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dernières paroles

Ô dieux, dieux! Comme la terre est triste, le soir! Que de mystères, dans les brouillards qui flottent sur les marais! Celui qui a erré dans ces brouillards, celui qui a beaucoup souffert avant de mourir, celui qui a volé au-dessus de cette terre en portant un fardeau trop lourd, celui-là sait! Celui-là sait, qui est fatigué. Et c'est sans regret, alors, qu'il quitte les brumes de cette terre, ses rivières et ses étangs, qu'il s'abandonne d'un coeur léger entre les mains de la mort, sachant qu'elle - et elle seule - lui apportera la paix.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info:

 

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corporalité

Tu ne peux manifester toujours une égale ardeur pour la vertu, ni te maintenir sans relâche à un haut degré de contemplation. Il t’est nécessaire, à cause de ta nature même, de descendre parfois à des choses plus terre à terre, et de porter malgré toi le fardeau de cette vie corruptible.

Tant que tu devras supporter ce corps mortel, tu éprouveras l’accablement et le poids de la chair. Il te faudra donc, aussi longtemps que tu vivras, souffrir de ta condition d’être charnel et accepter de ne pouvoir te consacrer tout le temps aux exercices spirituels.

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, pages 215-216

[ matérialité ] [ condition humaine ] [ limites ] [ incarnation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

mélancolie

Je pleure sur ceux
Qui m’ont fait goûter la saveur
De leur affection,
Puis, dès qu’ils m’eurent
Eveillé au désir, se sont
Assoupis.

Ils m’ont engagé à me tenir
Debout,
Et lorsque je me fus levé,
Portant avec courage le fardeau
Que leur affection
M’a imposé,
Ils se sont empressés
De s’asseoir.

Je sortirai donc de ce monde,
Et votre amour
Toujours vivant, dans cette poitrine,
Sous mes côtes décharnées,
Personne jamais
N’en sortira la présence.

Entre la tristesse
Et moi-même
J’ai noué de longues relations,
Qui ne cesseront plus jamais,
A moins que ne cesse un jour
L’éternité

Auteur: Ibn Bourd Bachar

Info: Jeux cruels

[ déception ] [ poème ]

 

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dynamisme vital

La bénédiction du travail est que l’effort et la gratification se suivent aussi étroitement que la production et la consommation, de sorte que le bonheur est concomitant au processus lui-même […] Un élément de travail est présent dans toutes les activités humaines, même les plus élevées, dans la mesure où elles sont entreprises comme des travaux de "routine" par lesquels nous gagnons notre vie et nous conservons en vie. Leur répétition même, que nous considérons bien souvent comme un fardeau épuisant, est ce qui offre un minimum de satisfaction animale auquel ne peuvent jamais se substituer les grands accès de joie

Auteur: Arendt Hannah

Info: "Le travail, l’œuvre, l’action" in Penser librement, Payot & Rivages, 2021, pp. 51-52

[ créateur de sens ] [ éloge ] [ nécessaire ] [ effort ] [ tension relaxation ] [ labeur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rupture amoureuse

Le drame d'une vie peut toujours être exprimé par la métaphore de la pesanteur. On dit qu'un fardeau nous est tombé sur les épaules. On porte ce fardeau, on le supporte ou on ne le supporte pas, on lutte avec lui, on perd ou on gagne. Mais au juste qu'était-il arrivé à Sabina? Rien, elle avait quitté un homme parce qu'elle voulait le quitter. L'avait-il poursuivie après cela ? Avait-il cherché à se venger? Non. son drame n'était pas le drame de la pesanteur, mais de la légèreté. Ce qui s'était abattu sur elle, ce n'était pas un fardeau, mais l'insoutenable légèreté de l'être.

Auteur: Kundera Milan

Info: L'insoutenable légèreté de l'être

[ indépendance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

principe de nirvana

Comment cela sera-t-il, à présent que Dieu et le Diable sont devenus un ? Sont-ils convenus de mettre la vie en arrêt ? Le combat entre les opposés fait-il partie des conditions indispensables de l’existence ? Et est-il en arrêt, celui qui reconnaît l’unité des opposés et la vit ? Il s’est entièrement placé du côté de la vraie vie et ne fait plus comme s’il appartenait à un parti et se devait de combattre les autres, il est le deux à la fois et a mis fin à leur dissension. Mais en soulageant ainsi la vie de ce fardeau, lui a-t-il également retiré tout élan ? 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans le "Livre Rouge", trad. Béatrice Dunner, La Compagnie du Livre rouge, Paris, 2012, page 463

[ dynamisme dialectique ] [ conjonction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Tout en vaquant à ses occupations de la journée - toujours en mouvement, toujours occupée -, Isabel sait instinctivement à quel endroit se trouve Lucy, reliée à elle par un fil d'amour invisible. Elle ne se met jamais en colère - sa patience vis-à-vis de l'enfant est infinie. Quand de la nourriture tombe par terre, quand des traces de mains sales tapissent les murs, cela ne provoque jamais de réaction, ni de regard désapprobateur. Si Lucy s'éveille en pleurant la nuit, Isabel la réconforte gentiment, avec amour. Elle accepte ce cadeau que la vie lui a envoyé. Et elle en accepte les fardeaux.

Auteur: Stedman M. L.

Info: Une vie entre deux océans

[ maman ]

 

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espérance

Mais nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir. Espoir de libération et d’indépendance. Espoir d’une vie normale où nous ne serons ni héros, ni victimes. Espoir de voir nos enfants aller sans danger à l’école. Espoir pour une femme enceinte de donner naissance à un bébé vivant, dans un hôpital, et pas à un enfant mort devant un poste de contrôle militaire. Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang. Espoir que cette terre retrouvera son nom original : terre d’amour et de paix. Merci pour porter avec nous le fardeau de cet espoir.

Auteur: Darwich Mahmoud

Info:

[ innée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

immobilisme

La liberté est en contradiction avec le bonheur. La liberté authentique n’est pas satisfaction, mais risque, effort et non jouissance ; à l’extrême elle est l’angoisse de celui qui tient entre ses mains son salut et sa perte : la moins confortable des situations. Celui qui veut avant tout le bonheur doit sacrifier avant tout sa liberté, car la servitude le décharge du plus lourd des fardeaux : sa responsabilité – le conformisme est la première condition du confort. Le libéralisme répète à l’individu qu’être libre, c’est être heureux ; comme toute servitude apporte un semblant de paix, il finira par croire qu’être serf, c’est être libre.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "L'Etat"

[ paradoxe ] [ démythification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

suicide

"Est-ce vrai que les Inuits laissent les vieilles personnes mourir sur la glace ?"
- Plus aujourd'hui ! Mais il y a longtemps, il était habituel que les vieilles personnes, lorsqu'elles sentaient qu'elles devenaient un fardeau, demandent à être laissées sur la glace. On ne les forçait pas, elles choisissaient. Il faut dire que mourir de froid n'est pas douloureux. J'en ai fait l'expérience moi-même : il y a quelques années, j'étais tellement fatigué de marcher dans la neige que je me suis assis un moment pour me reposer, et je me suis endormi confortablement... Si mes amis inuits ne m'avaient pas trouvé, je serais mort de froid.

Auteur: Riel Jorn

Info: Nartouk, le garçon qui devint fort, interview de l'auteur en fin d'histoire

[ pôle nord ] [ éthique ] [ communauté ] [ mort volontaire ]

 

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