Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 2588
Temps de recherche: 0.0402s

femmes-hommes

Mary leva la tête et me regarda droit dans les yeux. Je tentai de soutenir son regard, mais c’était comme si je perdais immédiatement pied, comme si j’allais me noyer. Combien de temps deux personnes peuvent-elles se regarder fixement ? Dix secondes ? Il ne se passe en tout cas pas beaucoup de temps avant que l’on ressente de l’angoisse devant ce que l’on voit ou de la crainte pour l’image reflétée de ses propres yeux, qui apparaît soudain sans qu’on puisse l’empêcher. Ou bien ressentir ce doute d’être aspiré tout entier par le regard de l’autre. Ou même cette hésitation à propos de sa propre identité ou de celle de l’autre. L’identité n’existe pas dans les yeux. On ne la retrouve qu’au moment où l’on détourne le regard.
En même temps, le fait de se laisser aller dans les yeux de quelqu’un d’autre, de disparaître et d’être englouti par eux, présente un charme et une fascination illimités.

Auteur: Larsson Björn

Info: Le Cercle celtique

[ oeil ] [ rapports humains ] [ rapports humains ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

femmes-hommes

Plus le bruit de l'époque se fait assourdissant, plus j'ai la certitude que ma vie est ailleurs, glissant le long de mon amour dont les figures ensevelissent le temps qui passe. Je te regarde. Nous allons nous rencontrer sur le pont de la transparence avant de plonger dans la nuit de nos différences. Nous nagerons, proches ou lointains, distraits ou tendus, remontant le courant de notre énigme pour nous retrouver dans l'embrassement incertain de nos ombres fuyantes. Nous ne sommes pas les seuls à nous être un jour élevés du plus profond de nos solitudes pour partir au-devant de nos fantômes, sans nous soucier qu'ils soient mâles ou femelles. Et s'il est seulement quelques hommes à n'avoir pas grande peine à se reconnaître dans cet aveu de Picabia : "Les femmes sort les dépositaires de ma liberté", c'est peut-être qu'il y va de la conquête d’un merveilleux que les femmes et les hommes ont encore a découvrir.

Auteur: Le Brun Annie

Info: Lâchez tout

[ espérance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

C’est d’autant plus exigeant, en l’occurrence, qu’aimer tous les beaux corps, c’est aimer les corps dont, le plus souvent, on n’aura jamais la jouissance : c’est aimer la beauté plus que la possession, la contemplation plus que le coït, disons la jouissance esthétique plus que la jouissance sexuelle. C'est en quoi cela constitue un progrès : on est passé d’un amour purement sensuel, presque physiologique (l’homme ou la femme en manque), à un amour déjà esthétique (la soif de la beauté). Dans un cas, c’est le beauf qui se dit : "Elle est bonne!" ; dans l’autre, c’est l’homme raffiné et admiratif qui se dit : "qu’est ce que les femmes sont belles !". N’importe qui est capable d’aimer un beau corps ; les hommes qui aiment vraiment la beauté des femmes sont moins nombreux, y compris chez les hétérosexuels, qu’on ne fait mine de le croire.

Et pourtant je fais partie de ces hommes là...

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Le Sexe ni la mort, p 73

[ visuels ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Une dame, qui fit demander audience à Jean III, roi de Portugal, quoiqu'il fût tard, l'obtint, et lui dit d'abord : " Sire, auriez-vous pardonné à mon mari s'il m'avait surprise et tuée en adultère ? " Après que le roi lui eut répondu qu'en ce cas il aurait pardonné à son mari, elle ajouta : " Tout va donc bien, Sire, parce qu'ayant su que mon mari était avec une autre dans une de mes maisons de campagne, j'y suis allée avec deux de mes esclaves, à qui j'ai promis la liberté s'ils m'assistaient dans mon entreprise; et, après avoir rompu la porte, je les ai surpris et les ai tous deux tués avec ce poignard. Je vous demande, Sire, le même pardon que vous n'eussiez pas refusé à mon mari, si j'eusse été convaincue du même crime."

Le roi, étonné de la manière dont elle venait de l'aborder et de son étrange résolution, la renvoya libre et fit enterrer les deux coupables.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Anecdotes portugaises

[ cocuage ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Lorsque Adam et moi avions fait l'amour pour la première fois, j'avais eu la sensation d'arriver quelque part - entre ses bras, j'étais rentrée chez moi. En revanche, dès que Hunter me toucha, je me sentis arrachée à tout ce à quoi je pensais appartenir, à tout ce qui préexistait, y compris la simple notion du temps. Je le compris immédiatement: désormais, ma vie ne serait qu'attente, nostalgie et journées interminables, passées à le désirer près de moi.
Ce que j'entrevoyais à ce moment-là n'était peut-être rien d'autre que cette vérité douloureuse : il fallait apprendre à vivre en dehors de l'illusion. Aucun être ne pouvait fusionner totalement avec un autre. On ne rentrait jamais chez soi. Il n'y avait ni racines ni arbre auxquels se raccrocher.
Il fallait apprendre à aimer sans se sentir à l'abri, sans se sentir lié au sol. Il fallait accepter d'être projeté dans les ténèbres, là où nul ne peut prévoir ce qui peut se passer.

Auteur: Marciano Francesca

Info: L'africaine

[ passion ] [ détachement ] [ rencontre ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Laurent dit : Epic Win ce soir
Gab dit : Vas-y raconte
Laurent dit : ce soir, soirée chez Chloé,
Gab dit : je sens l'histoire drôle...
Laurent dit : on danse, on boit,
Gab dit : (classique)
Laurent dit : et là, vers la fin, je fais un slow avec Chloé
Laurent dit : à la fin, je voulais dire un truc vachement romantique, du genre "t'as d'beaux yeux, tu sais"
Laurent dit : mais tout ce qu'est sorti de ma bouche, c'est "t'es une vachement bonne cavalière..."
Laurent dit : elle m'a regardé, elle a rigolé,
Gab dit : Laisse moi deviner, elle est partie ?
Laurent dit : Non, elle m'a dit droit dans les yeux :
Laurent dit : "Je suis une très bonne monture aussi..."
Gab dit : Omg !
Laurent dit : Et le mieux, c'est qu'elle était totalement sobre :-)
Gab dit : Et alors ? t'as fait quoi ensuite ?
Laurent dit : du rodéo !!! :P

Auteur: Internet

Info:

[ séduction ] [ drague ] [ dialogue-web ] [ rencontre ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Notre vie - à ma femme et à moi - est une " utopie réalisée "... Cinquante ans de félicité, même si le temps n'a pas d'importance... Tous mes premiers livres ont rendu compte de cela, ainsi que quelques poèmes écrits récemment... Je crois que ça a une résonance politique. Ce sont, par exemple, les Années Lula. Les poètes décrivent souvent le malheur, le fiasco, et je suis d'accord pour penser que les plus belles pages sont souvent les pages noires. Mais le plus difficile c'est quand même de rendre compte de la félicité, même si les mots " bonheur ", " félicité " sont, hélas ! galvaudés : on vend n'importe quoi au nom de la félicité, de l'amour, et un aspirateur amène le bonheur dans la maison, un bonheur à bon marché... Ces termes sont employés si facilement qu'ils ont perdu leur charge. Les gens qui ont touché au contenu de ces mots ont peut-être une plus grande suspicion quant à leur emploi.

Auteur: Rezvani Serge

Info:

[ couple ] [ conscience ] [ heureux ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Au cours de l'histoire de la Chine, la fonction des dames de cour a connu d'importantes évolutions. On note déjà leur présence sous les régimes féodaux (...) sous le nom de nu-che. Leurs tâches consistaient surtout à superviser les rapports sexuels du roi et de ses femmes. Elles "veillaient à ce que le roi les reçût aux bons jours du calendrier et selon la périodicité établie par les rites pour chacun des rangs." (...) Conduisant les femmes à la chambre royale, elles donnaient à la femme un anneau  d'argent qu'elle devait passer à la main droite quand on l'a conduisait en ce lieu, et demeuraient sur place pour observer la consommation de l'union et en noter le résultat. (...) Quand par la suite, il s'avérait que la femme avait conçu, la nu-che lui donnait un anneau d'or à porter. (...) Les eunuques furent, par la suite, chargés de cette fonction auprès de l'empereur; les dames de cour se consacrèrent à l'impératrice.

Auteur: He Rong Er

Info: Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite

[ harem ] [ reproduction ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Contrairement à une croyance répandue, le rejet des filles en Asie ne semble donc pas devoir être imputé à la pauvreté, à l'analphabétisme ou au sous-développement. Sur le continent, la masculinisation est en effet "plus forte parmi les personnes éduquées ou parmi les citadins", résume le démographe Christophe Z. Guilmoto. Si, autrefois, la pauvreté pouvait en partie expliquer l'infanticide des filles (moins de bouches à nourrir), elle ne peut plus expliquer aujourd'hui la sélection prénatale. Car, depuis vingt ans, l'élimination des filles ne fait que s'amplifier dans des pays (Inde, Corée du Sud, Chine, Taïwan ...) qui connaissent un développement socio-économique sans précédent, et surtout parmi des populations de plus en plus éduquées et qui accèdent à un meilleur confort matériel.

"En bref, elle est liée à la prospérité, pas à la pauvreté", conclut lui aussi Ashish Bose. Une réalité qui met à mal bien des clichés et bouscule la théorie selon laquelle le développement améliore à coup sûr le statut des femmes.

Auteur: Manier Bénédicte

Info: Quand les femmes auront disparu : L'élimination des filles en Inde et en Asie

[ disparité ] [ inégalité ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Par exemple, j’avais beaucoup d’a priori sur la question de la polygamie, de la domination masculine qui s’exerce sur les femmes au Sénégal. J’ai appris là-bas, dans l’intimité de la cour de ma famille, toutes les stratégies pour contourner cette domination, tout ce jeu d’ambiguïtés entre ce qu’on montre de soi et ce qui se passe réellement. Les femmes vont parfois jusqu’à valider un discours de domination masculine alors que, dans la réalité, elles ont des stratégies extrêmement puissantes qui montrent à quel point elles ont le pouvoir. Je l’ai vu avec mes cousines. Ce sont elles qui ont le pouvoir économique, le pouvoir de l’argent. Ce sont elles qui ont investi dans le commerce informel, donc elles qui tiennent les rênes du foyer. Elles ont de ce fait un pouvoir symbolique et un pouvoir réel, un pouvoir beaucoup plus fort que celui de leurs maris. En fait, elles vont l’acquérir, elles vont en jouir, elles vont le manifester, mais il ne faut pas le dire.

Auteur: Diop Alice

Info: Entretien avec Lauren Bastide pour "La Poudre", 22.02.2018

[ Afrique ] [ rôle officieux ] [ occulte matriarcat ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson