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usa

Les mômes sont éduqués par la télé à 100% ou à 90% par les jeux vidéo et pour 20% peut-être par les bouquins. Il y a fatalement à terme une disparition de cet univers-là en tant que source pure de notre culture, au profit d'un imaginaire revu et corrigé à la mode américaine mondiale du type "Winx Club", des petites fées barbies qui donnent lieu à du marchandising. C'est simple en fait, quand on parle de fées aux mômes, elles pensent à quoi ? Elles pensent à des Barbies avec des ailes dans les dos. Je trouve que c'est important d'essayer de retrouver un peu et d'éveiller l'intérêt pour quelque chose d'un peu plus ancré dans les légendes et dans la mythologie ancienne.

Auteur: Fetjaine Jean-Louis Festjens

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[ monopole ] [ consumérisme ]

 

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advaita vedanta

Si l’on traduit ce terme (Brahma) par "l’Absolu" on sera fatalement amené à conclure à l’inexistence pure et simple du relatif, c’est-à-dire du monde créé dans sa totalité […]. L’antinomie (Créateur-créature), complètement évacuée par l’emploi du mot "Absolu" comme équivalent de Brahma, se trouve au contraire préservée si, au lieu de parler d’Absolu, on parle de l’infini. En effet, si le fini se distingue évidemment de l’Infini, celui-ci par définition […] comprend tout et ne laisse rien en dehors de Lui. Il faut seulement se garder de commettre l’erreur ou la méprise assez courante, et qui consiste à concevoir l’Infini comme un tout formé par l’addition de parties. Le véritable Infini est sans parties (akhanda) ou autrement dit, le fini n’est pas une partie de l’Infini.

Auteur: Source MO

Info: Dans "Doctrine de la non-dualité"

[ terminologie ] [ traduction ] [ orient-occident ] [ réel indiscriminé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

condition humaine

Une plante, un animal reçoivent, si je puis dire, leur essence d’un seul coup ; sauf empêchement extérieur, ils sont fatalement ce qu’ils doivent être. Mais l’homme – et là est le signe essentiel qui le distingue de tous les autres êtres supérieurs et inférieurs à lui – ne reçoit pas d’emblée son humanité. L’esprit éclot lentement, péniblement en lui ; l’épanouissement intellectuel et affectif de cet esprit dépend largement de son choix et de son effort. On ne mérite pas d’être une pierre, une bête ou un ange, on mérite d’être un homme. Tous les autres êtres sont ce qu’ils sont, l’homme devient ce qu’il est. Il doit conquérir son essence... Or, qui dit conquête dit aussi combat. Le conflit humain a donc sa racine dans la nature humaine. Ce conflit, le péché l’a aggravé et infecté, il ne l’a pas créé de toutes pièces.

Auteur: Thibon Gustave

Info: "Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, page 19

[ singularité ] [ sens ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

antispiritualisme

La civilisation occidentale apparaît dans l’histoire comme une anomalie : parmi toutes celles qui nous sont connues plus ou moins complètement, cette civilisation est la seule qui se soit développée dans un sens purement matériel, et ce développement monstrueux, dont le début coïncide avec ce qu’on est convenu d’appeler la Renaissance a été accompagné, comme il devait l’être fatalement, d’une régression intellectuelle correspondante ; nous ne disons pas équivalente, car il s’agit de deux ordre de choses entre lesquels il ne saurait y avoir aucune commune mesure. Cette régression en est arrivée à un tel point que les Occidentaux d’aujourd’hui ne savent plus ce que peut-être l’intellectualité pure, qu’ils ne soupçonnent même pas que rien de tel puisse exister : de là leur dédain, non seulement pour les civilisations orientales, mais même pour le Moyen Age européen, dont l’esprit ne leur échappe guère moins complètement.

Auteur: Guénon René

Info: Orient et Occident (1924), éd. Guy Trédaniel, coll. "Éditions de la Maisnie", 1987, p. 19

[ marchandisation ] [ antimétaphysique ] [ quantité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

inversion des valeurs

Rien ni personne n’est plus à la place où il devrait être normalement ; les hommes ne reconnaissent plus aucune autorité effective dans l’ordre spirituel, aucun pouvoir légitime dans l’ordre temporel ; les "profanes" se permettent de discuter des choses sacrées, d’en contester le caractère et jusqu’à l’existence même ; c’est l’inférieur qui juge le supérieur, l’ignorance qui impose des bornes à la sagesse, l’erreur qui prend le pas sur la vérité, l’humain qui se substitue au divin, la terre qui l’emporte sur le ciel, l’individu qui se fait la mesure de toutes choses et prétend dicter à l’univers des lois tirées tout entières de sa propre raison relative et faillible. "Malheur à vous, guides aveugles", est-il dit dans l’Évangile ; aujourd’hui, on ne voit en effet partout que des aveugles qui conduisent d’autres aveugles, et qui, s’ils ne sont arrêtés à temps, les mèneront fatalement à l’abîme où ils périront avec eux.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne", p 122

[ contre-initiation ] [ décadence ] [ pouvoir spirituel ] [ conservation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

idéologies

Cette idée de l’unité intellectuelle ou de l’unité morale que nous rencontrons, également, chez les trois "anti" [antisémitisme, antiprotestantisme, anticléricalisme], c’est une idée religieuse plutôt qu’une idée politique ; et si, comme les trois "anti", on en recherche la réalisation dans la contrainte légale et dans la conformité extérieure, je dirai que c’est une idée du Moyen Age, une idée de l’Ancien Régime, incompatible avec l’Etat moderne, comme avec l’esprit moderne.

Certes, envisagée en elle-même, comme un libre effort des intelligences et une aspiration vers l’unité des cœurs, c’est une grande, une noble idée. […] L’aspiration à l’unité est légitime, lorsqu’elle est volontaire, lorsqu’elle est spontanée, lorsqu’elle sort de l’âme et de la conscience ; mais si l’on veut, comme les trois "anti", la poursuivre par la force, on aboutit, fatalement, à la violence et à l’oppression. L’histoire entière en est la preuve. Toutes les formes de la tyrannie, religieuses ou politiques, toutes les persécutions de la pensée, cette idée d’unité les a couvertes et justifiées.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, page 70

[ totalitarisme ] [ bonnes intentions de façade ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

défense

Un certain critique me range également dans la catégorie des esprits dissolvants en raison de l’intérêt que je porte à la psychologie comparée des religions. Cette qualification est justifiée dans la mesure où je désigne tous les objets de foi comme psychiques (étant entendu que le caractère transcendantal que peut revêtir leur signification excède ma compétence). J’établis donc un rapport entre la doctrine chrétienne et la psychologie, rapport qui, à mon sens, ne doit pas nécessairement tourner au désavantage du christianisme. Mon critique trahit une confiance bien limitée dans le pouvoir d’assimilation de son système de croyance, lorsqu’il s’effarouche devant le processus de fusion et d’interprétation qui s’esquisse. L’Eglise a pourtant su s’assimiler une pensée aussi étrangère que celle d’Aristote, et que n’a-t-elle pas emprunté à la philosophie païenne, au culte païen et […] au gnosticisme, sans pour cela s’empoisonner ! Si la doctrine chrétienne peut s’assimiler la psychologie à laquelle elle doit fatalement se heurter, cela constitue un signe de vitalité, car la vie est assimilation.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Mysterium conjunctionis", tome 2, page 90

[ accusations ] [ psy-spi ]

 
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mobilier

A part cette chaise, il n'y avait rien d'autre qu'une caisse en bois retournée sur laquelle trônaient un réchaud à alcool, une cafetière et une gargoulette contenant de l'eau potable. Gohar vivait dans la plus stricte économie de moyens matériels. La notion du plus élémentaire confort était depuis longtemps bannie de sa mémoire. Il détestait s'entourer d'objets; les objets recelaient les germes latents de la misère, la pire de toutes, la misère inanimée; celle qui engendre fatalement la mélancolie par sa présence sans issue. Non pas qu'il fût sensible aux apparences de la misère; il ne reconnaissait à celle-ci aucune valeur tangible, elle demeurait toujours pour lui une abstraction. Simplement il voulait protéger son regard d'une promiscuité déprimante. Le dénuement de cette chambre avait pour Gohar la beauté de l'insaisissable, il y respirait un air d'optimisme et de liberté. La plupart des meubles et des objets usuels outrageaient sa vue, car ils ne pouvaient offrir aucun aliment à son besoin de fantaisie humaine. Seuls les êtres dans leurs folies innombrables, avaient le don de le divertir.

Auteur: Cossery Albert

Info: Mendiants et orgueilleux

[ dénuement ] [ littérature ]

 

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judaïsme

Les juifs, par contre, influencés par le genre d'affaire et le passé de leur nation, s'attendent à tout sauf à être crus: examiner à cet égard leurs savants; ils font tous grand cas de la logique, c'est-à-dire de l'art de forcer l'approbation par des raisons; ils savent qu'ils vaincront fatalement avec elle, même quand ils se heurteront à des répugnances ethniques ou sociales et quand on ne voudra les croire qu'à contrecoeur. Rien n'est en effet plus démocratique que la logique : elle n'a pas égard aux personnes et met les nez crochus dans le même sac que les droits. (L'Europe, soit dit en passant, ne doit pas aux Juifs mince reconnaissance en ce qui concerne la logique et l'habitude de la propreté intellectuelle; surtout les Allemands, déraisonnable race, auxquels il faut toujours commencer par "laver la tête". Partout où les Juifs ont acquis de l'influence ils ont enseigné à distinguer plus finement, à conclure plus rigoureusement, à écrire plus clairement et plus proprement: ils ont toujours eu pour tâche de mettre les peuples "à la raison").

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le gai savoir, 1882, p.298

[ éloge ] [ rationalisme ] [ égalité ]

 

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art pictural

Mais le meilleur maître du temps est un homme tout différent de l'Albane, un peu plus jeune que lui, pauvre, inégal, de son vivant fort contesté, en demeurant la figure la plus sympathique de l'école. Ce nouveau venu s'appelait Dominico Zampieri. C'était le fils d'un cordonnier. Il naquit à Bologne en 1581. Il était court et gros. Ses camarades lui donnèrent le diminutif de Meniechino. Il paraissait peu doué; on le baptisa le Bœuf. Ce tâcheron muet, obstiné, gauche, ce candide qui avait l'audace de s'exprimer comme il sentait, qui se cherchait anxieusement et ne se trouvait pas toujours, modeste, replié, humble, en butte à la critique, disgracié en ménage, devait se voir fatalement sacrifié aux faiseurs, aux improvisateurs, à l'effronterie d'un Lanfrane. Même illustre, il resta toujours le "petit Dominique", Dominiquin.

C'était une âme charmante, un original, un rêveur, un homme qui s'est longuement assimilé les maîtres, mais qui sentait aussi vivement la beauté, là où elle se rencontre, à l'improviste, au coin d'une rue, et qui la recueillait toute fraîche, à la volée, dans une note furtive prise sur un calepin, sous son manteau.

Auteur: Gillet Louis

Info: La Peinture en Europe au XVIIe siècle - Manuels d'Histoire de l'Art. Le Dominiquin

[ portrait ] [ peintre baroque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel