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enfermement

Être une personne drôle est affreux. Tu peux difficilement être normal avec les gens. Ils n'attendent pas ça de toi, surtout pas. Tu n'es pas autorisé à être sérieux en fait, tu es un clown, et on veut seulement que tu fasses rire.

Auteur: Brice Fanny

Info:

[ préjugé ] [ humoriste ] [ souffrance ]

 

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superstition

Si la plume tombe à droite de la plaque d'égout, ils viendront, si le nuage gris passe au-dessus du clocher avant la première goutte d'averse, ils annuleront. Sa nouvelle vie se passe à lire le monde de cette façon, Angèle a l'esprit et le coeur embrumés et la bouche cousue.

Auteur: Saintenoy Fanny

Info: Les notes de la mousson

[ monologue-intérieur ]

 

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ouverture

Je suis charmé […] de rencontrer quelqu'un que l'habitude du monde n'a pas encore influencé au point de lui faire perdre l'usage de la raison ; car sous l'empire de la mode, les plus grandes absurdités passent sans être critiquées, et l'esprit s'accommode même des plus grotesques inconvenances si elles se reproduisent souvent. 


Auteur: Burney Fanny ​​​​​​​Frances d’Arblay

Info: Évelina ou L'entrée d'une jeune personne dans le monde, Lettre LXV

[ non conditionnée ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

initiation

J'ignore le plaisir dont elle jouit ; mais je sais bien que je goûtai cette nuit, pour la première fois, les transports de la nature ; que les premières idées de la corruption s'emparèrent de mon coeur et que j'éprouvai, en outre, que la mauvaise compagnie d'une femme n'est pas moins fatale à l'innocence que la séduction des hommes.

Auteur: Cleland John

Info: Fanny Hill : la fille de joie

[ sexe ]

 

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déclarations d'amour

Mon esprit était le plus mécontent et le plus agité qui soit dans un corps trop petit pour lui. Je n'ai jamais senti mon âme se reposer avec un plaisir si complet, si concentré, sur quoi que que ce soit si ce n'est sur toi. Quand tu es dans la chambre avec moi mes pensées ne volent jamais : tous mes sens se concentrent sur toi.

Auteur: Keats John

Info: lettres à Fanny

 

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apparence

Je le fais exprès. Le cuisinier, personnage rassurant de la comédie humaine, doit être joué par une rondeur. Mon maître Point avait coutume de dire "Quand j'arrive dans un restaurant, je demande d'abord à serrer la main du cuisinier ; parce que si le cuisinier est maigre, je vais dîner ailleurs."
- En te voyant, M. Point s'assoirait.
(...)
- Une femme sensée s'amourache d'une bonne fourchette plutôt que d'un homme qui chipote...

Auteur: Deschamps Fanny

Info: Croque-en-bouche

[ manger ] [ gourmand ]

 

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hommes-par-femmes

Si la plupart des moqueries envers le pénis des hommes sont le fait d'autres hommes, les femmes sont elles aussi adeptes de la raillerie. Paula Jones, devant qui Bill Clinton baissa son pantalon, ne déclara rien de plus que : "Il n'était pas très bien doté", mais lorsque sa vindicative avocate fut interviewée par la suite, le pénis présidentiel avait subi un sérieux rétrécissement. Faisant référence à plusieurs autres supposées liaisons, elle déclara : "S'il a vraiment eu des relations sexuelles avec ces femmes, il se peut qu'elles ne s'en soient pas rendu compte" - faisant ainsi écho au commentaire de Fanny Hill à propos d'un client " qui entre et sort sans faire grand effet".

Auteur: Hickman Tom

Info: Le bidule de Dieu

[ vacherie ] [ verge ]

 

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mère-fils

Fanny Felicitas montrait à Catherine un album en cuir de Cordoue où se trouvaient soigneusement collées des photographies de même format : on voyait Guido de trois mois en trois mois depuis ses premiers jours. Dans tous les costumes, tenu le plus souvent par sa mère, à l'occasion de toutes les fêtes, de tous les voyages, dans ses bras, debout, couché, assez souvent nu ; il y avait une centaine de clichés différents. Sous les clichés des réflexions comme ceci : "Guido contemplant le ciel pendant la nuit du 22 février, dit : "Mon Dieu, je t'en prie, fais tomber quelques étoiles pour Guido !" - "Guido dit à cinq ans : maman m'a dit que quand je suis né je n'avais pas de tête, pas de bras, pas de jambes, rien. " - "Guido dit : si les petits vers de terre étaient heureux comme moi, ils seraient tous des vers luisants."

Auteur: Jouve Pierre Jean

Info: In "Hécate", éd. Folio-Gallimard, p. 76

[ enfance ] [ légende ] [ texte-image ] [ souvenirs ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

accouchement

A l'aube d'un matin brumeux d'automne, le travail de Miriam commença. Elle crut d'abord que c'était le rauque appel des corbeaux qui l'avait réveillée. Puis quelque chose se tordit, roula dans son ventre tendu et elle se mit à crier. Fanny vint en courant et Eugene envoya Blaise chercher le médecin. C'était commencé. A mesure que le soleil ayant crevé le brouillard escaladait le ciel, la douleur monta avec lui. Elle venait en spirales ascendantes puis se brisait. Les spirales montaient de plus en plus vite, de plus en plus serrées. A la descente, le rythme ralentissait, elle apercevait des bandes jaunes de soleil sur le plafond et son propre bras faiblement étendu sur le drap. Puis la douleur montait de nouveau et le monde entier se réduisait au creux de son ventre dans lequel la bataille se déroulait. A la retombée de la vague, elle se vit telle qu'on la voyait : une pauvre chose honteuse - non, avant tout, elle ne devait pas perdre sa dignité, ses cris ne devaient pas résonner à travers toute la maison ni franchir la fenêtre. Elle fourra son poing dans la bouche - je ne hurlerai pas, je ne hurlerai pas, je ne hurlerai pas. Je vais tenir.

Auteur: Plain Belva

Info: Comme un feu secret

 

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méfaits

Il n'est plus grand théâtre du crime que celui de la société. Depuis la nuit des temps on y a semé à la légère les germes des crimes les plus invraisemblables qui demeurent à jamais inconnus des tribunaux de ce monde. Si je ne l'ai pas découvert plus tôt, c'est parce que je n'y ai jamais regardé de plus près et que je ne suis guère à l'écoute, mais moins je le suis, plus cette situation me semble effrayante. J'ai vécu excessivement. Tous les jeux de la paix qui se font passer pour tels, alors que ce sont des jeux de guerriers, leur atrocité m'a été révélée. Auprès d'eux, les crimes célèbres à l'échelle mondiale ou municipale me semblent bien simples dans leur brutalité dépourvue de mystère : ils sont bons pour les psychologues de masse ou les psychiatres, qui ne parviendront pas à les enrayer, et leur caractère primitif et grandiose des grossières énigmes aux gens d'une compétence et d'un sérieux excessif. En revanche, ce qui s'y est joué et s'y joue encore n'a rien de primitif. Te rappelles-tu cette soirée où Fanny Goldmann nous a surpris en rentrant seule et très tôt chez elle ? Elle s'est levée de table alors qu'il ne s'était rien passé, mais aujourd'hui je sais, j'ai compris. Il y a des mots et des regards qui peuvent tuer, personne ne s'en aperçoit, tout le monde s'en tient à la façade, aux couleurs du décor. Et Klara et Haderer, avant qu'il ne meure, mais il vaut mieux que je m'arrête...

Auteur: Bachmann Ingeborg

Info: Malina (1971, 288 p.)

[ souvenirs ] [ chaos ] [ violence ]

 

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