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credo

Je parlerais tout à fait autrement aux jeunes lionceaux dès qu'ils commencent à aiguiser leurs griffes sur les manuels de morale, sur les catéchismes, sur toutes coutumes, sur tous barreaux. Je leur dirais : n'ayez peur de rien ; faites ce que vous voulez. N'acceptez aucun esclavage, ni chaîne dorée, ni chaîne fleurie. Seulement, mes amis, soyez rois en vous-mêmes. N'abdiquez pas. Soyez maîtres des désirs et de la colère aussi bien que de la peur. Exercez-vous à rappeler la colère comme un berger rappelle son chien. Soyez rois sur vos désirs. Si vous avez peur, marchez tranquillement à ce qui vous fait peur. Si vous êtes paresseux, donnez-vous une tâche. Si vous êtes indolent, pliez-vous aux jeux athlétiques. Si vous êtes impatient, donnez-vous des pelotons de ficelle à démêler. Si le ragoût est brûlé, donnez-vous le luxe royal de le manger de bon appétit. Si la tristesse vous prend, décrétez la joie en vous-même. Si l'insomnie vous retourne comme une carpe sur l'herbe, exercez-vous à rester immobile, et à dormir au commandement. Après cela, mes bons amis, puisque vous serez rois en vous, agissez royalement, et faites ce qui vous semblera bon.

Auteur: Alain

Info: Propos I/la Pléiade/nrf Gallimard 1956 <4 avril 1910 p.72>

 

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personnage

Nugent Miller se releva. C'était un grand gaillard long et maigre comme un jour sans pain, au visage recuit par le soleil, vêtu d'une chemisette bleue, d'un pantalon kaki et chaussé d'espadrilles. Un havresac complétait sa silhouette, de même qu'un compteur Geiger qu'il tenait à la main et des lunettes à grosse monture d'écaille. La branche gauche de ces dernières était cassée ; il l'avait rafistolé avec une allumette et de la ficelle, poussant la précaution jusqu'à renforcer le pince-nez en y enroulant du fil de fer. Les verres semblaient tenir solidement, mais il se méfiait. il était très myope et se serait trouvé incapable de remplacer un verre brisé. Il lui arrivait de faire un cauchemar, toujours le même : ses lunettes tombaient, il lançait la main en avant pour les attraper au vol, les manquait de justesse et elles disparaissaient en tournoyant dans un précipice.
Il raffermit l'aplomb de la monture sur son nez, fit quelques pas et interrogea le sol encore une fois. Il parvint à relever deux ou trois séries de traces différentes, peut-être même quatre - et à en juger d'après la nature du terrain, des traces toutes fraîches.

Auteur: Sheckley Robert

Info: Les filles et Nugent Miller, in Histoires de fins du monde de Anthologie de la Science Fiction

[ inquiétude ]

 
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sentimentalisme

En gens pressés que nous sommes, nous avons été trop vite avec nos bons moujiks, conclut-il. Nous les avons mis à la mode, et toute une partie de notre littérature s’est jetée dessus comme sur un trésor nouvellement découvert, et s’y est consacrée pendant des années. Nus couronnions de lauriers des têtes pouilleuses. Or depuis qu’il existe, depuis un millier d’années, le paysan russe ne nous a donné que la "Kamarinskaïa". Un poète russe remarquable et non dépourvu d’esprit, en voyant pour la première fois sur la scène la grande Rachel, s’écria, enthousiasmé : "Je n’échangerais pas Rachel contre un moujik !" J’irai plus loin encore : "je refuse d’échanger Rachel contre tous les moujiks russes. Il est temps de voir les choses elles sont et de ne pas mélanger notre vulgaire goudron national au bouquet de l’impératrice."

Lipoutine en convient aussitôt, mais observa qu’au nom de l’idée il était nécessaire en ce temps-là de jouer la comédie et de célébrer le moujik. Il ajouta que des dames de la haute société avaient versé des larmes abondantes à la lecture d’Anton Goremyka, et que certaines d’entre elles étaient même allées jusqu’à écrire de Paris à leurs gérants, pour qu’à l’avenir les paysans fussent traités aussi humainement que possible.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "Les démons", trauction de Boris de Schloezer, éditions Gallimard, 1955, page 78

[ classe populaire ] [ apitoiement ] [ hypocrisie sociale ] [ ficelle dramaturgique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cité imaginaire

Si vous voulez me croire, très bien. Je dirai maintenant comment est faite Octavie, ville-toile d’araignée.

Il y a un précipice entre deux montagnes escarpées : la ville est au-dessus du vide, attachée aux deux crêtes par des cordes, des chaînes et des passerelles. On marche sur des traverses de bois, en faisant attention à ne pas mettre les pieds dans les intervalles, ou encore on s’agrippe aux mailles d’un filet de chanvre. En dessous, il n’y a rien pendant des centaines et des centaines de mètres : un nuage circule ; plus bas on aperçoit le fond du ravin.

Telle est la base de la ville : un filet qui sert de lieu de passage et de support. Tout le reste, au lieu de s’élever par-dessus, est pendu en dessous : échelles de corde, hamacs, maisons en forme de sacs, porte-manteaux, terrasses semblables à des nacelles, outres pour l’eau, becs de gaz, tournebroches, panier suspendus à des ficelles, monte-charges, douches, pour les jeux de trapèzes et anneaux, téléphériques, lampadaires, vases de plantes aux feuillages qui pendent.

Suspendue au-dessus de l’abîme, la vie des habitants d’Octavie est moins incertaine que dans d’autres villes. Ils savent que la résistance de leur filet a une limite.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les villes invisibles

[ localité suspendue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

animaux domestiques

Jetez un bâton, et le chien servile souffle, halète et trébuche pour vous le rapporter. Faites la même chose avec un chat, et il vous regardera avec un froid amusement poli et un peu ennuyé. Et tout comme les gens inférieurs préfèrent l'animal inférieur qui se précipite avec excitation parce que quelqu'un d'autre veut quelque chose, les gens supérieurs respectent aussi l'animal supérieur qui vit sa propre vie et sait que le lancer puéril de bipèdes étrangers ne les regarde et ne les intéresse pas. Le chien aboie, supplie et fait des culbutes pour vous amuser lorsque vous faites claquer le fouet. Ça fait plaisir au paysan mélancolique qui apprécie la stimulation de sa propre importance. Le chat, par contre, vous séduit en jouant pour son bénéfice quand il veut s'amuser ; il vous fait courir dans la pièce avec un papier tiré par une ficelle si il a envie de faire de l'exercice, mais refuse toutes vos tentatives pour le faire jouer quand il n'est pas d'humeur. C'est la personnalité, l'individualité et le respect de soi - la maîtrise tranquille d'un être dont la vie est la sienne et non la vôtre - et la personne supérieure le reconnaît et l'apprécie parce qu'elle aussi est une âme libre dont la position est assurée, et dont la seule loi est son propre héritage et sens esthétique.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: Delphi Complete Works of H. P. Lovecraft (Illustrated)

[ clebs ] [ comparaison ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

évolution

Évolution et bricolage : L'évolution ne tire pas ses nouveautés du néant. Elle travaille sur ce qui existe déjà, soit qu'elle transforme un système ancien pour lui donner une fonction nouvelle, soit qu'elle combine plusieurs systèmes pour en échafauder un autre plus complexe. Le processus de sélection naturelle ne ressemble à aucun aspect du comportement humain. Mais si l'on veut jouer avec une comparaison, il faut dire que la sélection naturelle opère à la manière non d'un ingénieur, mais d'un bricoleur ; un bricoleur qui ne sait pas encore ce qu'il va produire, mais récupère tout ce qui lui tombe sous la main, les objets les plus hétéroclites, bouts de ficelle, morceaux de bois, vieux cartons pouvant éventuellement lui fournir des matériaux ; bref, un bricoleur qui profite de ce qu'il trouve autour de lui pour en tirer quelque objet utilisable. [...] Comme l'a souligné Claude Levi-Strauss, les outils du bricoleur, contrairement à ceux de l'ingénieur, ne peuvent être définis par aucun programme. Les matériaux dont il dispose n'ont pas d'affectation précise. Chacun d'eux peut servir à des emplois divers. Ces objets n'ont rien de commun si ce n'est qu'on peut en dire : "ça peut toujours servir." À quoi ? Ça dépend des circonstances. [...] L'évolution procède comme un bricoleur qui pendant des millions et des millions d'années, remanierait lentement son oeuvre, la retouchant sans cesse, coupant ici, allongeant là, saisissant toutes les occasions d'ajuster, de transformer, de créer.

Auteur: Jacob François

Info: Le jeu des possibles p.70-74

[ tâtonnement ]

 

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contre-initiation

Au cœur de la "Perle Noire du désert" se trouve la mosquée de Sidi Yaya dont la particularité serait de posséder une fonction protectrice de dimension eschatologique, puisque l’édifice sacré était chargé de protéger les fidèles de la fin du monde, avant toutefois que ses portes ne soient brisées le 2 juillet 2012 par les djihadistes du groupe Ansar Edin, une sous-branche de Al-Qaïda, qui s’était alors emparé de Tombouctou armé de haches, de pioches et de burins. Les membres de ce groupe salafiste radical et guerrier, composé de nombreux Touaregs et Maures locaux que les "barbus" fondamentalistes à l’esprit étroit avaient réussi à endoctriner et recruter, ont voulu démontrer que la profanation de la porte sacrée de la mosquée de Sidi Yaya n’allait pas provoquer la fin du monde et qu’une telle croyance était impie. Les islamistes radicaux sont en effet connus pour blâmer et excommunier toutes les anciennes traditions locales qu’ils jugent superstitieuses, païennes et hérétiques. La tradition locale indiquait toutefois que la porte sacrée ne devrait être ouverte qu’à la fin des temps, sous peine d’engendrer malheurs et malédictions, et qui sait si ces djihadistes fanatiques n’ont pas ouvert en totale insouciance une brèche dans la Grande Muraille cosmique, contrôlés et influencés par leurs "maîtres occultes" qui tiraient les ficelles en toute connaissance de cause. Tombouctou est connue pour avoir conservé depuis des temps illustres des milliers de manuscrits sur l’islam mais aussi l’histoire, l’astronomie, la musique, la botanique, la généalogie, l’anatomie et bien évidement l’alchimie. Autant de domaines généralement méprisés, voire considérés comme "impies" par Al-Qaïda et la tendance réformiste du salafisme qui se développe avec un succès croissant dans l’ensemble du monde musulman.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 526

[ acte symbolique négatif ] [ déséquilibre énergétique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

castration

C’est donc sur le plan de la privation de la mère qu’à un moment donné de l’évolution de l’Œdipe la question se pose pour le sujet d’accepter, d’enregistrer, de symboliser lui-même, de rendre signifiante, cette privation dont la mère s’avère être l’objet. Cette privation, le sujet enfantin l’assume ou ne l’assume pas, l’accepte ou la refuse. Ce point est essentiel. [...]

[...] dans la mesure où l’enfant ne franchit pas ce point nodal, c’est-à-dire n’accepte pas la privation du phallus sur la mère opérée par le père, il maintient dans la règle – la corrélation est fondée dans la structure – une certaine forme d’identification à l’objet de la mère, cet objet que je vous représente depuis l’origine comme un objet-rival, pour employer le mot qui surgit là, et ce, qu’il s’agisse de phobie, de névrose ou de perversion. [...] quelle est la configuration du rapport à la mère, au père, et au phallus, qui fait que l’enfant n’accepte pas que la mère soit privée par le père de l’objet de son désir ? Dans quelle mesure faut-il dans tel cas pointer qu’en corrélation avec ce rapport, l’enfant maintient son identification au phallus ?

[...] Sur le plan imaginaire, il s’agit pour le sujet d’être ou de n’être pas le phallus. La phase qui est à traverser met le sujet en position de choisir.

Mettez aussi ce choisir entre guillemets, car le sujet y est aussi passif qu’il est actif, pour la bonne raison que ce n’est pas lui qui tire les ficelles du symbolique. La phrase a été commencée avant lui, a été commencée par ses parents, et ce à quoi je vais vous amener, c’est précisément au rapport de chacun de ces parents à cette phrase commencée, et à la façon dont il convient que la phrase soit soutenue par une certaine position réciproque des parents par rapport à cette phrase.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, pages 185-186

[ topologie psychanalytique ] [ dépositaire d'un discours ] [ déterminisme partiel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Poussant la porte en toi,  je suis entré

Agir, je viens

Je suis là

Je te soutiens

Tu n'es plus à l'abandon

Tu n'es plus en difficulté

Ficelles déliées, tes difficultés tombent

Le cauchemar d'où tu revins hagarde n'est plus

Je t'épaule

Tu poses avec moi

Le pied sur le premier degré de l'escalier sans fin

Qui te porte

Qui te monte

Qui t'accomplit



Je t'apaise

Je fais des nappes de paix en toi

Je fais du bien à l'enfant de ton rêve

Afflux

Afflux en palmes sur le cercle des images de l'apeurée

Afflux sur les neiges de sa pâleur

Afflux sur son âtre.... et le feu s'y ranime



AGIR, JE VIENS

Tes pensées d'élan sont soutenues

Tes pensées d'échec sont affaiblies

J'ai ma force dans ton corps, insinuée

...et ton visage, perdant ses rides, est rafraîchi

La maladie ne trouve plus son trajet en toi

La fièvre t'abandonne



La paix des voûtes

La paix des prairies refleurissantes

La paix rentre en toi



Au nom du nombre le plus élevé, je t'aide

Comme une fumerolle

S'envole tout le pesant de dessus tes épaules accablées

Les têtes méchantes d'autour de toi

Observatrices vipérines des misères des faibles

Ne te voient plus

Ne sont plus



Equipage de renfort

En mystère et en ligne profonde

Comme un sillage sous-marin

Comme un chant grave

Je viens

Ce chant te prend

Ce chant te soulève

Ce chant est animé de beaucoup de ruisseaux

Ce chant est nourri par un Niagara calmé

Ce chant est tout entier pour toi



Plus de tenailles

Plus d'ombres noires

Plus de craintes

Il n'y en a plus trace

Il n'y a plus à en avoir

Où était peine, est ouate

Où était éparpillement, est soudure

Où était infection, est sang nouveau

Où étaient les verrous est l'océan ouvert

L'océan porteur et la plénitude de toi

Intacte, comme un œuf d'ivoire.



J'ai lavé le visage de ton avenir

Auteur: Michaux Henri

Info: Face aux verrous. AGIR, JE VIENS

[ poème ]

 

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magouilles

Il entra et se laissa tomber sur une chaise quelconque, non sans avoir projeté dans la direction du foyer un jet de salive épaisse dont la courbe inexactement calculée s’acheva dans la ficelle d’une carpette vermiculeuse qui garnissait le devant de la cheminée.

Pendant que la vieille se hâtait d’essuyer du pied cette ordure, il graillonna surérogatoirement quelques doléances préalables.

— Ah ! nom de Dieu, c’est rien loin, ce cochon de faubourg Honoré, et pas le rond pour prendre l’omnibus, sans compter qu’il a fallu poser pour l’attendre, ce peintre de mes pieds qui travaille pour les aristos. Il n’était pas encore levé à dix heures. Et pas trop poli avec ça. J’avais bonne envie de l’engueuler. Mais je me suis dit que c’était pour ta fille et que c’est pas trop tôt tout de même qu’elle nous foute un peu de galette depuis six mois qu’elle est à rien faire… Dis donc, vieille poison, y a rien à boire ici ?

L’interpellée lança vers le ciel deux grands bras arides, en accompagnant ce geste d’un très long soupir.

— Hélas ! mon doux Jésus, que répondrai-je à ce pauvre chéri qui se donne tant de mal pour sa malheureuse famille ? Vous êtes témoin, bonne Sainte Vierge, qu’il n’y a plus rien dans la maison, que tout ce qui valait deux sous a été porté au Mont-de-piété et que toutes les reconnaissances ont été engagées pour avoir du pain. Ah ! mon aimable Sauveur, quand me retirerez-vous de ce monde où j’ai déjà tant souffert ?

Le mot "souffert", visiblement travaillé depuis des années, expirait dans un sanglot.

Isidore, étendant la main, saisit à plein poing le jupon de la cafarde, et la secouant avec énergie :

— En voilà assez, hein ? Tu sais que je n’aime pas que tu me fasses ta sale gueule de jésuite. Si c’est une danse qu’y te faut, tu n’as qu’à le dire, tu seras servie illico, et à l’œil. Et puis, c’est pas tout ça, où est-elle, ta bougresse de fille ?

— Mais Zizi, tu sais bien qu’elle devait aller chez la cousine Amédée, au boulevard de Vaugirard, pour tâcher moyen de lui emprunter une pièce de cent sous. Elle m’a dit qu’elle ne serait pas plus d’une heure. Quand tu as frappé, je croyais que c’était elle qui rentrait.

— Tu ne m’avait pas dit ça, vieux corbillard. Sa cousine est une salope qui ne lui foutra pas un radis, puisqu’elle m’a refusé à moi, l’autre jour, en me disant qu’elle n’avait pas d’argent pour les pochardises. Je la retiens, celle-là. Ah ! bon Dieu de bon Dieu ! malheur de malheur ! ajouta-t-il presque à voix basse, c’est bibi qui se charge de lui chambarder sa boîte à punaises, quand viendra la prochaine. Enfin, suffit ! Nous l’attendrons en suçant nos pouces et nous verrons si Mademoiselle des Égards veut bien faire à ses vieux parents l’honneur de les écouter.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 34-35

[ combines ] [ dialogue ] [ farce ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson