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océan

Des traînées d'écume formaient des fils fantomatiques sur les eaux sombres. Le mauvais temps semblait avoir temporairement chassé le brouillard de l'île, et le continent était visible à l'horizon, bande phosphorescente irrégulière sous le ciel constellé d'étoiles.

Auteur: Preston Douglas

Info: Le piège de l'architecte

[ nocturne ]

 

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inconscient

La mémoire est une chose étrange. Certains faits restent enterrés dans l'esprit comme des ombres fantomatiques. Après des années passées à avancer dans la vie, juste au moment où on croit en avoir fini avec eux, ils resurgissent avec acuité.

Auteur: Mahjoub Jamal

Info: Lattitudes à la dérive

[ souvenirs ]

 

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égrégore

Les phénomènes naturels resteront des visions tant qu'elles ne deviennent pas le produit de la volonté générale et de l'activité de tous les êtres humains, agissant comme des outils de Dieu. Et les notions resteront fantomatiques et de l'ordre du rêve tant qu'ils ne sont pas des projets, des plans directeurs pour les travaux à réaliser par la volonté humaine en général et celle de Dieu manifesté en elle.

Auteur: Fiodorov Nikolaï

Info: Sa vision d'une réglementation de la nature et de la tâche commune qui pourrait unir l'humanité

[ religion ] [ humanité ] [ grégaire ]

 

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femmes-par-homme

Toutes les veuves d'un certain âge sont persuadées que leurs maris flottent quelque part dans l'éther et essaient frénétiquement de leur dire quelque chose d'une importance vitale, alors que leurs compagnons fantomatiques sont sans doute là-bas, au pays des esprits, en train de jouer au golf, ou pincer les fesses fantomatiques de jeunes personnes nubiles, et de profiter de quelques années de paix et de tranquillité avant que leurs épouses de jadis viennent les rejoindre!

Auteur: Masterton Graham

Info: Manitou

[ métaphysique ] [ au-delà ] [ représentation ] [ humour ]

 

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perdu

Mes souvenirs pâlissent à mesure que je fais encore et encore appel à eux. Ils deviennent de plus en plus fantomatiques. Je ne crains rien tant que de les perdre complétement et de n'avoir plus pour y vivre que le désert illimité de mon esprit. Si je pouvais devenir fou, si mon propre vouloir pouvait provoquer cela, peut- être ne saurais-je pas combien je vais mal, combien est affreuse cette conscience qui est irrémédiablement consciente d'elle-même.
Avec seulement le contact de la main de mon frère pour savoir que je ne suis pas seul.
Il y a eu un grand fracas, la maison entière a tremblé. Où est Langley? Où est mon frère ?...

Auteur: Doctorow Edgar Laurence

Info: Homer and Langley

[ angoisse ]

 

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complexe de supériorité

Quand je me reporte en arrière, à ces années d'exil, je me vois, moi, et des milliers d'autres Russes, menant une existence bizarre, mais nullement désagréable, dans l'indigence matérielle et le luxe intellectuel, parmi des étrangers parfaitement insignifiants, Allemands et Français fantomatiques, dans les villes plus ou moins illusoires desquels nous, émigrés, venions à demeurer. Ces aborigènes étaient pour l'oeil de l'esprit aussi plats et transparents que des silhouettes découpées dans de la cellophane, et bien que nous nous servions de leurs accessoires, applaudissions leurs clowns, cueillions les prunes et les pommes sur les bords de leurs routes, aucune communication réelle, riche d'humanité de cette sorte si répandue dans notre propre milieu, n'existait entre nous et eux.

Auteur: Nabokov Vladimir

Info: Autres rivages

[ europe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

responsabilité

Le pari de la réincarnation pourrait être une expérience de pensée, une méditation animale, s'il n'était d'une urgence effroyable. C'est la bête en moi qui parle, le silence crie ses dernières volontés ! (...) Prendre le risque de naître coyote, dans un monde où les coyotes sont exterminés. Naître porc dans le ventre d'une truie d'élevage. Naître singe de laboratoire. Naître vache, naître viande, naître aveugle, sourde et idiote. Assez humain pour pleurer. Assez oiseau pour chanter. Se souvenir, et plus encore. Se porter garant, non pas d'un avenir abstrait, ni du bien-être financier d'héritiers fantomatiques, mais de la diversité de la vie. Porter la vie, aussi loin que possible. Accepter que le voyage commence à l'instant. Après ma mort, c'est déjà aujourd'hui. Dans ces conditions, impossible de dire, après moi le déluge. Impossible de penser, ce n'est pas ma faute. Je suis la matière tendre et gorgée de possibles (...).

Auteur: Sorente Isabelle

Info: Le Pari

[ vie ] [ métaphysique ] [ conscience ] [ unicité ]

 

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magouilles

Industrie du médicament : "J'ai vendu mon âme au diable"

John Virapen, 64 ans, livre le récit de son parcours dans l'industrie pharmaceutique. Une confession professionnelle peu ordinaire. John Virapen, ancien directeur de la firme Eli Lilly en Suède, a rédigé dans sa soixante-quatrième année une confession professionnelle peu ordinaire.

"Depuis des années parfois aux premières heures du jour des silhouettes fantomatiques m’apparaissent en rêve, écrit-il en préambule. Elles se tapent la tête contre les murs ou s’entaillent les bras et la gorge a coups de rasoir. J’ai maintenant compris que j’avais indirectement contribué a la mort de personnes dont les ombres me hantent.

Je n’ai évidemment tué personne directement, mais aujourd'hui je ne peux pas ne pas me sentir responsable en partie de ces morts. J’ai été un instrument, un exécutant, mais consentant, aux mains de l’industrie. […] J’ai été certes manipulé, mais sans me poser de questions. J’ai vendu mon âme au diable."

Le cas du Prozac
D’origine indoue et fils de pêcheur illettré de la Guyane britannique, l’auteur de ce mea culpa glaçant est entré dans l’industrie pharmaceutique, en 1968, par la toute petite porte. En acteur habile de ce qui ne s’appelle pas encore marketing, John Virapen est déjà en 1981 directeur des ventes de la firme Eli Lilly pour la Suède.

Il raconte les petits pactes inavouables qui se scellent dans ce milieu feutré, et la main mise des firmes sur les leaders d’opinion, ces grands professeurs renommés et gardiens de la doxa. Ainsi l’entre eux, spécialiste du traitement de la douleur et expert au ministère de la santé, recevait-il de Lilly un salaire fixe, moyennant conseil, relecture de brochures et autres conférences.

On faisait surtout appel à lui en cas d’attaque contre nos produits dans les médias, souvent à propos d’effets secondaires. Il écrivait immédiatement des articles en notre faveur dans les journaux médicaux. Le microcosme médical était rassuré, la grande presse n’en parlait plus."
En 1986, pour le lancement de la fluoxétine d’Eli Lily, molécule d’or baptisée Prozac qui sera jusqu’à expiration du brevet en 2001 l’antidépresseur le plus prescrit au monde, John Virapen va commettre ce qui le hante au petit matin : avoir aidé à promouvoir un médicament dont il connaissait –déjà- l’impact suicidaire (pour les effets secondaires réels des psychotropes, voir le site de veille sanitaire indépendant de David Healy, chercheur à l’université de Cardiff RxiSK.org) et dont la supériorité sur le placébo n’est toujours pas établie en 2014.

Mais pour l’heure, tandis qu’au siège on organise le plan com’ qui fera de la dépression une maladie couramment diagnostiquée dans tous les pays riches, les satrapes de Lilly s’affairent dans les capitales afin d’obtenir pour le Prozac une autorisation de mise sur le marché.

Comment des suicidés ont disparu
A Stockholm, John Virapen sait qu’un expert indépendant a été officiellement désigné pour émettre un avis. Le nom du professeur est confidentiel, pour tenir éloignés les lobbies justement. John Virapen veut savoir. Il n’y a dans toute la Suède que cinq experts psychiatres suffisamment qualifiés pour avoir été sollicité par l’Etat.

L’un fait partie des autorités de santé ; ça ne peut être lui. Pour les quatre autres, il va agir en profiler et demander à ses visiteurs médicaux de se renseigner, discrètement. Après quelques semaines de ce maillage discret, l’expert est repéré : c’est Pr Z., à Göteborg. "J’entrepris d’étudier le Pr Z. de plus près. Il aimait la voile. Je m’achetai un livre sur la voile." Virapen l’appelle, et parvient à l’inviter à dîner.

Un facteur a joué en ma faveur, je n’aimais pas le Pr Z, poursuit-il. Une réelle sympathie rend les manipulations plus difficiles. On n’aime pas piéger une personne qu’on apprécie. On ne veut pas obliger quelqu’un qu’on aime à franchir les frontières de la légalité. Le fait de ne pas aimer était donc un atout."
Un deuxième dîner va sceller leur entente. "L’argent est toujours utile", répond l’expert indépendant quand son hôte lui demande ce qui ferait accélérer son affaire. Le lendemain, Virapen appelle le bureau de Lilly à Copenhague, qui supervise les pays du Nord, explique qu’il faut 100.000 couronnes pour obtenir une autorisation rapide, soit 20.000 dollars. "Le bureau de Copenhague consulta celui de Genève. Cela prit 24 heures. Puis je reçus un appel :'John, faites tout ce qui vous semble nécessaire.'"

L’expertise du Dr Z. en fut quelque peu orientée. Dans le dossier initial, voici un exemple de ce qu’on pouvait lire : "Sur dix personnes ayant pris le principe actif, 5 eurent des hallucinations et firent une tentative de suicide dont 4 avec succès." A la place on lisait désormais : "Les 5 derniers ont présentés divers effets secondaires." Escamotés, les suicidés sous Prozac, au cours de la phase d’expérimentation.

Au dessus des lois ? Au dessus des Etats ?
Ce témoignage paraît un mois après celui de Bernard Dalbergue, ancien cadre de chez Merck ; un an après l’ouvrage de Julie Wasselin qui fut pendant trente ans visiteuse médicale; et dix ans après que Philippe Pignarre, ancien de chez Synthelabo et lanceur d’alerte avant l’heure, a publié "Le Grand secret de l’industrie pharmaceutique". Tous démontrent que la santé est depuis trente ans une affaire de business et de marketing sur fonds de désinformation aux conséquences criminelles.

La confession de John Virapen a été traduite par Philippe Even, qui poursuit ainsi un travail de recadrage entrepris en 2005, soit cinq ans avant le scandale Servier, avec sa traduction du livre Marcia Angell, rédactrice en chef démissionnaire du prestigieux "New England Journal of Medecine" (NEJM), "La vérité sur les compagnies pharmaceutiques".

Étrangement, ces révélations ne suscitent pas l’effroi et les révolutions qu’elles devraient. Comme si la pharmaco-délinquance était une fatalité, et l’industrie du médicament une organisation impossible à contrôler, au dessus des lois, au dessus des Etats.

Auteur: Crignon Anne

Info: Le Nouvel Observateur Publié le 18 avril 2014

[ big pharma ]

 

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