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musique

Les fanfares sont toutes très bien là où elles sont - dehors et éloignées de plusieurs kilomètres.

Auteur: Beecham Thomas

Info:

[ vacherie ]

 

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échec

L'orgueil de Mme Lapeyre se refusait à subir les critiques acérées de son beau frère Anténor, et cette diminution d'importance à laquelle doivent se résigner les gens partis toutes voiles dehors au son de leurs propres fanfares, et qui reviennent sans le triomphe dont ils se sont targués d'avance.

Auteur: Blandy Stella

Info: Rouzétou .. (revenir la queue entre les jambes, note du compilateur)

[ retour ] [ piteux ]

 

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diagnostic

Que nul n'intercède,
Ce ne sera jamais assez,
Il n'y a qu'un remède,
C'est de tout casser.

Ô fanfares dans les soirs !
Ce sera barbare,
Ce sera sans espoir.

Et nous aurons beau la piétiner à l'envi,
Nous ne serons jamais plus cruels que la vie,
Qui fait qu'il est des animaux injustement rossés,
Et des femmes à jamais laides...
Que nul n'intercède,
Il faut tout casser.

Alléluia, Terre paria.
Ce sera sans espoir,
De l'aurore au soir,
Quand il n'y en aura plus il y en aura encore
Du soir à l'aurore.
Alléluia, Terre paria !
Les hommes de l'art
Ont dit : "Vrai, c'est trop tard."
Pas de raison,
Pour ne pas activer sa crevaison.

Aux armes, citoyens ! Il n'y a plus de RAISON.

Auteur: Laforgue Jules

Info: Extrait de "Simple agonie", une des pièces de "Derniers vers", in "Oeuvres complètes", t. II, éd. L'Age d'Homme, p. 318-319

[ violence ] [ horreur ] [ maladie ] [ révolution ] [ poème ] [ désespoir ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

humilité

[…] il y a deux sortes d’esprits faux qui sont incapables de chanter le Magnificat comme il convient. Il y a d’abord ceux qui ne louent Dieu qu’après avoir reçu ses bienfaits ; comme dit David : "Ils te louent quand tu leur fais du bien." Ceux-là paraissent vraiment beaucoup s’adonner à la louange de Dieu. Mais, comme ils ne veulent jamais souffrir l’oppression et l’abaissement, ils sont incapables de jamais éprouver les véritables œuvres de Dieu et ils ne peuvent, par conséquent, jamais aimer et louer Dieu convenablement. C’est ainsi que le monde entier est présentement plein d’offices et de louanges, de chants, de sermons, de jeux d’orgues et de fanfares. […] Mais sitôt que les choses vont mal, on ne chante plus ; on n’estime plus Dieu ; on pense que Dieu ne peut ou ne veut plus rien faire pour nous, et l’on donne congé au Magnificat.

Les autres esprits sont plus dangereux encore, qui dévient en sens contraire et s’enorgueillissent des bienfaits de Dieu sans les attribuer à la seule bonté de Dieu. Ils veulent y avoir leur part ; ils veulent en tirer honneur et considération, et être plus que les autres hommes ; ils considèrent le grand bien que Dieu leur a fait ; ils se précipitent sur ce bien, s’en saisissent comme s’il leur appartenait, et se prennent pour des être exceptionnels en comparaison de ceux qui en sont privés. Voilà, en vérité, une situation glissante et dangereuse.

Auteur: Luther Martin

Info: Commentaire sur le Magnificat, traduction d’Albert Greiner, Nouvelle cité, 2017, page 54

[ foi ] [ christianisme ] [ hypocrisie ] [ intéressés ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mythification

D'autres disaient qu'elle avait réussi a obtenir une audience de Staline en personne, et que c’était lui qui avait donne l'ordre de lui rendre son mari. Mais pas pour rien - pour une nuit d'amour. Ida n'avait pas eu le choix, elle avait accepté. On l'avait amenée au Kremlin, on l'avait lavée des pieds à la tête avec une eau spéciale du Kremlin, on l'avait décorée avec des fleurs du Kremlin, et elle avait été servie à Staline sur un énorme plat en or porté par douze gardes du Kremlin de deux mètres de haut. On l'avait transportée dans une chambre a coucher incommensurable du Kremlin, et là, au son des fanfares, tous les courtisans s’étaient prosternés et le Guide était entré dans la pièce. On avait d'abord apporté sur un chariot en or le membre de Staline, couronné de roses et de sarments de vigne. De ravissantes infirmières marchaient de part et d'autre du chariot en portant avec précaution les testicules de Staline. Puis Staline lui-même était apparu, la tête dans les nuages, le ventre rond comme un samovar, chaussé de bottes fabriquées avec la peau d'Hitler. Et la, de nouveau, les fanfares avaient retenti, des coups de canon avaient été tirés, des feux d'artifice avaient explosé, des orchestres s’étaient mis a jouer, et les robustes gardes, tenant en équilibre le membre de Staline, étaient montés à l'assaut, les belles infirmières qui portaient les testicules de Staline avaient du mal à les suivre, quant à Staline lui-même, il fumait sa fameuse pipe d'un air songeur...

Auteur: Bujda Ûrij Bouïda

Info: La mouette au sang bleu

[ légende ] [ petit père des peuples ] [ URSS ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

révolution ratée

L'antilepéniste est un théologien du lepénisme, et il combat ce dernier avec lyrisme, mais aussi conserve-til avec lui des modes de raisonner communs et s'expose-t-il à des chocs en retour (celui du 21 avril par exemple). L'a-lepéniste, à l'opposé, considère le lepénisme comme vide de sens. C'est mon cas. Il n'entretient donc pas, même par l'exécration, cette ornière. L'anti-lepéniste, lui, dès le soir du premier tour, se précipite pour y déverser dans cette ornière, toutes ses protestations. Et la suite s'enchaîne. Pendant quinze jours, du haut de leurs rollers antifascistes, les jeunes au bord des larmes de crocodiles accusent "la connerie des adultes", lesquels ne sont pourtant guère plus que des jeunes un peu vieillis. La presse s'extasie de tous ces défilés et décrit, dans l'inimitable style de bergerie néo-stalinienne qui est le sien, ces merveilleuses coulées de foules, ces "débats ambulants nourris par des fanfares", ces "veillées citoyennes", ce "mouvement quasi festif qui déroule son cortège dans les rues de Paris", entre les cris de "No pasaran" et de "Nous sommes tous des enfants d'immigrés". On hurle aussi : "Le Pen crapaud, le peuple aura ta peau" ou encore : " Le Pen au zoo, libérez les animaux". (Slogan qui nous ramène à la monstruosité dont je parlais et qui mériterait de longues gloses fort instructives...). Les jeunes, qui ont toujours dit oui à tout, toujours tout approuvé, apprennent à dire NON, en grosses lettres, en capitales, pour la première fois de leur vie et sans doute aussi pour la dernière. La rave-party devient la résistance continuée par les moyens de la sono. Un battage de coulpe frénétique mais toujours "festif, créatif et imaginatif" ("Beaucoup de lycéens, confie un responsable de la Fédération lycéenne, nous appellent pour nous demander comment structurer leur action, comment rendre leur mouvement festif"), parcourt les rues de son frisson sacré. Avec, de temps en temps, une lueur d'intelligence : "Il faut qu'il y ait une suite sinon ça n'a pas de sens, charabiate ainsi un manifestant. Que les jeunes se bougent, qu'on organise une marche silencieuse sur l'Elysée pour plus d'impact. Le côté festif de ce soir c'est un peu bizarre parce qu'après, on ne sait plus pourquoi on est là". Des landaus surgissent dans tous les cortèges ("La Poussette, nous voici !"). Une génération se baptise passionnément et dévotement dans l'antilepénisme. Puis, la grande peur passée tous ces Pokémons pieux se demandent (d'après Le Monde) « comment transformer l'émotion en action ; faisant ainsi l'économie rentable du stade intermédiaire : celui où ils se seraient demandé où est le sens de tout cela. Mais, déjà, le durcissement en mythe de leur niaiserie bruyante est en cours. Et il ne faudra que quinze jours pour qu'ils se persuadent qu'ils ont vécu une épopée. Et qu'ils ont fait quelque chose, dans les rues, alors que personne ne leur demandait rien (à part les médias, c'est-à-dire personne au sens propre). Et qu'ils ressemblent, dès lors, à la souris de la vieille histoire drôle qui, courant à côté de l'éléphant, lui dit : "Qu'est-ce qu'on soulève comme poussière !..."

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Festivus festivus"

[ mutins de panurge ] [ récupération médiatique ] [ franco-français ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson