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masque

Elle a vingt ans le jour et cinquante ans la nuit.

Auteur: Brébeuf Georges de

Info: Contre les femmes fardées

[ camouflage ] [ maquillage ]

 

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maquillage

A ma gauche, une femme aussi outrageusement fardée que je suis travesti ; nous sommes bien plus semblables que sa grimace ne le suggère : la camouflage diffère, pas la pathologie.

Auteur: Benlaala Omar

Info: La barbe

[ déguisement ] [ femmes-hommes ]

 

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vacherie

Madame Cornuel, voyant une de ses nièces fort fardée : " Mon Dieu! lui dit elle, ma nièce, que vous avez là un joli masque !... On vous voit le visage au travers".

Auteur: Bigot Anne-Marie dame Cornuel

Info:

[ femmes-entre-elles ] [ maquillage ]

 

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pureté

Je voulais faire toucher du doigt une vérité moins fardée encore que d'habitude, une vérité vraiment nue. Faire entendre une musique qui ne remuerait que de tout petits bruits, mais dont les échos iraient un peu plus loin.

Auteur: Stegner Wallace

Info: En lieu sûr

[ exactitude ]

 

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mimétisme

Ne prétendez pas être, à tout prix, maquillée comme la vedette. Dans Club de femmes, Danielle Darrieux avait la paupière supérieure fardée de vert, ce qui seyait à la couleur de ses yeux. Soixante petits rôles en voulurent autant. J'ai refusé. Le lendemain, elles s'étaient verdies elles-mêmes. C'était atroce et un visage sur vingt supportait l'épreuve.

Auteur: Chakatouny Acho

Info: in "Cinémonde", n°464, 9 septembre 1937 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 479

[ cinéma ] [ star ] [ hiérarchie ] [ anecdote ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

prison

(...) moi, Jérôme Bauche, je savais bien que c'était du faux, du vent, putasserie fardée, que jamais rien ne rachèterait la souffrance d'être enfermé dans une montagne de chair de cent cinquante kilos appelée Jérôme Bauche, une forteresse imprenable, bouclé là-dedans, oui, et torturé tous les jours, avec une cruauté raffinée, aucune issue, pas le moindre souterrain pour revoir la lumière du jour, j'avais beau essayer de gratter le sol, parfois, je n'arrivais qu'à m'écorcher les mains, les repas à heure fixe, pas le moindre rai de jour, je grattais la terre comme les bêtes, j'embrassais le salpêtre des murs, je me barbouillais avec mon propre sang (...).

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: Jérôme : L'enfance de Jérôme Bauche

[ introspection ] [ malheur ]

 

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tromperies

L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs.

 

Auteur: Gori Roland

Info: La fabrique des imposteurs

[ hyper-complexité ] [ superficialités ] [ égoïsmes ] [ attentistes intéressés ] [ sociologie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

deuil amoureux

Petite Ragna n’était pas la même que Lovise Magrete. Non, il n’y en avait pas comme Lovise Magrete, qu’il n’oublierait jamais ! Seulement Ragna était à portée de la main et elle avait une si jolie bouche quand elle riait ! … Edevart était désemparé. Ragna n’était pas indispensable à son bonheur, mais il ne la laissait pas en paix. Lovise Magrete n’avait peut-être pas été un seul jour loin de sa pensée ; mais naturellement il avait renoncé à elle. Pouvait-il faire autrement ? Non, pas plus qu’il ne pouvait s’empêcher de penser à elle ! Elle n’avait marqué d’une empreinte profonde et durable. Des années avaient passé, et il était aussi faible et brisé que la nuit où elle l’avait quitté, après leur dernière entrevue sur le cotre Hermine. Il ne connaissait plus la gaieté ni le plaisir, il ne savait plus rire, il n’était plus qu’une âme ruinée dans un corps vigoureux et bien nourri.

Auteur: Hamsun Knut

Info: Dans "Vagabonds", édition Pochothèque, trad. J. Petithuguenin, page 1086-1087. La femme fardée

[ comparaison ] [ souvenirs ] [ souffrance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

érotisme

Que le pied, le doigt, le nez ou quelque autre partie du corps puissent jouer comme métaphore du pénis, ce n’est pas en vertu de leur forme saillante (selon un schème d’analogie entre ces divers signifiants et le pénis réel) : ils n’ont de valence phallique que sur la base de cette coupure phantasmatique qui les érige – pénis châtrés, pénis parce que châtrés. [...] Le corps ne se distribue pas en "symboles" masculins ou féminins : il est bien plus profondément le lieu de ce jeu et de ce déni de la castration, illustré par l’usage chinois (cité par Freud dans Le fétichisme) de commencer par mutiler le pied de la femme, puis de vénérer comme un fétiche ce pied mutilé. Le corps tout entier est disponible, sous des formes innombrables, pour ce marquage/mutilation suivi de vénération phallique (exaltation érotique). C’est là son secret, et non pas du tout dans l’anamorphose des organes génitaux. 

Ainsi la bouche fardée est phallique (fard et maquillage font éminemment partie de l’arsenal de mise en valeur structurale du corps). Une bouche maquillée ne parle plus : lèvres béates, mi-ouvertes, mi-fermées, elles n’ont plus pour fonction de parler, ni de manger, ni de vomir, ni de baiser. [...] la bouche maquillée, objectivée comme bijou, dont l’intense valeur érotique ne vient pas du tout, comme on l’imagine, de son soulignement comme orifice érogène, mais, à l’inverse, de sa fermeture – le fard étant en quelque sorte le trait phallique, la marque qui l’institue en valeur d’échange phallique – bouche érectile, tumescence sexuelle par où la femme s’érige, et où le désir de l’homme viendra se prendre à sa propre image.

Médiatisé par ce travail structural, le désir, d’irréductible qu’il est lorsqu’il se fonde sur la perte, sur la béance de l’un à l’autre, devient négociable, en termes de signes et de valeurs phalliques échangées, indexées sur une équivalence phallique générale – chacun jouant contractuellement et monnayant sa jouissance propre en termes d’accumulation phallique – situation parfaite d’une économie politique du désir.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 167-168

[ interdit ] [ manque ] [ artifices ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson