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sciences

On ne trouve en général des mines d'or que dans les terrains primitifs, les terrains d'alluvion et le lit des rivières ; les premiers le contiennent en filons, et les autres en paillettes.

Auteur: Thénard Louis Jacques

Info:

[ . ]

 

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matière

La principale mine de mercure connue dans l'Amérique méridionale... est, dit-on, une couche ou un filon de grés imbibé de cinabre ; il a cinquante mètres de puissance et traverse une montagne de grès.

Auteur: Brogniart Adolphe

Info: Traité de min. t. II, p. 247, dans Pougens

[ métal ]

 

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durée

Cette chose sans limites, silencieuse et jamais en repos, qui roule et que se rue, vive mais sans un bruit, telle une marée qui engloutit tout, où l’univers entier et nous filons comme des souffles, est ce qu’on appelle le Temps.

Auteur: Carlyle Thomas

Info:

[ outil ] [ espace ]

 

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obsédé

Lucien et moi avions découvert le filon. Pendant des années, nous nous étions échinés à tenter de séduire de jolies filles qui ne nous avaient rendu que mépris et froideur, alors que là, juste sous notre nez, dormait un véritable trésor. Des centaines et des centaines, des milliers et des milliers de femmes, dépréciées, conspuées, méprisées, nous attendaient, seins généreux de n'avoir personne à qui se donner, cons entrouverts comme autant de portes entrebâillées.

Auteur: Tzara Stéphane

Info: Traité du boudin : A l'usage des prolétaires du sexe

[ vulgarité ]

 

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vacherie

(à propos de la littérature indienne) Leo déplorait que la prose fût à la fois tapageuse et empruntée. "C'est du style atelier d'écriture en surrégime." Zaira déclara que l'auteur ne faisait qu'exploiter un filon, que cette femme avait réappris l'alphabet dans un cours intensif chez Exotica 101 : A pour " mariage arrangé", B pour "femme battue", C pour "colonisation2. S'excitant tout à coup, Samar fit une grande déclaration à l'emporte-pièce : les romans indiens ne valaient rien. "On les dirait sortis de la quasi-foufoune d'une drag queen auto baptisée Lady Epique".

Auteur: Siddharth Dhanvant Shanghvi

Info: Les derniers flamants de Bombay, p. 381

[ littérature ] [ Inde ]

 

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inspiration

Le livre est le lieu où je dépose les fantaisies qui m'ont accompagné la vie entière. Le lieu où je leur donne une forme qui fait en sorte qu'elles signifient quelque chose. [...] La fantaisie est le noyau, le coeur de toute écriture pour enfants, de toute littérature, probablement de tout acte de vie. L'écrivain rattache à son travail des éléments qui lui viennent de ce qu'il y a de plus profond et de plus caché dans son Moi. Des circonstances diverses affleurent un filon particulier qui réside dans l'enfance, une veine qui demeure ouverte et vivante. C'est en cela que consiste le don particulier de l'artiste.

Auteur: Sendak Maurice

Info:

[ création ]

 

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minéraux

Je parle de pierres qui ont toujours couché dehors ou qui dorment dans leur gîte et la nuit des filons. Elles n'intéressent ni l'archéologue ni l'artiste ni le diamantaire. Personne n'en fit des palais, des statues, des bijoux; ou des digues, des remparts, des tombeaux. [...]
Je parle des pierres que rien n'altéra jamais que la violence des sévices tectoniques et la lente usure qui commença avec le temps, avec elles. Je parle des gemmes avant la taille, des pépites avant la fonte, du gel profond des cristaux avant l'intervention du lapidaire. [...]
Je parle des pierres plus âgées que la vie et qui demeurent après elle sur les planètes refroidies, quand elle eut la fortune d'y éclore. Je parle des pierres qui n'ont même pas à attendre la mort et qui n'ont rien à faire que laisser glisser sur leur surface le sable, l'averse ou le ressac, la tempête, le temps. [...]

Auteur: Caillois Roger

Info: Pierres

[ banalité ]

 

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quiproquo éternel

Je ne dis pas que le verbe soit créateur. Je dis tout autre chose parce que ma pratique le comporte : je dis que le verbe est inconscient - soit malentendu.

Si vous croyez que tout puisse s'en révéler, eh bien, vous vous mettez dedans: tout ne peut pas.

Cela veut dire qu'une part ne s'en révélera jamais.

C'est précisément ce dont la religion se targue.

Et c'est ce qui donne son rempart à la Révélation dont elle se prévaut pour l'exploiter.

Quant à la psychanalyse, son exploit, c'est d'exploiter le malentendu.

Avec, au terme, une révélation qui est de fantasme.

C'est ce que vous a refilé Freud.

Quel filon, il faut le dire.

Tous autant que vous êtes, qu'êtes-vous d'autre que des malentendus ?

Le nommé Otto Rank en a approché en parlant du traumatisme de la naissance.

De traumatisme, il n'y en a pas d'autre: l'homme naît malentendu.

Auteur: Lacan Jacques

Info: séance du 10 juin 1980, "dissolution", in Ornicar n°23

[ division ] [ constitution du sujet ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

finance mondialisée

Les opérateurs de marché ont tendance à imiter les autres opérateurs de marché. S'ils ne le font pas et qu'il s'avère que les autres étaient sur le bon filon, leur patron sera mécontent. En revanche, s'ils suivent le troupeau et que tout le monde se trompe, ils ont une bonne excuse : tout le monde a fait pareil. L'équation de Black-Scholes était idéalement profilée pour l'instinct grégaire. En fait, à peu près toutes les crises financières du siècle ont été précipitées par l'instinct grégaire. Au lieu de voir certaines banques investir dans l'immobilier et d'autres dans l'industrie, par exemple, toutes se ruent sur l'immobilier. Cela provoque une saturation du marché, où trop d'argent vise trop peu de biens immobiliers, et l'ensemble tombe en miettes. Toutes se précipitent alors dans l'octroi de crédits au Brésil ou à la Russie, ou retournent sur un marché immobilier encore convalescent, ou engloutissent collectivement leurs billes dans des entreprises Internet - trois gamins dans une pièce avec un ordinateur et un modem dont on évalue qu'ils valent dix fois un grand fabricant avec un produit réel, des clients réels, de réelles usines et de réels bureaux. Quand tout cela tourne mal, tout le monde se rue sur le marché des subprimes...

Auteur: Stewart Ian

Info: 17 Équations qui ont changé le monde

[ panurgisme ] [ krach boursier ] [ panique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réflexivités

A chaque fois qu'un nouveau lecteur s'empare d'un roman, il le récrit, il en fait un remake, il le met en scène tel qu'il ne l'a encore jamais été. Le père Goriot a des centaines de millions de têtes différentes, Madame Bovary autant de voix, et si vous lisez demain "la Recherche du temps perdu ", vous entendrez une Sonate de Vinteuil dont vous inventerez chaque note. Vous l'entendrez tout aussi distinctement que ce Swann qui sous votre crâne l'entendra aussi pour la première fois. Car le Swann que vous aurez forgé n'aura jamais existé avant que vous ne le fassiez apparaître. Imaginez la foule immense des Swann recrées par les lecteurs de "la Recherche" depuis que Proust l'a tiré du néant. Une foule immense comme la population d'une mégalopole. Des gens dont aucun n'a la même tête, dont les vêtements se ressemblent à peine, et chacun de murmurer dans la cacophonie générale sa "petite phrase de Vinteuil" dont les autres n'ont pas la moindre idée. Lire, c'est inventer en silence un univers. C'est le contraire de la servitude. Lire, c'est un acte d'indépendance. Il faut aller chercher le texte au fond d'une librairie, d'une bibliothèque, d'un grenier où il nous attend depuis trois générations et suivre patiemment ses phrases comme des filons. Lire, c'est claquer la porte aux images et à la bande-son que l'environnement nous impose. C'est ne plus rien laisser entrer en soi que le cerveau ne filtre, ne réfléchisse, ne recrée. Recréer, c'est créer. Soyez Dieu, bordel, lisez !

Auteur: Jauffret Régis

Info: in "Marianne n° 1097

[ harangue ] [ lecture ] [ liberté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel