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nature

Nous habitons une minuscule cabane en rondins, au bord d'un étang, qui est en fait le bras mort d'une rivière où des castors ont construit un barrage. Nous n'avons qu'un seul fourneau à bois pour chauffer la cabane, composée d'une seule pièce ouverte à tous les vents. C'est la plus ancienne cabane de la vallée : elle a été construite en 1903, quand les colons blancs débarquèrent ici au cours de la ruée vers l'or. N'ayant pas trouvé d'or, ils redescendirent vers le sud, loin de cette drôle de vallée pleine de neige et d'arbres géants. Ma cabane possède une grande baie vitrée donnant sur l'étang qui se déploie à vingt pieds seulement de la fenêtre.

Les hérons bleus s'y pavanent au milieu des roseaux, embrochant du bec les grenouilles et les truitelles. La mère castor y mène ses petits tous les matins. Les aigles à tête blanche le survolent, bas dans le ciel, surtout en hiver - leur vol à travers une pluie de neige est d'une beauté inouïe. La femelle de l'élan aime venir s'y poster avec son petit les jours de canicule. Parfois je m'offre une virée en canoë : j' attrape une truite ou deux pour notre dîner ou je les pêche par simple plaisir avant de les remettre à l'eau. En hiver, les loutres s'ébattent sur la glace, à travers laquelle elles plongent, disparaissent le temps d'une minute, puis ressortent avec un poisson qu'elles partagent en famille, pas le moins du monde incommodées par la température inférieure à moins trente. Un jour d'hiver, une biche a traversé la glace, et j'ai dû me glisser hors de ma cabane, le lasso à la main, pour l'aider à s'en sortir.

Auteur: Bass Rick

Info: Le livre de Yaak : Chronique du Montana

[ paradis ]

 

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éthologie

Que ces animaux dans leur état sauvage aiment, ainsi que beaucoup d'autres, la solitude pour se livrer paisiblement et sans risque d'être troublé, à l'acte régénérateur ! cela peut être ; mais c'est un goût qu'ils se passent aisément de satisfaire, et quand, privés, ils sont sous les yeux des hommes, ce goût ne l'emporte pas, et ce serait en vain qu'on chercheroit en eux les effets de la pudeur ! Eh ! quelle notion d'indécence trouveroient-ils donc à se reproduire ? Quelle seroit cette perfection ou cette exaltation de l'intelligence, qui leur feroit distinguer l'honnête du malhonnête dans un acte auquel les pousse la nature. Ah ! que l'homme civilisé, pour le maintien de ce que l'on appelle les moeurs publiques, pour multiplier les liens des familles, et ne point détruire les rapports sociaux, se soit fait des loix de pudeur, j'y consens ; mais que l'Eléphant soit plus scrupuleux que ne l'est le cheval, cet utile compagnon de nos travaux ; que ne l'est le taureau vigoureux qui, sous les yeux de l'innocente pastourelle, saille la vache qu'elle conduit ; que l'âne qui, dans le milieu des villes, offre à tous les regards les symptômes étonnans de sa passion qu'il assouvit ; que le chien qui, dans les rues, dispute à vingt rivaux la proie de son amour, et long-temps laisse apercevoir la preuve de son union ; que le coq qui, voltigeant de belle en belle, chante à chaque fois sa victoire, sans que les crêtes de ses poulettes acquièrent un rouge plus foncé ; que la simple et timide colombe qui roucoule tout haut ses amour et bat des ailes en signe du plaisir qu'elle a de se reproduire... ; cela paroît une erreur. 

Auteur: Houël Jean-Pierre

Info: A propos de la prétendue pudeur des éléphants - in "Histoire naturelle des deux éléphants mâle et femelle du muséum de Paris", p. 106-107 - disponible sur Gallica

[ moralité ] [ zoologie ] [ sexualité ] [ homme-animal ] [ copulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écornifleur

Quatre siècles avant notre ère, Aristote parlait de la biologie du coucou commun, que l'on appelle aujourd'hui Cuculus canorus, à peu près en ces termes : "il pond ses oeufs dans le nid de petits oiseaux et n'élève pas ses jeunes ; quand ceux-ci naissent, ils jettent par-dessus le rebord du nid les autres oisillons présents dans ce nid". Et à la fin du XVIIIe siècle, le biologiste anglais Gilbert White qualifiait un tel comportement de " monstrueux outrage à l'affection maternelle ".
La biologie, non seulement du coucou commun mais aussi celle d'autres oiseaux parasites, a fait l'objet de nombreux travaux car il s'agit d'une question qui fascine les biologistes, principalement spécialistes de l'évolution.
Précisons tout d'abord qu'il existe deux sortes de parasitisme chez les oiseaux. L'un occasionnel, l'autre obligatoire. Le parasitisme occasionnel s'observe surtout chez les oiseaux qui vivent en colonies nombreuses comme l'étourneau (Sturnus vulgaris) mais aussi l'hirondelle de cheminée (Gallinula chloropus). Comme le dit N. B. Davies (1988), nombre de ces oiseaux " play at cuckoos " (jouent au coucou). Il s'agit d'un parasitisme intra spécifique : tout simplement une femelle profite de l'absence d'un couple voisin pour aller pondre un oeuf dans leur nid.
Bien sûr, on peut objecter que ce comportement ne traduit rien d'autre qu'une " erreur ". Toutefois, le fait que, chez certaines espèces, c'est un oeuf déjà en partie incubé qui est transporté par les parents de leur propre nid vers un nid voisin, prouve qu'il s'agit alors d'un acte de parasitisme authentique. On a même vu certains de ces oiseaux (les étourneaux par exemple) évincer l'un des oeufs du " nid-hôte " avant de déposer le leur, ce qui ne peut qu'améliorer la qualité moyenne des soins que recevront chacun de leurs jeunes de la part des parents involontairement adoptifs.

Auteur: Combes Claude

Info: L'art d'être parasite : Les associations du vivant, Chapitre 6 : Alice et la Reine rouge

[ pique-assiette ] [ animal ]

 

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humour

C'est un ours qui poursuit un lapin a la course.... L'ours : - j'vais t'attraper petit salopard de lapin. Le lapin : - va t'faire enculer ours de merde....
Les deux traversent un champ et la se trouve une grenouille magique....
La grenouille : - stoppez la-vous deux....
Gros freinage du petit salopard de lapin et de l'ours....
La grenouille : je suis une grenouille magique et je peux exaucer 3 voeux pour chacun... qui commence ? L'ours : - moi je suis le plus gros...
La grenouille : - vas-y l'ours...ton premier voeu ... L'ours : - moi, je veux que tous les ours de la foret soient des femelles....
La grenouille : - pas de problème, ton voeu est exhausse... a toi le lapin.
Le lapin : - moi je veux un casque de moto.....
L'ours en regardant le lapin : - t'es vraiment con toi...
La grenouille : - pas de problème, ton voeu est exhausse. Voilà ton casque. A toi l'ours pour ton 2eme voeu. L'ours : - moi je veux que tous les ours des forets voisines soient des femelles...
La grenouille : - OK pas de problème, c'est comme si c'était fait.... A toi le lapin
Le lapin : - Moi je veux une moto a ma taille et ultra puissante...
La grenouille : - Pas de problème...la voilà...
L'ours en regardant le lapin : - t'es vraiment qu'un abruti toi....
La grenouille : - Bon et pour votre dernier voeu....
L'ours : - Moi je veux que tous les ours de cette planète soient des femelles, sauf moi bien sûr.
La grenouille : - ok, c'est fait et toi le lapin, ton dernier voeu.
Le lapin met son casque monte sur sa moto, la démarre violemment et dit en regardant l'ours....
lui... je veux qu'il soit pédé.....

Auteur: Internet

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[ animal ]

 

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sexuation

[...] le phallus se trouve être cet élément imaginaire [...] par lequel le sujet, au niveau génital, est introduit dans la symbolique du don.

La symbolique du don et la maturation génitale, qui sont deux choses différentes, sont pourtant liées par un facteur qui est inclus dans la situation humaine réelle, à savoir les règles instaurées par la loi quant à l’exercice des fonctions génitales, en tant qu’elles viennent effectivement en jeu dans l’échange interhumain. [...] Il s’avère [...] que le fantasme du phallus, au niveau génital, prend sa valeur à l’intérieur de la symbolique du don. [...]

L’enfant femelle, c’est en tant qu’elle ne possède pas le phallus qu’elle est introduite à la symbolique du don. C’est en tant qu’elle phallicise la situation, c’est-à-dire qu’il s’agit d’avoir ou de n’avoir pas le phallus, qu’elle entre dans le complexe d’Œdipe. Le garçon, [...] ce n’est pas par là qu’il y entre, c’est par là qu’il en sort. A la fin du complexe d’Œdipe, au moment où il réalise sur un certain plan la symbolique du don, il faut qu’il fasse don de ce qu’il a. La fille, si elle entre dans le complexe d’Œdipe, c’est pour autant que ce qu’elle n’a pas, elle a à le trouver dans le complexe d’Œdipe.

Ce qu’elle n’a pas, qu’est-ce à dire ? Nous sommes déjà ici au niveau où un élément imaginaire entre dans une dialectique symbolique. Or, dans une dialectique symbolique, ce qu’on n’a pas est tout aussi existant que le reste. Simplement, c’est marqué du signe moins. Elle entre donc avec ce moins, comme le garçon avec le plus. Reste qu’il faut qu’il y ait quelque chose pour qu’on puisse mettre plus ou moins, présence ou absence. Ce dont il s’agit et qui est là en jeu, c’est le phallus.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, pages 170-171

[ concept psychanalytique ] [ réel-symbolique-imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prière

L'étoile allait sur sa fin, 

le couvre-feu aussi avait sonné 

les cieux ouverts chantaient. 

Que savaient de destruction 

les cieux ? 

Que savaient-ils 

des larmes amères ? 

Que sait le Printemps 

du muguet en pleurs ? 

Et assigné à résidence 

dans la caverne des vallées 

j'ai proféré des mots,

j'ai dit des injures,

j'ai prononcé des discours 

sur la désolation, 

des blasphèmes, des blasphèmes 

qui parlaient de la Mort femelle. 

Et les cieux grands ouverts chantaient : 

regarde-le, il est tout efféminé, 

il crie ses amours 

et quels bruyants 

amours ! 

Oh, amours, 

pauvres amours, 

dans cette vallée de larmes,

dans la grotte 

trop pleine de pleurs !

… Vient ensuite un temps cruel 

qui punit la douceur. 

Survient un visage sans visage, 

survient une voix sans voix, 

un timbre sas timbre, 

une face sans face 

survient la crapule lumineuse 

pourvue d'un millier d'ailes. 

Et quelle texture 

quelle écriture cunéiforme

– mystérieuse, mystérieuse ! –

quels piquants de hérisson 

dans un affreux battement d'ailes.

Pouce, je ne lutte pas avec toi 

comme Jacob avec l'ange, 

ne me fauche pas, ne me moissonne pas

ne m'appelle pas Jacob

je suis un autre. 

Les créatures de mon rêve 

sont immaculées 

mes mains sont lasses 

croisées sur ma poitrine. 

Le couvre-feu a sonné 

et se fait silence silence. 

Et puis plus rien que des cristaux 

plus rien que du minéral 

dans la grotte de la vallée. 

Auteur: Botta Emil

Info: En regardant le tableau de Delacroix :  la lutte de Jacob avec l'ange. traduit du roumain par Pierre Drogi

[ poème ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Une chercheuse australienne trouve les talents inattendus du chant des phoques
SYDNEY Thu Jun 30, 9:45 AM ET (AFP) - une chercheuse australienne a montré que les mâles de deux espèces de phoques en Antarctique courtisent les compagnes potentielles en chantant des mélodies complexes. Tracey Rogers du zoo de Taronga de Sydney dit que les phoques léopard, qui peuvent croître jusqu'à trois mètres et ont des rangées de dents pointues comme des rasoir ont un côté sensible malgré leur aspect agressif. "les mâles sont comme des chanteurs d'opéra" dit-elle." ils se mettent à l'envers sous l'eau et basculent doucement dans les deux sens, chantant de manière émouvante des chansons stylisées qui portent sur de longues distances." Tracey dit que les chansons des mâles tendent vers deux catégories, un grognement réitéré mat ou une mélodie complexe qui rivalise en beauté celle des chansons de baleine à bosse et pourrait être entendue sous l'eau à 40 kilomètres (25 milles). Elle dit que quelques mâles amoureux ont chanté jusqu'à 13 heures par jour afin d'essayer de trouver une compagne, prenant des courtes pauses de deux-minute entre les chants. Alors que les phoques léopard sont les animaux solitaires et chantent pour trouver compagne à de longues distances, les phoques de Weddell qui vivent en colonies, aiment avoir une assistance. "Les espèces coloniales comme des phoques de Weddell sont plus comme des chanteurs de jazz" dit elle. "les mâles s'exécutent sur scène sous-marines dans les secteurs fréquentés par des femelles alors qu'elles se déplacent avec leur bébés sur leur terrain de chasse. "ils savent où leur public est, ils ne doivent pas s'inquiéter d'un signal sur de longues distances et ils n'ont pas besoin d'adhérer a des règles strictes. "Ainsi ils improvisent, présentant de nouveaux types de sons avec diverses rangées de vocalises. En leur monde, l'agilité, la finesse et les beaux chants sont ce qui compte.

Auteur: Fortean Times

Info:

[ mâles-femelles ] [ vus-scientifiquement ]

 
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mâles-femelles

Une baleine à bosse chante durant des heures, qui peuvent se transformer en jours. Seuls les mâles chantent et élaborent un thème très structuré. Que cachent ces sons parfaitement harmonieux ?
Lors de la saison de reproduction, les baleines à bosse présentent deux caractéristiques tout à fait surprenantes. Les mâles paradent, ils sautent jusqu'à cinq mètres de hauteur pour impressionner la femelle et frappent l'eau avec leurs grandes nageoires pectorales. Puis, par moment, ils se mettent à chanter.
Ils sont les seuls ; la femelle reste silencieuse. La mélodie dure en général 30 à 40 minutes, mais peut parfois se répéter des heures, voire des jours. Parce que ces baleines ne chantent que durant la saison d'accouplement, les biologistes supposent qu'il s'agit d'un langage de séduction, mais il n'existe à ce jour aucune certitude malgré le grand nombre de recherches scientifiques à ce sujet.
Le chant a une structure bien définie, qui pousse à parler de langage. Les mâles chantent et disposent de neuf unités sonores. L'unité de base est un son continu, dont la fréquence est comprise entre 10 et 20 Hz. Le cétacé est capable de moduler la fréquence et l'amplitude de cette note et peut ainsi générer des suites de quatre à six unités sonores, qui peuvent durer une dizaine de secondes. Les biologistes attribuent à ces suites la distinction de sous-phrase, plusieurs sous-phrases constituant une phrase complète, que la baleine répète durant plusieurs minutes.
Cette phrase répétée décrit un thème et une suite de thèmes définit le chant. La hiérarchie des sons émis par la baleine pousse certains à parler de structuration linguistique, mais le sujet est toujours vivement débattu, en raison du manque de données in situ permettant une meilleure interprétation du langage des baleines. Les baleines à bosse ont un chant structuré, propre à chaque région du monde où elles se reproduisent. Par ailleurs, leur chant évolue à mesure que la baleine vieillit.

Auteur: Bossy Delphine

Info: http://www.futura-sciences.com

[ musique ] [ improvisation ]

 
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sexuation

La vie commence dans des bulles parce que les premières molécules génétique ne pouvaient résister sans la protection d'une menbrane, si diaphane soit-elle. A partir des échanges génétiques pratiqués par quelques bulles libertines primitives (libertine bubble theory) enfouies dans une promiscuité archaïque, un mécanisme complexe de maintien des gènes s’est mis en place. La promiscuité a obligé aux tranferts de gènes mais il en a découlé un avantage inattendu : les gènes transférés ont changé les enzymes des bulles qui les obtenaient. S’il on préfère, les bulles qui ont été les plus libertines sont celles qui ont accru leur réussite révélant combien le sexe est né d’une interaction primitive immédiate. Il fallait juste que chacun soit sensible aux autres, que chacun reconnaisse les molécules de l’autre. Conséquence secondaire de réactions métaboliques primitives, le sexe provient de cette sensibilité élémentaire qui a conduit à accroitre le succès reproducteur des individus les plus sensibles, ceux qui interagissaient ensemble. Là s'est constitué, sous l'effet de la pression d'un matériel génétique surabondant, et à partir d'un outil de réparation de l'ADN, le dispositif réducteur de la méïose. L'ADN se sépare ede son couple répétitif. Cela entraine un effet boule de neige, ce que les biologistes nomment un emballement de FIsher (fisher runaway) seuls les processus efficaces sont retenus.

Sous la pression de caractères corrélés le sexe a ensuite impliqué deux cellules qui se sont différenciées, spermatozoïdes et ovules.  La relation entre les deux devient obligatoire mais cette divergence initiale a engagé des conflits sexuels d'intérêt. Les mâles spécialisés dans la dispersion des cellules fécondantes, les femelles réceptrices produisant un troisième être nouveau, totalement original. Une variation organisée s'introduit résolumment en évolution, infiltrant en même temps un antagonisme inévitable au sein des corps dont les organes se mettent à fabriquer les armes de cette querelle biologique, mâle contre femelle, femelle contrer mâle. L'évolution rayonne pourtant de cette bataille là, quand le rapprochement invite à la reproduction et au mélange des gènes.

Auteur: Lodé Thierry

Info: Pourquoi les animaux trichent et se trompent, pp 89-90

[ historique ] [ mitose - méiose ] [ dualisation ]

 

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curiosité

L’un des secrets des calmars révélé : comment la date de naissance influence leur comportement amoureux ?

​​​Des chercheurs ont découvert un lien surprenant entre le mois de naissance des calmars et leur sexualité. Les céphalopodes basent définitivement leur stratégie d’accouplement sur leur date de naissance.

- Une étude de l'Université de Tokyo révèle que le mois de naissance des calmars influence leur stratégie de reproduction.

- Les calmars nés en début d'année sont plus susceptibles de devenir des combattants, tandis que ceux nés plus tard adoptent des stratégies de reproduction plus discrètes.

- Cette découverte souligne l'effet d'âge relatif chez les calmars, similaire à celui observé chez les humains, et ouvre la voie à de futures recherches sur l'influence environnementale.

Les céphalopodes qui regroupent les mollusques marins à tentacules sont réputés pour être des animaux particulièrement intelligents. Ils sont même considérés comme étant les plus intelligents des invertébrés. Le calmar ne fait pas exception à la règle avec son évolution cognitive.

Une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B Biological Sciences met en lumière une nouvelle facette du comportement des calmars qui était jusqu’à présent inconnue. Cela concerne leur sexualité et plus spécifiquement leur stratégie d’accouplement pendant la période de reproduction.

Le mois de naissance détermine le comportement des calmars

Des chercheurs de l’université de Tokyo ont découvert que le mois de naissance des calmars impacte directement cette stratégie de reproduction. En clair, les mâles ne se comportent pas de la même manière en fonction de leur date de naissance.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié l’espèce japonaise Yari-ika (Heterololigo bleekeri). Ils ont suivi 201 calmars mâles et 68 femelles en âge de reproduction. Les résultats de l’étude sont sans appel.

Il faut savoir que les calmars mâles ont plusieurs stratégies de reproduction. Les plus gros n’hésitent pas à combattre leurs congénères rivaux afin d’imprégner la femelle. Ils montent aussi la garde pendant qu’elle pond ses œufs.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/ - Auriane Polge, 2 mai 2024

 

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