari à ce point ?
LE FILS : Oui, ton Axel est venu lui prendre sa fille et son épouse, de sorte qu'il a dû rester tout seul ; puis, le vieux a bien vu que son gendre était mieux servi à table que lui-même ; vous vous enfermiez au salon, faisiez de la musique et lisiez, mais toujours de façon déplaisante pour notre père ; il se trouvait évincé, chassé de son foyer et c'est pour cela qu'il est allé au cabaret pour finir.

Auteur: Strindberg August

Info: Le Pélican de August, Acte II

[ famille ] [ intrus ] [ tensions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychose

Lorsque ces enfants sentaient la colère et l'hostilité d'un parent, chose qui leur arrivait souvent, le parent niait aussitôt qu'il était en colère et insistait pour que l'enfant le nie également; l'enfant se trouvait ainsi confronté à un dilemme : devait-il croire le parent ou ses propres sens ? S'il croyait ses sens, il conservait une prise solide sur la réalité; s'il croyait le parent, il maintenait la relation dont il avait besoin, mais faussait sa perception de la réalité. La dénégation parentale se répétant, l'enfant n'arrivait pas à développer une épreuve de réalité adéquate.

Auteur: Searles Harold Frederic

Info: L'effort pour rendre l'autre fou, Johnson

[ rapports humains ] [ éducation ] [ famille ] [ schizo ]

 

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vieillesse

Soigner, c'est à dire soigner jusqu'au bout, c'est traverser un champ dont on ne connait ni l'état du sol, ni la nature des herbes. C'est accepter les fleurs d'ortie, la gadoue putride, les entorses et aussi les odeurs fraîches, l'ombre piquetée de soleil d'un arbre solitaire. C'est fatigant et dur. On se fait mal au dos, on en a marre, on voudrait que ça se termine vite, on se le reproche, on essaie de sourire et de ne pas se presser, et on pleure en cachette après l'avoir entendu appeler ce nom d'enfant que lui seul utilisait.

Auteur: Autreaux Patrick

Info: Soigner, sur l'accompagnement de son grand père jusqu'à la fin

[ accompagnement ] [ famille ] [ EMS ] [ fin-de-vie ]

 

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anorexie

Le Docteur Bruch souligne avec insistance l'absence abyssale d'estime de soi de ces malades - qu'on peut attribuer à l'extrême intrusion bien intentionnée des parents dans leur vie - à laquelle le thérapeute doit faire de façon permanente.
La majorité des malades décrites ici pensaient que l'essentiel était de faire plaisir à leurs parents en se comportant selon leurs aspirations pour elles, même si ces aspirations étaient en conflit avec leurs besoins et leurs ambitions.
Elles sont incapables d'exprimer ou même de reconnaître la colère profonde que fait naître en elles les exigences, parfois réelles, parfois imaginées, de leurs parents.

Auteur: Bruch Hilde

Info: Conversations avec des anorexiques

[ somatiser ] [ famille ]

 

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éducation

Au cours de l'interview, j'avais appris que près de soixante-dix pour cent des mères téléphonant pour un conseil se disaient maltraitantes. Selon la conseillère, prétendre que si l'on était capable de demander conseil on pouvait aussi s'arrêter, c'était ne rien comprendre à la maltraitance. Les mères appelaient justement parce qu'elles souffraient de ne pouvoir s'arrêter. Par exemple, elles frappaient leur enfant à la tête et, quand celui-ci perdait connaissance, elles se précipitaient pour l'emmener à l'hôpital où, pendant qu'il était soigné, elles pleuraient dans le couloir. Elles téléphonaient pour dire qu'elles avaient peur, si cela continuait ainsi, de tuer leur enfant.

Auteur: Higashino Keigo

Info: La maison où je suis mort autrefois

[ brutalité ] [ famille ] [ violence ] [ dressage ]

 

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femmes-par-hommes

Passons maintenant à la façon dont un vrai homme traite sa femme. Un vrai homme ne gifle pas même une prostituée à dix dollars s'il a le respect de soi, encore moins de blesser sa propre femme. Et encore dix fois moins dix fois moins la mère de ses enfants. Un vrai homme se casse le cul pour nourrir sa famille, se bat pour eux s'il le faut, meurt pour eux s'il le faut. Et il traite sa femme avec respect tous les jours de sa vie, la traite comme une reine - la reine du foyer qu'elle fait pour leurs enfants.

Auteur: Stirling S.M.

Info:

[ respectables ] [ vénérées ] [ couple ] [ famille ]

 

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mourir

Je ne veux pas finir dans un hôpital. À gueuler comme tout le monde, à pisser le sang, en sentant la panique monter alors que tu perçois la mort imminente. Entouré de gens dévoués certes, mais qui n'en restent pas moins des professionnels pour qui ta mort ne sera qu'une de plus dans le Grand Anonymat. Je veux une mort personnelle, égocentrique tu vois. Un truc vraiment centré sur ma petite personne, avec des gens qui prendraient conscience avec moi que c'est fini, que je m'en vais. Je veux pas d'une mort professionnelle comme on en fait aujourd'hui, ça dédramatise tellement tout.

Auteur: Chattam Maxime

Info: L'âme du mal, p.281, Michel Lafon, 2002

[ famille ] [ affection ] [ égoïsme ]

 

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