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philosophie

Je pense que le Siècle des Lumières, vu comme idéal épistémique, implique le rejet de l'appel à une strate fondamentale d'évidence non conceptuelle.

Auteur: Brassier Ray

Info: www.3ammagazine.com

[ historique ] [ rationalisme ] [ fermeture ]

 

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fermeture

Supposons que nous nous demandions si nous devons faire confiance aux prestations de nos compétences épistémiques de base. Si ce sont effectivement nos compétences de base, alors pour satisfaire correctement notre curiosité, nous nous appuierons inévitablement sur une ou plusieurs d'entre elles. De fait nous étouffons notre curiosité, ou alors nous devrons tomber dans la circularité ou la régression à laquelle s'adonne le sceptique.

Auteur: Sosa Ernest

Info: www.3ammagazine.com

[ représentations prisons ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sécularisation

Du fait de cette exclusive relation entre image et réalité, on comprend aisément pourquoi l’image a eu de notre temps un si considérable développement : notre époque est caractérisée par le primat exclusif de la réalité (à quoi l’homme est conduit par les merveilles de la technique, par le climat de l’époque, par le souci de l’économique, etc.) dans les faits et dans les préoccupations. Elle est encore caractérisée par la confusion totale entre réalité et vérité : le marxisme l’a totalement emporté dans ce domaine, et la science a fini par convaincre l’homme que la seule vérité possible consistait à connaître le réel et que la preuve de la vérité, c’était la réussite dans le réel.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 50

[ fermeture épistémique ] [ technicisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fermeture épistémique

Ce n’est donc pas la réduction du concept au langage bien fait qui définit la science. Mais c’est l’acte par lequel le savant décide de renoncer à l’ouverture ontologique du concept, autrement dit, décide de renoncer à la connaissance éventuelle de l’essence des choses, car cette ouverture (caractéristique de la connaissance philosophique) implique un autre renoncement, le renoncement à l’achèvement conceptuel de la connaissance mentale. […]

Au fond, le philosophe n’a jamais fini de penser, tant que sa pensée n’a pas trouvé son Maître dans cela même qu’elle pense. Le savant, lui, met fin à l’acte de sa pensée par décision technicienne, parce que l’activité pratique est cet au-delà même de la pensée à partir duquel il est possible de clore le concept comme étant précisément le concept de cette activité. Il n’y a, pour un être vivant, que deux moyens de cesser de penser : ou de contempler ou d’agir.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, pages 101-102

[ voies différentes ] [ arrêt ] [ focalisation ]

 

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science

Tout au contraire [d’Aristote], renonçant à saisir le sens du mouvement, Galilée le considère comme un état (il n’a donc plus besoin d’explication) et le déploie dans un système abstrait de coordonnées spatio-temporelles dépourvues de toute organisation hiérarchique. Le biais par lequel s’opère la fermeture épistémique du concept de corps (qui se trouve réduit à son centre de gravité et défini désormais par la notion de "point matériel") n’est donc pas tant un processus d’abstraction qui ne retiendrait que certains caractères de l’objet empirique et en rejetterait d’autres, qu’un processus de construction, par lequel Galilée définit un "corps idéel". Il y a ainsi identité de nature entre le concept et son objet puisque celui-ci est aussi un concept, alors que dans la connaissance philosophique le concept n’est que le moyen par lequel l’objet est connu : essentiellement transitif, il demeure ainsi ontologiquement ouvert. L’univers galiléen est donc un univers d’objets-concepts qui se meuvent eux-mêmes dans un espace-temps conçu. La géométrisation de l’espace entraîne la déchéance de toute distinction qualitative.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, pages 103-104

[ réalisme-idéalisme ] [ méthode ] [ résumé ] [ mathématisation ]

 

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