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digression

J'ouvre une parenthèse. Si vous avez un peu trop d'air, je la fermerai tout de suite.

Auteur: Allais Alphonse

Info:

 

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déclaration d'amour

Je te reconnaîtrai aux algues de la mer
Au sel de tes cheveux
Je te reconnaîtrai au profond des paupières
Je fermerai les yeux tu me prendras la main.

Auteur: Roy Claude

Info: Petit matin

[ poème ]

 

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bienséance scientifique

Si on lui demande pourquoi l’homme crie, croiriez-vous qu’à un physiologiste (en tant que physiologiste) il conviendrait de répondre que l’homme crie parce qu’il ressent une douleur ? Certainement non, car en répondant ainsi il fermerait les yeux sur le véritable problème scientifique.

Auteur: Schrödinger Erwin

Info:

[ objectivité ] [ dogme ] [ froideur ] [ insensibilité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

conclure

La morale gravée dans le marbre est inutile parce que si TOUS les êtres humains appliquaient quelques principes à la lettre, sans jamais y déroger, le monde se fermerait jusqu'à l'insupportable. Il y a dans la nature une ouverture et une prodigalité d'où nous pouvons certes tirer quelques principes tendanciels mais dès qu'on se focalise sur une personne ou une situation particulière la plus solide des théories "définitives" s'effondre.

Auteur: Mg

Info: 13 sept 2015

[ illusion ] [ compréhension ] [ tolérance ] [ rédemption ] [ pardon ]

 

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adolescence

- Je voulais te demander un truc. Est-ce que tu sais dans quel sens on tourne la langue quand on embrasse un garçon ?

D'abord elle ouvre ses yeux, très très grand. Et puis elle rit. Je ne l'ai jamais vue rire comme ça. Alors je ris aussi. Si j'avais plus d'argent, j'appellerais le garçon et je crierais "Champagne", je claquerais dans mes mains, je ferais venir des petits-fours comme au mariage de ma grande cousine, des quantités, on mettrait la musique à fond dans le café, on danserait sur les tables, on inviterait tous les gens à notre fête, No irait se changer dans les toilettes, elle enfilerait une belle robe et des jolies chaussures, on fermerait les portes pour être tranquille et pour faire le noir, on monterait le son comme dans la chanson.

- T'as de ces questions ! Y a pas de sens pour embrasser, on n'est pas des machines à laver !

Auteur: Vigan Delphine de

Info: No et moi

[ question ] [ french kiss ] [ rouler une pelle ]

 

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souvenirs

Quand je serai vieille, je m'allongerai sur mon lit ou me calerai les reins dans un fauteuil et j'écouterai la musique que j'écoute aujourd'hui, celle qui passe à la radio ou dans les boîtes de nuit. Je fermerai les yeux pour retrouver la sensation de mon corps en train de danser. Mon corps délié, souple, obéissant, mon corps au milieu des autres corps, mon corps affranchi de tout regard, quand je danse seule au milieu de mon salon. Quand je serai vieille, je passerai des heures ainsi, attentive à chaque son, à chaque note, à chaque impulsion. Oui, je fermerai les yeux et je me projetterai mentalement dans la danse, dans la transe, je retrouverai un à un les mouvements, les ruptures, et mon corps épousera de nouveau le rythme, la mesure, au plus près de sa pulsation.

Quand je serai vieille, si je le suis un jour, il me restera ça. Le souvenir de la danse, les basses qui cognent dans le ventre, et l'ondulation de mes hanches.

Auteur: Vigan Delphine de

Info: Les gratitude, Les gratitude Page 96, JCLattès, 2019

[ futur antérieur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Je veux, pour composer chastement mes églogues,
Coucher auprès du ciel, comme les astrologues,
Et, voisin des clochers écouter en rêvant
Leurs hymnes solennels emportés par le vent.
Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde,
Je verrai l’atelier qui chante et qui bavarde;
Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité,
Et les grands ciels qui font rêver d’éternité.

II est doux, à travers les brumes, de voir naître
L’étoile dans l’azur, la lampe à la fenêtre
Les fleuves de charbon monter au firmament
Et la lune verser son pâle enchantement.
Je verrai les printemps, les étés, les automnes ;
Et quand viendra l’hiver aux neiges monotones,
Je fermerai partout portières et volets
Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.
Alors je rêverai des horizons bleuâtres,
Des jardins, des jets d’eau pleurant dans les albâtres,
Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,
Et tout ce que l’Idylle a de plus enfantin.
L’Emeute, tempêtant vainement à ma vitre,
Ne fera pas lever mon front de mon pupitre;
Car je serai plongé dans cette volupté
D’évoquer le Printemps avec ma volonté,
De tirer un soleil de mon cœur, et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Fleurs du Mal, Paysage

[ poème ]

 

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